Dimanche contre les Broncos, les Patriots ont eu le temps de jouer 89 snaps en attaque. C’est le second plus gros total de l’histoire de la franchise pour un match qui n’est pas allé en prolongation.
Une rapidité offensive rendue possible notamment par l’utilisation massive de la no-huddle offense. Mais New England a un petit truc pour aller encore plus vite. C’est le Boston Globe qui a percé ce secret.
Normalement, un appel de jeu dans la west coast offense, ça ressemble à ça : « Flip right, double-X jet, 36 counter, naked waggle, X-7, X-quarter. » Ça peut aussi être « 39 crack blow. »
Pour les Patriots, un appel de jeu, ça ressemble à ça : « crunch. » C’est tout.
Toujours plus vite
Ce n’est pas toujours le cas, mais les Patriots utilisent désormais souvent un seul mot pour annoncer la formation, le schéma des blocs, la direction de la course, les routes des receveurs, les changements de formation et le compte du snap.
Les Patriots ont en général six mots par match. Contre les Colts, c’était « score, strike, sting, smash, whirl, whisk et wheel. » Le but, c’est que le mot combine plusieurs concepts. Par exemple, « crunch » regroupe « crossing route » et « under. »
« Vous apprenez à faire des mots qui sont faciles à dire, une syllabe et distincts« , explique Bill Belichick.
Le but ? Aller vite. Que tout le monde sache ce qu’il doit faire rapidement.
Bill Belichick s’est notamment appuyé sur les conseils de Chip Kelly, le coach accroc à l’attaque rapide de la fac d’Oregon.
Pour l’instant, ça marche. Les défenses adverses n’ont plus qu’à s’accrocher.