[TDA à Las Vegas] Jour 5 : allez viens on fait du tourisme

Avec un programme allégé en cette fin de semaine, nous partons à la découverte de Las Vegas.

Tourisme Las Vegas

De notre envoyé spécial à Las Vegas. Jusqu’au 12 février, Matthieu Pasquier et Victor Roullier seront à Las Vegas pour vous faire vivre les festivités du Super Bowl LVIII à Las Vegas. Retrouvez ici chaque jour le journal de bord de Matthieu Pasquier. Victor Roullier sera présent en podcast et sur les réseaux sociaux.

Nous approchons la fin de cette intense semaine de préparation qui nous mènera au tant attendu Super Bowl. Les séries d’entretiens avec les équipes sont maintenant terminées, les vainqueurs des NFL Honors ont été désignés, désormais la finale est dans la tête de tout le monde.

Il faudra tout de même attendre encore deux jours. Un délais qui va nous permettre avec Victor de passer en mode touristes afin de découvrir la ville qui nous accueille, Las Vegas.

La NFL à l’heure espagnole

Cependant, nous avons reçu hier une invitation de la part de NFL International pour ce matin. Une proposition très intéressante puisqu’elle va nous permettre d’en savoir plus sur la politique de développement de la NFL à l’étranger, et même de poser la question d’une éventuelle expansion des matchs en France. Victor, devenu un maestro des  conférences de presse, est bien sûr sur le coup.

Cependant, avant de penser hexagone, la star du jour c’est Madrid. Peter O’Reilly, vice président exécutif de la NFL en charge de l’international, a invité Emilio Perez, afin de confirmer la présence de la ligue à Santiago Bernabéu en 2024. Une annonce déjà anticipée depuis longtemps, mais qui est ainsi officialisée par le dirigeant.

Viva Las Vegas

Désormais libérés de nos obligations, et sac sur le dos, nous décidons de partir à l’aventure et de remonter le fameux strip. Le but : vivre l’aventure Las Vegas comme on en a si souvent entendu parlé.

Notre périple commence à quelques centaines de mètres de notre hôtel, le Luxor, par un passage à l’Excalibur. Ambiance tourelles et créneaux. Victor cherche désespérément une épée à extirper d’un rocher, dans l’espoir fou de devenir roi de Grande Bretagne.

Puis nous avançons encore et nous pénétrons dans le New York New York, qui propose une réplique de la fameuse Statue de la Liberté à l’entrée, ainsi que des copies du Chrysler Building et de l’Empire State. Mais ce n’est pas ce qui m’intéresse. Car je veux absolument faire un tour du rollercoaster installé dans les murs, et qui passe au milieu de l’hôtel et au dessus de la rue. La montée à plus de 30 mètres de haut met à mal mon vertige, mais ensuite l’adrénaline prend le dessus. Dommage, toute photo ou film sont interdits (pour des raisons évidentes de sécurité).

Le site permet également d’avoir une splendide vue en surplomb de la salle de jeu, typique des resorts que nous avons traversés.

Nous ne faisons que traverser le MGM Grand et le Park MGM qui n’attirent pas particulièrement notre attention, pour nous diriger vers le fameux Hôtel Bellagio. Le site est magnifique et confirme l’amour des américains pour le marbre et les moquettes aux motifs années 70. En dehors de ces considérations esthétiques, l’hôtel respire le luxe. Ca transpire le standing. Sur les conseil d’un employé nous avançons vers le Conservatory, le renommé jardin d’intérieur qui en ce moment se pare d’une décoration en l’honneur du nouvel an chinois.

A la sortie, nous ne pouvons pas profiter des célébres jets d’eau car ils ne sont pas actifs, mais le strip nous offre une vue imprenable sur le Paris. Un petit air de déjà vue peut être….

Désormais affamés, nous décidons de nous arrêter pour manger dans un resto-pub récemment ouvert, et propriété d’une star de la country, le Ole Red. Une fois servis d’une pinte et d’un burger, nous pouvons assister à un concert sur la grande scène centrale, durant lequel on nous livre des reprises country de « Nutshell » d’Alice In Chains, « Dead or Alive » de Bon Jovi, et un medley des meilleurs morceaux de Creed (les vrais savent, ils se reconnaitront).

Notre périple de l’après midi se termine aux pieds du Caesar’s Palace. Pas la peine d’aller plus loin, car nous sommes invités demain pour le breakfast de la NFL, et nous pourrons reprendre notre road (s)trip à partir de là.

Toutefois notre sortie aura confirmé un élément : la ville est totalement acquise à la cause des Niners. Bien sûr on croise partout des fans, de toutes les équipes, mais l’immense majorité des supporters que nous croisons portent les couleurs de San Francisco. Des « Go Niners !! » fusent régulièrement. A mon plus grand plaisir bien évidemment.

On croise des gens dans l’ascenseur, comme ça

La fin de journée approche, et avant de repasser au média center pour peaufiner nos contenus, nous nous dirigeons tranquillement vers notre hôtel histoire de récupérer notre matériel. Normalement, rien d’exceptionnel ne devrait arriver. Sauf que… Dans l’ascenseur, entre le 8e et le 11e étage, un homme nous interroge sur notre pays d’origine, intrigué par notre accent. Il se présente : il se nomme Kevin Clark, ancien cornerback et retourneur de punt à Denver. Il a même été meilleur retourneur de la NFL en 1990, et DB coach des Frankfurt Galaxies en NFL Europe. Désormais il est consultant, travaille avec les Broncos, et développe des jeunes. Nous passons 20 minutes à discuter avec lui, notamment de l’ELF. Incroyable ! Mais c’est aussi l’avantage de loger dans l’hôtel des médias pour le Super Bowl…

Pour conclure notre journée nous faisons un dernier saut à la NFL Experience, il parait qu’un match de flag football à lieu avec des stars NFL.

En ce qui concerne la journée de demain, nous aurons donc un rendez-vous pour le petit déjeuner au Caesar’s Palace, puis nous pourrons reprendre nos déambulations sur le strip. Mais l’excitation monte petit à petit. D’ici 48 heures, nous serons à l’Allegiant Stadium pour assister au couronnement du champion de la saison. Quelle semaine !

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