Green Bay Packers (6-8) – Los Angeles Rams (4-10) : 24-12
La défense des Packers n’a pas toujours brillé cette saison, mais cette fois, elle a été décisive. Les Rams n’ont gagné que 156 yards lundi soir, et Baker Mayfield (12/21, 111 yards, 1 TD, 1 int) s’est retrouvé constamment sous pression (5 sacks).
S’ils se sont accrochés pendant une mi-temps, les Rams n’ont donc jamais vraiment pu inquiéter Green Bay, qui n’a d’ailleurs jamais été mené de tout le match dans le froid de son stade.
Les Packers ont fait la différence en marquant deux touchdowns sur leurs deux premières possessions du troisième quart-temps. De quoi mener 24-6 et ne plus jamais être inquiété.
Aaron Rodgers distribue
Ce n’est plus la machine qu’elle a été, mais l’attaque des Packers va un peu mieux. Aaron Rodgers (22/30, 229 yards, 1 TD, 1 int) a distribué le ballon à huit cibles différentes, et cinq joueurs ont capté au moins trois passes. Une attaque équilibrée, avec 35 courses pour 30 passes. Aaron Jones (17 courses, 90 yards – 4 rec, 36 yards, 1 TD) et A.J. Dillon (11 courses, 36 yards, 2 TDs) ont donc aussi largement contribué.
Après un field goal pour débuter, Rodgers a lancé une interception qui aurait pu laisser planer un doute. Mais le sentiment a été rapidement effacé par un touchdown de Dillon (10-3). À la pause, le score est de 10-6, et Green Bay aura donc creusé l’écart en marquant deux fois au retour des vestiaires. Il faut attendre la toute fin du troisième quart pour que Los Angeles trouve la end zone, avec une connexion de Mayfield pour Tyler Hibgee (24-12, XP manqué). Pas de quoi inquiéter les locaux, qui interceptent même Mayfield en fin de match.
Mathématiquement, les Packers gardent un léger espoir de playoffs. Pour les Rams, la saison cauchemar continue. Pire, ils égalent les Broncos de 1999 pour le plus grand nombre de défaites d’un champion en titre. Et malheureusement pour eux, ils semblent destinés à battre ce record dans les semaines à venir. Denver avait au moins l’excuse de la retraite de John Elway…