Les Jets n’ont pas gagné le titre depuis 1968-69. Ils n’ont pas joué les playoffs depuis 2010-11. Ils ont terminé derniers de leur division sur les trois dernières saisons, et six des sept dernières campagnes. On pourrait aussi ajouter qu’ils évoluent dans la même conférence que les Chiefs, Bills et Bengals.
Mais Aaron Rodgers vient d’arriver. Et ça change tout.
Pour Robert Saleh, le quarterback de 39 ans place New York dans une nouvelle dimension : celle des prétendants au titre NFL.
« Nous voyons le bruit qu’il y a autour de nous, les ondes positives », a expliqué le coach à la presse mardi. « Soyons excités parce qu’il y à… À mon avis, les 32 coachs parlent de titre à leur équipe tous les ans. Et puis si on est réaliste, il y a peut-être six ou huit équipes qui ont vraiment une chance d’y arriver, et je pense que nous sommes une de ces équipes. »
Les Jets doivent rester concentrés sur l’instant présent
Robert Saleh reste tout de même lucide. Il sait que les résultats ne tomberont pas par magie.
« Tout ça ne veut rien dire si nous ne faisons pas ce que nous avons à faire aujourd’hui », a-t-il ajouté en précision.
Car s’il faut voir loin, le coach reste aussi sur un discours de motivation immédiat.
« On veut toutes les ondes positives, mais une fois que le coup d’envoi sera donné dans le match d’ouverture, tout ce qui va compter, ce sont les résultats. Pour obtenir les résultats que nous voulons, cela n’arrive pas le jour du match. Ça arrive aujourd’hui. C’était hier. Demain. Ça arrive avec chaque respiration que vous prenez, comment vous vous préparez à y arriver et à faire en sorte que ces ondes positives continuent à circuler. On adorerait finir à 17 victoires – défaite, se balader en playoffs et gagner le titre, mais on ne pourra pas le faire sans se concentrer sur le moment. »
Et même en se concentrant, cela risque d’être un peu plus compliqué que cela.
La pression continue de monter du côté des Jets, et ce n’est que le mois de mai.