Washington Commanders (8-5) – Tennessee Titans (3-9) : 42-19
Après quelques semaines avec des résultats mitigés, les Commanders ont déroulé face à des Titans indisciplinés et débordés sur tous les fronts. La méthode a été simple pour Washington : s’appuyer sur un jeu de course très efficace et ne s’en remettre au bras de Jayden Daniels que pour équilibrer la production offensive. Ainsi les running backs ont engrangé plus de 200 yards au sol, tandis que le quarterback rookie n’a pas eu à forcer son talent avec une petite sortie mais des statistiques flatteuses. Au final : une très belle et large victoire qui rend le sourire dans la capitale fédérale et garde les espoirs de playoffs vivants.
En face, Tennessee a été débordée dans quasiment tous les aspects tactiques du jeu. Les Titans ont produit un festival de passes ratées, réceptions relâchées, pénalités et pertes de balle. La défense a été incapable de s’adapter au jeu adverse pendant la majorité de la partie. Une performance qui les a condamné et continue d’inquiéter.
Les Commanders fermement aux commandes
Si Tennessee commence son match en reculant à cause de faux départs multiples, Washington ne tarde pas à se mettre en marche et frappe fort. Trois actions et Brian Robinson (RB, 109 yards, 1TD) traverse la défense sur 40 yards pour passer la ligne. Il suffit d’attendre quelques minutes, et cette fois c’est Jayden Daniels (QB, 25/30, 206 yards, 3 TD, 1 INT, 34 yards et 1 TD à la course) qui trouve la peinture sur un petit scramble plein centre. Les choses se simplifient encore pour les Commanders quand ils recouvrent un fumble dans la propre zone rouge de leur adversaire. Une occasion de nouveau concrétisée puisque Daniels alerte Terry McLaurin (WR, 73 yards, 2 TD) dans l’en-but dans le dos de la défense. Et pour ne rien gâcher, les équipes spéciales créent un second fumble sur l’engagement suivant. Quand le premier quart temps se termine, les hommes du Maryland ont déjà produit plus de 170 yards et 3 touchdowns en attaque, et 2 turnovers en défense. Une démonstration complète.
Désormais bien placés pour démarrer leur série, les Commanders reprennent leur progression, bien aidés par les pénalités généreuses de leur adversaire. Un drive qui se conclue comme les précédents, avec un doublé de McLaurin sur un petit slant intérieur. A l’approche de la pause, les Titans réussissent enfin à stopper l’attaque de Washington qui, de dépit, en manque un field goal. C’est l’effort qui permet à Tennessee de se réveiller. Malgré plusieurs pénalités, l’attaque bleue avance suffisamment pour que Will Levis (QB, 18/37, 212 yards, 2 TD) trouve Nick Westbrook-Ikhine (WR, 61 yards, 2 TD) dans la peinture sur une passe de 27 yards. Malgré tout pas de quoi pavaner en rentrant aux vestiaires, Washington tient fermement le match.
Les Titans frémissent mais ne trouvent pas les ressources
De retour sur le terrain, les Commanders se lancent dans une parfaite imitation de leur adversaire : pas une action qui ne se conclue par une pénalité. Dans ces conditions, il est difficile d’avancer et de maintenir la pression mais surtout cela signe un changement de momentum. Car en réponse, les Titans passent un coup de pied qui réduit peu l’écart mais maintient l’équipe dans une dynamique positive. Ensuite la défense se fend d’une interception sur une passe forcée plein centre par Daniels. Puis Levis trouve Tony Pollard (RB, 67 yards) plein centre pour 30 yards, ce qui se traduit par un nouveau field goal. Pas de quoi paniquer, mais il est temps que Washington se réveille.
S’appuyant en première intention sur son jeu au sol, Daniels se connecte avec Zach Ertz (TE, 35 yards, 1 TD) puis Dyami Brown (WR, 35 yards) pour venir frapper à la porte de l’en-but bleu. Une petite feinte et Ertz est à la finition pour remettre les Commanders sur les bons rails. Malgré tout cette seconde mi-temps reste fébrile pour les hommes de la capitale. Un second field goal manqué rend le cuir aux Titans dans une bonne position, et Levis glisse la balle à Westbrook-Ikhine pour le doublé et la réduction de la marque. Il est donc tend d’emballer la partie. Washington pilonne à la course pour écouler l’horloge, converti une quatrième tentative, joue un jeu feinté sur McLaurin, et vient frapper une nouvelle fois à la porte de l’en-but. La messe est dite quand Chris Rodriguez (RB, 94 yards, 1 TD) perfore et franchit la ligne avec 3 minutes à jouer. Le match est plié, et Washington quitte le terrain avec une victoire référence qui fait du bien.