Course au MVP- Le Final : Alors, Josh Allen ou Lamar Jackson ?

Notre grand champion, la belle surprise de la saison et la vraie déception au programme de ce dernier épisode de la saison !

Josh Allen et Lamar Jackson

Le jeudi c’est MVP ! C’est la fin d’un duel à distance qui nous aura tenu en haleine toute la saison. Lamar Jackson et Josh Allen se seront rendu coups pour coups chaque semaine et vont se disputer le titre de MVP.

Il fallait ces deux performances exceptionnelles pour nous priver d’un running back MVP tant Saquon Barkley aura lui aussi été exceptionnel tout au long de cette saison 2024. Pas en reste, Jared Goff et Joe Burrow devront eux se contenter des accessits.

La champion : Josh Allen (QB), Bills

La course au MVP 2024 a été passionnante, mais une chose semble désormais claire : Josh Allen est l’incontesté leader de cette compétition. Tout au long de la saison, le quarterback des Bills a fait oublier les doutes et les scepticismes de début d’année, transformant chaque défi en une occasion de briller, et surtout de porter son équipe vers des sommets. Au départ de la saison, beaucoup voyaient Buffalo en difficulté après des départs majeurs, dont celui de Stefon Diggs. Et pourtant, Allen a mené les Bills à un titre de division, avec un bilan de 13 victoires pour 4 défaites et une qualification en playoffs, assurée bien avant la fin de la saison. Un exploit qui a surpris même les plus optimistes. Le plus impressionnant dans tout cela, c’est qu’Allen a su non seulement répondre aux attentes, mais les dépasser. Kurt Warner, l’un des meilleurs quarterbacks de l’histoire, avouait récemment qu’il ne pensait même pas que Buffalo ferait les playoffs en début d’année. Le parcours de Josh Allen a réécrit ces prévisions.

Cette année, Allen s’est distingué par sa capacité à être un leader dans les moments cruciaux. Face aux Chiefs, il a réalisé ce qui restera sans doute comme l’un des plus grands moments de la saison : un touchdown de 26 yards en quatrième tentative pour stopper l’élan de l’équipe invaincue. C’est ce genre de moments qui forgent une légende. Un peu plus tard, il a ajouté un nouveau chef-d’œuvre contre les Lions, inscrivant 6 touchdowns dans une victoire monumentale où Buffalo a pulvérisé ses adversaires avec un total de 48 points, un record pour l’équipe cette saison.

Mais ce n’est pas uniquement le volume de ses performances qui le distingue, c’est la constance avec laquelle il élève son jeu, semaine après semaine. Il a fait un pas de plus cette saison en réduisant considérablement ses erreurs. Avec seulement 6 interceptions, il a prouvé qu’il était capable de prendre des risques sans sacrifier la sécurité du ballon. Il a fait évoluer son jeu, prenant de meilleures décisions et minimisant les erreurs. Allen incarne la valeur du MVP à travers son impact sur l’équipe. C’est lui qui a permis aux Bills de réaliser l’exploit de battre les deux meilleures équipes de chaque conférence, les Chiefs et les Lions. C’est ce genre de leadership et de moments décisifs qui font la différence.

En résumé, si Josh Allen n’est pas couronné MVP cette saison, ce serait un véritable affront. Il a surpassé toutes les attentes, écrasé les records et prouvé qu’il est le véritable moteur de son équipe. Il mérite ce titre pour sa constance, ses exploits et son influence sur les victoires des Bills. À la fin de cette saison, une chose est sûre : Josh Allen est le MVP 2024.

La mention spéciale : Saquon Barkley (RB), Eagles

La saison 2024 de Saquon Barkley est tout simplement magistrale, un véritable tour de force qui restera dans les annales. Bien qu’il n’ait pas réussi à battre le record d’Eric Dickerson et ses 2 105 yards, Barkley a prouvé qu’il aura sa place parmi les légendes vivantes de la NFL. Ses performances sur le terrain, dont une incroyable série de matchs à plus de 150 yards, ont fait des Eagles la menace principale des Lions en NFC.

Avec 2 005 yards au compteur cette saison et une moyenne de 5,8 yards par course, Barkley a fait taire ses détracteurs. Saquon n’a pas seulement été un coureur d’exception, il a prouvé qu’un joueur de cette position peut porter une attaque. À tel point que des légendes comme Barry Sanders ont salué sa saison en la qualifiant d’historique, allant jusqu’à espérer que Barkley reçoive la même reconnaissance qu’il a obtenue en 1997, lorsqu’il a partagé le trophée de MVP avec Brett Favre après une saison phénoménale à plus de 2 000 yards.

