L’actu chaude
[Top 50] #7 : Travis Kelce, la constance incarnée
David DeCastro fataliste
La NFL est un monde sans pitié. David DeCastro (G) en a fait l’amère expérience il y a quelques jours suite à son départ de Pittsburgh après 9 ans de bons et loyaux services. La raison ? Un problème chronique à la cheville qui nécessitera une opération. Pourtant, la franchise de Pennsylvanie a étonnamment décrit la situation comme une blessure non liée au football. Cela ne surprend guère le principal intéressé.
« Les propriétaires sont milliardaires pour une raison », a déclaré DeCastro à Jim Colony de 93.7 The Fan Pittsburgh.
La justification utilisée isole ainsi les Steelers de toute autre responsabilité financière envers son ancien joueur. Elle couvre également les traces qui pourraient conduire à une violation des règles de déclaration des blessures. DeCastro affirmant de son côté qu’il a trainé cette lésion tout au long de la saison. Une affaire qui pourrait prendre une autre tournure et pénaliser l’équipe si le garde maintient cette version et si la ligue décide de se pencher sur cette affaire.
Le contrat rookie de Kyler Murray est une bonne affaire pour Steve Keim
Kyler Murray (QB) entame sa 3e saison dans la ligue et ne coûtera que 9,76 millions de dollars à son équipe en 2021 grâce à son contrat rookie. Une aubaine pour un franchise quarterback et un atout selon son manager général, Steve Keim, qui compte bien profiter de la situation.
« Aujourd’hui, avec un gars comme Kyler Murray, la chose qui est si excitante pour moi, c’est d’avoir l’opportunité de construire autour d’un jeune joueur, un gars avec lequel vous pouvez grandir en tant qu’organisation et en tant qu’équipe », a déclaré Keim. « Et il y a différentes choses que vous pouvez faire, surtout avec un contrat rookie, par opposition à un vétéran qui occupe une part considérable de votre plafond salarial. »
Mais après cette année, Murray pourra déjà négocier un nouveau contrat. Les Cardinals ont donc besoin de gagner maintenant, la bonne affaire ne pourrait pas durer trop longtemps.
Une question de temps pour un retour des anciennes tenues à Tampa Bay
La décision prise jeudi par la ligue d’abandonner la règle du casque unique a ravi une grande partie des fans. Tout le monde s’est prêté au jeu des pronostics quant aux équipes qui pourraient succomber à la tentation pour l’associer à une tenue rétro. Cette « folie » n’a pas échapper à la Floride où les supporters de Tampa Bay espèrent un retour de la version « creamsicle », portée de 1976 à 1995. Une possibilité qui a déjà été évoquée par le directeur des opérations des Buccaneers, Brian Ford.
« C’est très important pour notre base de fans, ainsi que pour la famille Glazer et toute notre organisation », a déclaré Ford, via Joey Knight du Tampa Bay Times. « Nous aimons nous remémorer les souvenirs, passer de la musique des années 70 et 80, sortir les gros pompons et le creamsicle. Donc ce n’est pas une question de si, mais de quand, et nous vous tiendrons au courant. »
Mais cela ne sera pas dans l’immédiat. Bien que les équipes aient jusqu’au 31 juillet pour adopter un deuxième casque pour 2022, il est trop tard pour soumettre à la ligue un changement d’uniforme pour cette même saison. Ainsi, à moins que les Bucs ne veuillent porter leur casque « Bucco Bruce » avec l’une de leurs configurations actuelles, il faudra attendre au plus tôt 2023 pour voir l’équipe revêtir leur ancienne tenue complète.
Pas de prolongation dans l’immédiat pour Baker Mayfield
L’agent de Baker Mayfield (QB), Jack Mills, a récemment prédit que son client et les Browns se mettraient d’accord sur une prolongation de contrat cet été. Cela pourrait prendre plus de temps, même si à ce stade, Cleveland et Mayfield n’ont aucun doute sur le fait qu’un accord sera conclu. Selon Mary Kay Cabot de Cleveland.com, les deux camps n’ont même pas encore échangé de propositions, et elle suggère qu’un nouveau bail pourrait ne pas être signé avant fin octobre.
Pourquoi attendre la moitié de la saison ? Parce qu’après un temps d’adaptation au système du nouvel entraineur Kevin Stefanski, Mayfield était le deuxième quarterback le mieux noté par Pro Football Focus au cours des sept derniers matchs en 2020. Les deux parties s’accordent sur le fait que cette période correspond au réel niveau du joueur. En attendant la fin du mois d’octobre, les Browns auront une saison complète de données sur la façon dont Mayfield se comporte dans un système offensif qu’il maitrise complètement.
Cela laisse le temps à la franchise de se consacrer à la finalisation de pacte moins coûteux (Denzel Ward, Nick Chubb, Wyatt Teller) avant de porter toute son attention sur la situation de son numéro 6. En patientant un peu, le quarterback peut ainsi attendre les éventuelles prolongations de Josh Allen à Buffalo et Lamar Jackson à Baltimore pour négocier les bases de sa prolongation.
Sean McVay marqué par le bruit en finale de conférence 2019
L’un des matchs les plus mémorables de l’histoire récente des Rams a eu lieu le 20 janvier 2019. Il s’agissait de la finale NFC entre Rams et Saints, que Los Angeles a remporté 26-23 en prolongation. Au-delà des pénalités non sifflées et de l’importance de la rencontre, Sean McVay (HC) n’est pas près d’oublier ce match, notamment à cause du niveau sonore à l’intérieur du Superdome.
Invité du dernier épisode du podcast Flying Coach, l’entraineur en chef a expliqué à quel point le stade était bruyant cette nuit-là, comparant cela au fait d’être au premier rang d’un concert de Metallica qui ne s’arrête jamais.
« C’est de loin le match le plus bruyant auquel j’ai participé en tant qu’entraîneur », a déclaré McVay. « C’est drôle parce que nous avions joué à la Nouvelle-Orléans plus tôt dans l’année et donc nous nous sommes dit que c’était une atmosphère incroyable, mais nous avons quand même pu communiquer, annoncer certains de nos appels plus complexes et nous n’avons jamais vraiment eu l’impression que c’était un problème. Nous allions tester nos casques pendant l’échauffement et je parlais à Goff pendant qu’ils présentaient leurs gars et je me disais : ‘Bon sang, nous n’avons aucune chance de communiquer comme nous le faisions avant’. C’était comme un concert de Metallica, assis au premier rang, qui ne s’arrêtait jamais. »
Évidemment, dans une atmosphère aussi bruyante, les appels de jeu et les ajustements de l’équipe avant le snap ont été modifiés. McVay a admis qu’ils ont dû se débarrasser de beaucoup de leurs appels de jeu plus longs, trop difficiles à annoncer dans le huddle avec le vacarme incessant.
« Cela a certainement affecté notre capacité à communiquer. Nous avons dû rationaliser notre plan de jeu et éliminer une grande partie des annonces longues. C’était un ajustement, mais nos gars se sont adaptés et ont fait un excellent travail pour trouver un moyen d’y arriver. C’était certainement sans précédent en termes de bruit, c’était une atmosphère rock, c’est sûr. »
Les Rams ont tout de même trouvé le moyen de gagner, en s’imposant grâce à un field goal de de 57 yards de Greg Zuerlein. Un moment qui a fait taire la foule en un éclair.
Charles Tillman intronisé au Hall of Fame des sports de Louisiane
Avant que Charles Tillman CB) ne devienne un joueur majeur des Chicago Bears, il a fait ses classes en tant que membre du programme de football des Ragin’ Cajuns de l’université de Louisiana-Lafayette. Durant ses 4 années d’apprentissage en tant que titulaire (1999 à 2002), »Peanut » a commencé à perfectionner son mouvement caractéristique, le « Peanut Punch », mais il a également réalisé 12 interceptions, 7 récupérations de fumble, 284 plaquages et bloqué 3 punts. Tillman n’est que le huitième Ragin’ Cajun à voir son maillot retiré (n° 5).
En récompense, il a été officiellement intronisé dans la classe 2020 du Louisiana Sports Hall of Fame en compagnie de 10 sportifs, dont le Harlem Globetrotters Louis « Sweet Lou » Dunbar, le culturiste Ronnie Coleman et le joueur de NBA Kerry Kittles.
« C’est un tel honneur de faire partie du Louisiana Sports Hall of Fame avec tant de grands athlètes », a déclaré Tillman via KTBS.com
Carl Lawson peaufine son jeu de main
Carl Lawson (DE, Jets) est prêt à se battre dans les tranchées. Le défenseur des Jets s’est entraîné avec Ben Creamer, qui enseigne des méthodes de combat à mains nues au Ignition Athletic Performance Group de Mason, dans l’Ohio. Creamer a déjà travaillé avec plusieurs joueurs NFL au fil des ans, notamment Justin Houston, Carlos Dunlap et A.J. Green.
Lawson a ainsi pu montrer ses compétences au cours d’une vidéo. L’objectif de cet entraînement est d’aider les joueurs à améliorer leur vitesse et leur force en étant plus précis. Cela permet notamment aux pass rushers de contourner plus facilement les bloqueurs en les empêchant de prendre l’avantage.
https://twitter.com/dlinevids1/status/1408225758338719744
European League of Football
Semaine 2
Panthers Wroclaw (2-0) – Leipzig Kings (1-1) : 54-28
Cologne Centurions (1-1) – Barcelona Dragons (0-2) : 40-12
Stuttgart Surge (1-1) – Frankfurt Galaxy (1-1) : 20-42
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