Packers – Jets (10-27) : le long calvaire d’Aaron Rodgers

Green Bay Packers (3-3) – New York Jets (4-2) : 10-27

Entre une équipe des Packers favorite « sur le papier » mais en plein doute et une équipe des Jets en pleine confiance, l’affiche s’annonçait serrée. Et dans ce duel entre deux escouades aux dynamiques différentes, ce sont les Jets qui sont sortis vainqueurs.

La défense des Jets doit d’abord être mise en lumière, puisqu’elle a fait vivre un calvaire à Aaron Rodgers (26/41, 246 yards, 1 TD). Le double MVP en titre n’a pas confiance en ses receveurs, il est abandonné par sa ligne et par le playcalling. C’est trop même pour un joueur d’un tel talent. Quinnen Williams (2 sacks) et Sauce Gardner (2 passes défendues) incarnent cette domination, avec une performance qui fait rentrer cette escouade dans les meilleures de la ligue.

L’équipe spéciale a également fait le travail avec un touchdown sur un punt bloqué, alors que l’attaque a vécu par séquence. Invisible en première mi-temps, dans le sillage d’un Zach Wilson (10/18, 110 yards) discret, elle a surtout pu compter sur un Breece Hall (121 yards, 1 TD) de gala et un Michael Carter (41 yards) attentiste, instaurant une domination au sol précieuse.

Avec cette victoire, New York peut rêver playoffs, ce qui n’est pas arrivé depuis 10 ans. Pour Green Bay, il va falloir être fort mentalement pour se remettre de deux défaites d’affilées contre les équipes de New York.

D-Fense !

Si vous aimez le jeu offensif et flamboyant, la première mi-temps n’est pas pour vous. Six punts pour commencer, deux field goals manqués pour autant de réussi dans ce premier acte, les défenses sont dominantes (3-3).

La principale raison est simple : les lignes défensives marchent sur les lignes offensives, et les quarterbacks ne sont pas dans le match. Pas de solutions, et des coachs un peu perdu sur les appels de jeu. Heureusement, le match va s’emballer dans le second acte. L’approche tactique des Packers interrogent notamment avec une sous-utilisation du jeu de course, ne permettant pas à A.J. Dillon (52 yards) et Aaron Jones (44 yards) de se montrer.

New York on fire !

Lorsque New York se réveille, ça se voit. Zach Wilson trouve Corey Davis pour permettre à Braxton berrios de marquer le touchdown au sol. Quelques minutes plus tard, Will Parks retourne un punt bloqué pour touchdown (3-17). Les hommes de Robert Saleh réussissent tout ce qu’ils tentent.

Green Bay va croire revenir dans le match l’espace de quelques minutes, avec un touchdown de Allen Lazard (10-17). Mais c’est plus un baroud d’honneur qu’un retour en grâce, puisque les Jets vont tuer le spectacle très vite.

La stratégie est claire : du sol, du sol et encore du sol. Breece Hall en tête d’affiche, ce dernier marquant le touchdown de la victoire avec une course de 34 yards (10-24). Un field goal viendra parachever la démonstration de New York, qui peut voir l’avenir avec confiance après une performance XXL au Lambeau field.