Quoi ? Mais comment osez vous ?
Robert Saleh a été viré alors qu’il semblait vouloir s’en prendre au coordinateur offensif préféré d’Aaron Rodgers, et les mauvaises langues pointent vers le quarterback ?
« Pour ce qui est des accusations ridicules qui circulent, je ne vais pas prendre plus d’une phrase pour y répondre », a réagi Aaron Rodgers mercredi sur ESPN. « Et ma réponse est que je suis en colère contre ces accusations parce qu’elles sont totalement fausses.
C’est intéressant de voir à quel point les gens pensent que j’ai du pouvoir, ce qui n’est pas le cas. J’adore Robert. »
Heureusement, des journalistes précis et contradictoires étaient là pour… Ah. Non. Rodgers s’exprimait dans le cadre plus qu’amical du Pat McAfee Show, qui lui déroule le tapis rouge sans la moindre contradiction depuis des années.
Rodgers n’a aucun pouvoir. Allen Lazard, Randall Cobb et Nathaniel Hackett peuvent en témoigner. Ils sont tous arrivés chez les Jets par hasard. C’est tellement évident que McAfee n’avait pas besoin de le mentionner pour ne pas vexer son ami invité. Au contraire, McAfee « respect » le fait que Rodgers n’en aura rien à faire des méchants qui remettent en doute sa parole.
Aucune question non plus sur les informations relayées par les médias américains sur le fait que Hackett était menacé.
Aaron Rodgers, simple joueur
Question suivante : sa conversation téléphonique avec Woody Johnson la veille du licenciement de Saleh.
« Nous avons eu une courte conversation. J’ai apprécié son appel, c’était sincère. Il m’a juste demandé comment j’allais parce que je m’étais fait un peu mal à la cheville, donc il appelait juste pour savoir comment j’allais. Nous avons parlé du match et du fait que j’étais déçu de ma performance, sur le fait que j’allais mieux jouer et que nous allions nous relancer. Et puis nous avons raccroché. À ce moment-là, Woody n’a aucune obligation de me dire quels sont ses plans. Qu’il sache ou pas ce qu’il allait faire à ce moment là, ça ne change rien. »
Rodgers a ensuite comparé le licenciement de son coach à une scène du film John Wick, quand tout le monde apprend le bannissement du héros par des messages sur son téléphone ou par des bruits de couloirs.
Clap. Fin de l’histoire. La complaisance des meilleurs. Vive le divertissement. Cette intervention n’avait pas vraiment d’intérêt. Cela fait du clic. Cet article aussi. Plus rien n’a de sens. Fatigue. Un café ? Oui, merci. La suite.