Texans – Bills (23-20) : Houston peut remercier son kicker

Les Texans se sortent d'une fin de match compliquée grâce à un coup de pied décisif.

Houston Texans (4-1) – Buffalo Bills (3-2) : 23-20

Les Texans ont eu chaud. Sur leurs terres, alors qu’ils ont mené le match pendant une bonne partie de la rencontre, ils ont joué à se faire peur face à des Bills qui n’étaient pas dans leur meilleure forme. Houston a produit deux fois plus de yards que son adversaire, mais également deux fois plus de pénalités. Un état de fait qui a failli coûter cher dans les dernières minutes, et il a fallu un coup de pied salvateur pour emporter un duel qui s’est montré plus serré qu’il n’aurait dû.

Buffalo de son côté fait la mauvaise opération. Le comeback a failli réussir, mais le jeu de passe inconsistant pendant toute la partie n’a pas permis de débloquer la situation au moment fatidique. Les coups d’éclats n’ont pas suffit, les Bills ont été à la traîne tout le match et au final le résultat est mérité pour une escouade qui n’a jamais su prendre la rencontre à sa main.

Les Texans à la charge

Si les deux équipes hoquettent leur attaque sur les séries inaugurales, c’est James Cook (RB, 99 yards, 1 TD) qui imprime son rythme et lance vraiment la partie en amenant Buffalo en zone rouge. 3 petits points s’en suivent pour allumer le tableau d’affichage, car Houston met une grosse pression sur Josh Allen (QB, 9/30, 131 yards, 1 TD) qui a peu de temps pour composer ses actions. C’est bel et bien une occasion ratée car en réponse C.J. Stroud (QB, 28/38, 331 yards, 1 TD, 1 INT) cherche le jeu court, alerte Dare Ogunbowale (RB, 87 yards), puis Nico Collins (WR, 78 yards, 1 TD) avant que Cam Akers (RB, 42 yards, 1 TD) ne transperce la défense new yorkaise pour franchir la ligne. Pas le temps de niaiser, puisque dès la série suivante Stroud trouve Collins sur 67 yards dans le dos de la couverture pour faire le break.

A l’entame du second quart temps, Buffalo ne trouve toujours pas la solution. Les pénalités succèdent aux passes ratées, l’attaque ne fait que de très brèves apparitions sur le terrain et est soumise à une forte pression. En face, les Texans déroulent. Collins sorti sur blessure, ce sont Tank Dell (WR, 38 yards) et Stefon Diggs (WR, 82 yards) qui prennent le relais. Malgré tout, il faut attendre les dernières secondes de la périodes pour que de nouveaux points soient marqués, après plusieurs séries de punts. Un petit field goal de Houston alors que l’horloge expire, et les Texans rentrent au vestiaire sur un score de 17 à 3.

Les Bills reviennent

De retour sur le terrain, Houston prend le large. Stroud distribue le cuir à tous ses receveurs, l’attaque progresse régulièrement et se positionne pour un nouveau field goal. Les Bills enclenchent enfin une réaction, notamment grâce à Dalton Kincaid (TE, 34 yards), et reviennent dans la partie quand Cook passe la ligne. Le come back est vraiment en route quand Allen trouve Keon Coleman (WR, 49 yards, 1 TD) sur une conversion de quatrième tentative. Le receveur s’échappe long de ligne sur 49 yards, évite les plaquages, et trouve la peinture. L’écart n’est plus que de trois points.

Le match se resserre inexorablement. Les Texans essaie d’étouffer la rencontre en montant un long drive qui vient frapper aux portes de la zone rouge. Pourtant la rencontre se renverse en quelques minutes. Stroud est intercepté sur la ligne des 20, puis perd la balle sur un fumble improbable qui rend la possession aux Bills dans son propre camp. Et même si Buffalo doit se passer de Allen pour quelques actions (sorti pour test commotion suite à un gros plaquage), les new yorkais réussissent à égaliser alors qu’il ne reste que deux minutes à jouer. D’autant que les Texans perdent l’opportunité de faire la décision sur une pénalité qui les fait reculer hors de portée d’un coup de pied. La balle de match est dans les mains des Bills, qui n’en font rien et rendent le cuir à Houston au milieu de terrain avec 7 secondes à jouer. Juste le temps de lancer une petite passe, et le kicker se présente pour le field goal de la gagne à 59 yards de distance. La balle s’envole, zigzag dans les airs, et passe les poteaux ! Une victoire à l’arrachée, les Texans soufflent un bon coup.

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