Sa performance face aux Cowboys en semaine 17, avec 167 yards à la clé, a encore amplifié cette réputation de machine à briser les défenses. Bien qu’il ne soit probablement pas couronné MVP cette année, sa saison restera un modèle de résilience et de leadership. Avec des statistiques qui rappellent celles des plus grands de l’histoire et un impact qui dépasse largement les chiffres, Saquon Barkley a confirmé son statut d’icône. Sa quête du MVP a certes échoué cette fois-ci, mais il aura installé son nom parmi les toute meilleures saisons réalisées par un running back.

La déception : Patrick Mahomes (QB), Chiefs

La saison 2024 de Patrick Mahomes est loin d’être à la hauteur des attentes placées en lui. Alors que les Kansas City Chiefs ont bien terminé en tête de l’AFC, il est devenu difficile de continuer à ignorer les performances décevantes de leur star. Même si la fin de saison a montré un peu de mieux, il est temps de briser le tabou et de soulever la question : Mahomes est-il toujours à son meilleur niveau ? Certes, Mahomes est considéré comme l’un des meilleurs quarterbacks de l’histoire, mais cette saison, ses statistiques témoignent d’une nette baisse de régime. Avec une moyenne de 245,5 yards par match, un taux de passes complétées de 67,5%, et une évaluation de 67,9, il frôle ses pires statistiques de sa carrière dans chacune de ces catégories, l’ancien MVP est loin de son statut. Avec 11 interceptions

Mais la statistique la plus frappante est sans doute la moyenne passée dans les airs par le ballon pendant ses passes, qui est de seulement 3,4 yards. Cela le place au 28e rang des quarterbacks ayant joué au moins 10 matchs cette saison. Pire encore, des quarterbacks comme Daniel Jones, Gardner Minshew, voire un Deshaun Watson en grande difficulté, ont lancé plus profondément que lui cette saison. Ce qui semblait être une caractéristique de Mahomes — sa capacité à lancer des passes profondes et à faire bouger le jeu — semble avoir disparu, le transformant en un spécialiste des passes courtes.

Finalement, les Chiefs doivent en grande partie leur première place en AFC à leur défense, bien plus performante que l’attaque. Mais la défense a notamment fini par céder contre les Bills, encaissant 30 points, et Mahomes n’a pas su répondre. Son incapacité à soutenir l’effort défensif, malgré des armes comme Travis Kelce ou DeAndre Hopkins, est une grande déception. Il est facile de blâmer la présumée carence en armes offensives. Pourtant, Travis Kelce, considéré comme « à la retraite » par certains, reste l’un des meilleurs tight ends de la ligue. Hopkins a montré sa valeur lors de ses premières apparitions. Mais Mahomes n’a pas su tirer parti de ces atouts. Alors oui, son objectif semble être ces playoffs qui s’ouvrent justement maintenant. Mais cela n’enlèvera en rien la déception qu’est sa prestation lors de la saison régulière.

Le classement : Dans un mouchoir de poche

1- Josh Allen (-) Quarterback – Buffalo Bills (13-4)

17 matchs – 3731 yards à 63,6% de passes complétées – 28 touchdowns, 6 interceptions, 101,4 d’évaluation

2- Lamar Jackson (-) Quarterback – Baltimore Ravens (12-5)

17 matchs – 4172 yards à 66,7% de passes complétées – 41 touchdowns, 4 interceptions, 119,6 d’évaluation

3- Saquon Barkley (-) Running Back – Philadelphia Eagles (14-3)

16 matchs – 2005 yards à 5,8 yards par course, 13 touchdowns – 278 yards à 8,4 yards par réception, 2 touchdowns

4- Jared Goff (-1) Quarterback – Detroit Lions (15-2)

17 matchs – 4629 yards à 72,4% de passes complétées – 37 touchdowns, 12 interceptions, 111,8 d’évaluation

5- Joe Burrow (-) Quarterback – Cincinnati Bengals (9-8)

17 matchs – 4918 yards à 70,6% de passes complétées – 43 touchdowns, 9 interceptions, 108,5 d’évaluation

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