Frank Gore (Jets) : « J’en ai marre »

A force de creuser, les Jets devraient finir par trouver du pétrole. C’est à peu près la seule manière de positiver en regardant cette équipe actuellement.

Car non seulement le niveau proposé sur le terrain est atroce, mais tout semble partir en vrille dans les coulisses. Au cours de la semaine, Gregg Williams a plus ou moins subtilement attaqué Adam Gase et les coachs offensifs. Ces derniers ont répondu… en ne marquant aucun point contre les Dolphins.

En conférence de presse, Gase a admis qu’il n’avait pas apprécié la sortie de son coordinateur défensif.

« Oui, je n’étais pas content, mais nous en avons discuté », a assuré le coach principal. « Actuellement nos joueurs font un super boulot pour essayer de corriger le tir. Tout ce que nous disons compte. Il a compris que nous devons donner le bon exemple. »

Frank Gore au bout de sa vie

Les joueurs, justement. Ce qu’ils disent compte. Et Frank Gore en avait visiblement gros sur la patate dimanche soir.

« Mais putain on ne peut pas attendre le quartrième quart-temps pour commencer à jouer bordel », a lâché le coureur au New York Post. « On ne peut pas commencer en retard dans cette ligue. »

Pas forcément connu pour ses éclats de voix, le vétéran s’est lâché.

« J’en ai marre qu’on dise « On aurait dû faire ceci ou cela » plutôt que de le faire. Je suis honnête. Je n’essaye pas de descendre notre coach, parce que c’est sur le terrain. Quand on regarde les images, on doit juste réussir nos actions. Je suis honnête. C’est dur mec. J’en suis malade », s’est-il lamenté au micro de SNY.

Et quand on lui parle de la sécurité de l’emploi d’Adam Gase, le soutien n’est pas franchement massif.

« Ce n’est pas mon choix. Je ne sais pas. Je suis ici pour faire de mon mieux pour faire ce qui est le mieux pour les jets. Comme je l’ai dit, collectivement nous devons commencer plus fort. Quand on est sur le terrain, on doit faire les choses. »

Ambiance fin du monde.