Je n’ai pas subi les effets des commotions cérébrales, sauf quand j’ai subi les effets des commotions cérébrales. C’est en substance ce qu’a avoué Joe Burrow dans le Colin Cowherd Podcast.
Interrogé sur le sujet des blessures à la tête, le quarterback des Bengals a fait un drôle de constat.
« Il m’est arrivé parfois de ne pas me souvenir de la seconde mi-temps, ou je ne me souviens pas du match entier. Ou je sais que j’étais un peu étourdi après un certain moment. Mais rien sur le long terme. »
Ne plus se souvenir de morceaux de matchs ou de matchs entier semble pourtant être la définition même d’un problème sur le long terme.
Mais comme Tom Brady, Burrow semble considérer que les commotions cérébrales font partie du jeu, comme n’importe quelle autre blessure. L’argumentaire est d’ailleurs quasiment identique, ce qui montre que l’état d’esprit de Brady n’est pas réservé à l’ancienne école, mais qu’il est surtout martelé à tous les joueurs.
« Il y aura des blessures à la tête. Il y aura des déchirures des ligaments croisés. Il aura des bras cassés. C’est notre sport. C’est la vie que nous menons. Et nous sommes très bien payés pour ça. Quand nous allons jouer, nous savons dans quoi nous nous embarquons. »
Dans l’émission, Burrow a expliqué qu’il a subi au moins une commotion cérébrale dans sa carrière.