[TDA au Super Bowl] Jour 3 : Roger Goodell dans la place, les Eagles ouvrent leurs portes

Le compte-rendu de la troisième journée de la Super Bowl Week, c'est par ici !

De notre envoyé spécial à Phoenix

La Super Bowl Week se poursuit tranquillement en ce mercredi 8 février. Après avoir rencontré les Chiefs hier, direction l’hôtel des Eagles pour rendre visite aux champions NFC. Au programme également, la traditionnelle conférence de presse du commissionnaire de la NFL Roger Goodell, qui s’exprime chaque année avant le Super Bowl pour parler des grands sujets ayant marqué la saison.

Good(ell) Morning

C’est justement avec le patron de la NFL qu’on commence notre journée. Au troisième étage du Media Center dans le centre de Phoenix, Mr. Goodell est attendu aux alentours de midi. On décide néanmoins de rejoindre assez tôt la salle de presse AB (la plus grande du bâtiment) car on sent qu’il y aura du monde. Idée lumineuse, parce que déjà ça nous permet d’avoir une bonne place pour la conférence, et ensuite de prendre en toute tranquillité quelques photos sympas du Vince Lombardi Trophy.

La suite, c’est une session de questions – réponses avec Roger Goodell qui dure une quarantaine de minutes environ, avec de nombreux thèmes abordés : le protocole commotion, le niveau de l’arbitrage, la trop faible représentation de personnes de couleur sur les postes à responsabilités… autant de sujets qu’on peut considérer comme sensibles dans l’univers NFL. D’autres questions permettent néanmoins de détendre un peu l’atmosphère, comme celles concernant le développement de la ligue à l’international, ou celle posée par une gamine voulant savoir auprès de Goodell ce que ça fait d’être sifflé tous les ans à la Draft. La mère des frères Kelce – également présente – profite elle de l’occasion pour inviter le commissionnaire dans le podcast de ses deux garçons « New Heights ».

Fly with the Eagles

Une fois la conférence de presse de Roger Goodell terminée, c’est au tour des dirigeants de l’association des joueurs (NFLPA) de faire leur apparition, avec le président JC Tretter et le directeur DeMaurice Smith. Mais on n’a pas le temps d’y assister car la navette pour rejoindre l’hôtel des Eagles part bientôt. La session média avec l’équipe de Philadelphie n’est prévue qu’à 16h mais le départ est fixé à 14h15, le camp de base des champions NFC étant situé à l’extérieur de Downtown Phoenix.

Dans le bus, on a l’occasion de discuter un peu avec des confrères US qui se demandent comment un Français peut tomber amoureux d’un sport comme le foot américain tout seul dans son coin. C’est un peu avant 15h qu’on débarque chez les Eagles, ce qui nous laisse encore une fois le temps de bien prendre nos marques. Il y a trois salles différentes pour les médias : une première réservée à la conférence de presse du coach Nick Sirianni puis du quarterback Jalen Hurts, une seconde avec 28 tables rondes où vont s’installer les joueurs (2-3 par table) avec les journalistes, et une troisième avec dix podiums pour les dix joueurs majeurs des Eagles.

Même si c’est globalement la foire, c’est l’occasion rêvée pour choper des déclarations, faire des photos et autres vidéos. On a cependant des sueurs froides lorsqu’on se rend compte que Twitter connaît un gros bug et qu’aucun de nos tweets ne peut être publié. Heureusement, tout se règle assez vite au pays d’Elon Musk et on peut faire notre travail correctement. Parmi les joueurs qui nous intéressent en priorité : les deux receveurs DeVonta Smith et A.J. Brown, et notamment leur relation sur comme en dehors du terrain. Le second se montre particulièrement cordial, souriant et accessible. Toujours agréable pour un journaliste. Ensuite on fait également un tour chez Darius Slay, Jason Kelce, Brandon Graham et quelques autres.

Les déclarations enregistrées et les 45 minutes d’accès dépassées, c’est déjà l’heure de retourner dans le bus du retour. Il est alors 17h30. Et à 17h30 au mois de février à Phoenix, c’est l’occasion parfaite pour apprécier la skyline de la ville et le Pic Piestewa sous un joli soleil couchant. Bref, l’Arizona dans toute sa splendeur.

Quelque part, c’est aussi pour ça qu’on a fait le déplacement.

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