
Après une saison régulière riche en enseignements et rebondissements, voici l’équipe type des joueurs défensifs les plus performants en 2024.
Ci-dessous, une défense NFL avec un schéma de base en 335.
Defensive end : Myles Garrett (Cleveland)
Stats : 22 plaquages pour pertes dont 14 sacks
Aucun autre joueur n’a provoqué plus de plaquages infligeant une perte de yards. Après 14 sacks en 2023, Myles Garrett réédite la performance avec à nouveau 14 sacks en 2024 !
Ses 22 plaquages pour pertes se déclinent en 14 sacks d’un quarterback et 8 stops d’un coureur avant qu’il ne franchisse la ligne d’engagement. Il pâti forcément d’une équipe de Cleveland médiocre, car il est incontestablement le meilleur à sa position en NFL.
Defensive Tackle : Zach Allen (Denver)
Stats : 61 plaquages dont 15 pour pertes dont 8,5 sacks
Deuxième en taux de pressions et première en nombre de sacks, la défense de Denver a pris la NFL par surprise en 2024 ! Composée de joueurs dont personne ne voulait vraiment comme Cody Barton ou Brandon Jones, le collectif créé par Vance Joseph s’est montré redoutable.
Auteur de 68 pressions et de 8,5 sacks, Zach Allen donne beaucoup de regrets aux Cardinals de l’Arizona ne l’ayant pas retenu en 2023 !
Defensive end : Trey Hendrickson (Cincinnati)
Stats : 46 plaquages dont 17,5 sacks et 6 passes défendues
Evoluant dans une défense bien trop permissive sur la première moitié de la saison, il est celui qui a permis jusqu’au bout aux Bengals de croire en une qualification en playoffs.
Linebacker : Zaire Franklin (Indianapolis)
Stats : 173 plaquages dont 11 pour pertes, 6 passes défendues dont 2 interceptions
Personne n’a plus plaqué de joueur offensif que lui ! Si cela est surtout du au fait que la défense des Colts est celle ayant passé le 3e temps le plus élevé sur le terrain, sa qualité de linebacker est néanmoins indéniable !
Depuis trois saisons, Zaire Franklin est le leader de la défense d’Indianapolis : 166 plaquages en 2022, 179 en 2023 et 173 en 2024 ! Chaque dimanche, il est sans pitié pour les coureurs adverses !
Dans cette défense, il occupe le poste dans l’axe du second rideau défensif : entouré de par et d’autres par deux autres linebackers.
Linebacker : Andrew Van Ginkel (Minnesota)
En NFL, les défenseurs doivent stopper les attaquants : la base. Et pour les joueur du front 7, il faut le faire le plus rapidement possible, afin d’éviter que les opposants gagnent les yards suffisants pour une nouvelle série de quatre tentatives.
Mais il y a quelque chose d’encore mieux : stopper l’attaque en la faisant reculer sur le terrain ! Avec 18 plaquages pour pertes, Andrew Van Ginkel était en 2024 le 4e NFL, derrière seulement Myles Garrett, TJ Watt et Trey Hendrickson.
Sous le commandement de Brian Flores (son portrait ici), son ancienne équipe de Miami doit regretter de l’avoir laissé partir : 79 plaquages dont 11 sacks ! L’intelligence de jeu d’Andrew Van Ginkel lui permettant également de défendre 6 passes dont deux interceptions : les deux fois retournées pour un touchdown !
Linebacker : Zack Baun (Philadelphie)
Stats : 151 plaquages et 5 fumbles forcés
Qui l’attendait à ce niveau ? Certainement pas les fans des Saints ! Dans la ville la plus Française des Etats-Unis, Zack Baun n’était qu’un joueur dans la rotation pendant quatre saisons. Edge rusher à l’université, il a su devenir un linebacker complet en NFL.
Signé avec un contrat modeste (3,5M$), il s’est révélé être ce linebacker que les Eagles cherchent depuis des lustres : 151 plaquages dont 11 infligeant une perte ainsi que 5 ballons arrachés !
Cornerback : Patrick Surtain (Denver)
Stats : 45 plaquages, 11 passes défendues dont 4 interceptions
Les quarterbacks évitent au maximum de lancer de son coté ! Il est le portrait robot du « shutdown corner », celui qui éteint le meilleur receveur adverse : un seul touchdown concédé au marquage en 16 matchs !
Cornerback : Derek Stingley (Houston)
Stats : 54 plaquages, 18 passes défendues dont 5 interceptions
Derek Stingley est le joyau d’une ligne arrière ayant intercepté les quarterback 19 fois en 17 matchs ! Intelligent et athlétique, il complète parfaitement l’action d’un pass rush performant à Houston : la couverture donne plus de temps aux pass rushers, le pass rush aide la couverture en obligeant les QBs à vite lancer.
Cornerback : Marlon Humphrey (Baltimore)
Stats : 67 plaquages, 15 passes défendues dont 6 interceptions
Marlon Humphrey est expérimenté et ça se voit sur le terrain ! Depuis son alignement principalement à l’intérieur du terrain, il sait défendre contre la course et aussi le jeu aérien. Autant agile en couverture que volontaire au plaquage, il est le leader de l’impressionnante défense des Ravens.
Safety : Budda Baker (Arizona)
Stats : 164 plaquages dont 10 pour pertes, 5 passes défendues
Petit mais costaud ! Ce slogan publicitaire des années 80s lui va comme un gant. Hyper actif contre les coureurs, Budda Baker est également extrêmement intelligent en couverture. Si ne serait-ce qu’un ou deux autres défenseurs des Cardinals avaient sa qualité, cette défense serait bien meilleure.
Safety : Kerby Joseph (Detroit)
Stats : 83 plaquages et 9 interceptions
Recruté en toute fin du top 100 de la draft 2022 (97e), Kerby Joseph est monté en puissance dans la défense de Detroit. Il joue 77% des jeux défensifs en 2022, puis 83% avant d’être le défenseur le plus utilisé en 2024 avec 98% des jeux défensifs !
Auteur déjà de 4 interceptions sur chacune de ses saisons précédentes, il en signe 9 en 2024 ! Si les médias louent à raison le talent de son coéquipier Brian Branch, Kerby Joseph est le véritable leader de la ligne arrière de Motown.
Coach : Brian Flores (Minnesota)
Si Kevin O’Connell a su conduire une attaque performante autour de Sam Darnold et Justin Jefferson, l’exceptionnel bilan des Vikings est aussi du à sa défense.
Bien qu’ayant laissé son meilleur joueur chercher bonheur ailleurs à l’intersaison (Danielle Hunter), l’expertise défensive de Brian Flores a déjoué tous les plans offensifs des opposants. Utilisant majoritairement le blitz (38%, 1e NFL) pour submerger les quarterbacks, ses tactiques de jeux sont dignes de celles du joueur d’échec Magnus Carlsen : un nom à consonnance Viking, comme par hasard !