Jets : Robert Saleh prend la porte !

Robert Saleh est le premier coach NFL licencié en 2024. La défaite à Londres a fini d'avoir raison de la patience de ses patrons.

Robert Saleh

Robert Saleh, entraîneur en chef des New York Jets, a été renvoyé ce mardi, selon ESPN.

Arrivé dans la Grosse Pomme en 2021, l’ancien coordinateur défensif des San Francisco 49ers aura donc tenu à peine trois ans aux commandes de la franchise.

En 56 rencontres, son bilan en tant que coach des Jets est de 20 victoires pour 36 défaites. C’est la première fois que Woody Johnson, propriétaire de la franchise depuis 25 ans, vire un coach en cours d’année.

L’actuel coordinateur défensif Jeff Ulbrich sera chargé de lui succéder jusqu’à la fin de la saison. Selon The Athletic, il serait apprécié par l’ensemble du staff et du vestiaire.

Robert Saleh, victime de la malédiction de Londres

Les New York Jets affichent un bilan de deux victoires et trois défaites en 2024 et restent sur une courte défaite au Tottenham Stadium, face aux Minnesota Vikings (23-17).

Robert Saleh est en tout cas la dernière victime de la « malédiction » de Londres. Après Joe Philbin (Dolphins) en 2015 et Dennis Allen (Raiders), un an plus tard, il est le troisième coach viré sur le chemin du retour après une défaite en Angleterre.

Après avoir fait jouer des quarterbacks comme Zach Wilson, Mike White, Joe Flacco, Trevor Siemian, Tim Boyle ou même Chris Streveler, il n’aura finalement profité d’Aaron Rodgers que pendant cinq petites rencontres. Spécialiste défensif avant-tout, il avait réussi à solidifier cette escouade ces deux dernières saisons.

Un électrochoc psychologique plus qu’un choix tactique ?

Les Jets ont donc licencié un coach défensif pour le remplacer par un coach défensif. Alors que c’est surtout l’attaque qui patine pour le moment.

Difficile donc de ne pas y voir un choix visant à relancer les verts dans l’esprit plus que dans la tactique. Il y a quelques jours, Aaron Rodgers avait assuré publiquement sur ESPN avoir une excellente relation avec son coach. Paradoxalement, c’est rarement bon signe.

Tags →  
Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires