Les Buccaneers ont été impressionnants dimanche contre les Raiders. Et ils ajouteront une corde à leur arc dans la semaine avec l’arrivée d’Antonio Brown.
Forcément, Bruce Arians a été interrogé sur le sujet lors de son point presse.
« Je pense qu’il a grandi et je crois aux secondes chances », a expliqué le coach. « Tout le monde veut dire que Tom l’a choisi. Mais Tom n’a rien eu à voir là-dedans. Jason (Licht, le GM) et moi en avons parlé pendant quelques semaines, depuis que nos gars ont subi des blessures. […] Si Antonio fait ce que je pense qu’il va faire, je pense que ça ira. »
Cela ne veut pas dire que Brown n’est pas en sursis. Accusé d’agression sexuelle, il ne fera pas long feu s’il est reconnu coupable.
« Si c’est avéré, il ne sera plus avec nous », a assuré Arians.
Brown ne semble plus risquer grand chose dans cette affaire. Les autorités n’ont pas donné suite pour cause de prescription. Quoi qu’il arrive, Brown devra se tenir à carreau. Il n’est pas là pour être le numéro un.
« C’est une assurance », précise Arians. « Quand nous n’avons pas Mike Evans et Chris Godwin, pourquoi ne pas avoir un autre Pro Bowler, disponible, dans notre prix et qui va avec tout le reste ? Nous avons des bons joueurs, mais on en a jamais trop. »
Un petit contrat
Sans surprise, les Buccaneers n’ont pas fait sauter la banque pour Brown. Selon ESPN, le montant maximum de son contrat d’un an sera de 2,5 millions de dollars. L’accord se décompose ainsi : 1 million de dollars de salaire de base, 750 000 dollars en cas de victoire au Super Bowl, puis trois primes de 250 000 dollars selon ses performances sur les réceptions, les yards et les touchdowns.
En mars, Arians assurait que Brown ne collerait pas au vestiaire des Buccaneers. Les choses changent vite en NFL.