Cris Carter remercie les Vikings pour l’avoir aidé dans sa lutte contre l’alcool et la drogue

Récemment élu au Hall of Fame, la carrière de Cris Carter ne partait pourtant pas sur de bonnes bases. Receveur de talent mais alcoolique et drogué, il perd du poids et est coupé par Philadelphie. Les Vikings lui offrent une seconde chance qu’il arrive à saisir, et c’est l’objet de ses récentes déclarations.

« Je peux maintenant me tenir ici et dire que si vous ne m’aviez pas aidé le jour où je suis arrivé ici, cette deuxième semaine de septembre, je n’aurais pas été au hall of fame ». C’est en fait Betty Triligi, membre du staff, qui lui lance un défi en estimant qu’il ne pouvait pas s’arrêter de boire une semaine. Chose dite, chose faite, et Carter déclare que depuis ce 19 septembre 1990, il n’a plus touché une goutte d’alcool et a su continuer le processus qui lui faisait arrêter la cocaïne.

« Je voulais juste traverser cette semaine mais au final, après avoir survécu, j’ai pu sentir mon corps changer et mes capacités s’améliorer, je pouvais devenir aussi bon que je le voulais ». Grosse thérapie donc pour Carter, qui a explosé pendant sa troisième année aux Vikings. Plus puissant, il s’est affirmé comme l’un des meilleurs receveurs, ce qui l’a aujourd’hui mené au Hall of Fame.

Pour les plus jeunes générations, Cris Carter est aussi le dernier spécialiste à avoir classé Calvin Johnson parmi les receveurs élites. Ils seront donc heureux d’apprendre qu’il était parfaitement lucide au moment de ses déclarations…Pour le reste, Carter est un exemple dans une ligue où trop de talents sont gâchés par ce type d’addiction.