Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi 02h20
Los Angeles Rams (8-5) – Seattle Seahawks (10-3) : 28-12
Coup d’envoi dimanche à 22h
Arizona Cardinals (3-8-1) – Pittsburgh Steelers (8-5) : 17-23
New England Patriots (10-3) – Kansas City Chiefs (9-4) : 16-23
Coup d’envoi dimanche à 19h00
New Orleans Saints (10-3) – San Francisco 49ers (11-2) : 46-48
Buffalo Bills (9-4) – Baltimore Ravens (11-2) : 24-17
Atlanta Falcons (4-9) – Carolina Panthers (5-8) : 40-20
Minnesota Vikings (9-4) – Detroit Lions (3-9-1) : 20-7
Cleveland Browns (6-7) – Cincinnati Bengals (1-12) : 27-19
Coup d’envoi dimanche à 22h
Jacksonville Jaguars (4-9) – Los Angeles Chargers (5-8) : 10-45
Il n’y a pas eu match ce dimanche entre des Chargers inspirés des deux côtés du ballon et des Jaguars à l’agonie et pas loin d’être embarrassants.
Dès la première mi-temps le match semble plié. Los Angeles marque sur presque tous ses drives et de toutes les manières possibles : deux séries explosives avec des touchdowns de Melvin Gordon (12 courses, 55 yards, 1TD) et Hunter Henry (2rec; 39 yards, 1TD) après 3 et 2 actions et en moins de deux minutes, ou une série de 6 minutes de possession conclue par Derek Watt. Les Chargers ajoutent même un field goal juste avant la mi-temps pour mener 24 à 3. Car de leur côté, s’ils commencent bien avec un field goal d’entrée, les Jaguars s’effondrent ensuite avec seulement 126 yards au compteur et 6 pénalités !
A la reprise, les Chargers continuent sur leur lancée avec dès la première série un touchdown (3-31) de 84 yards d’Austin Ekeler (8 courses, 101 yards, 4rec, 112 yards, 1TD) sur une passe de Philip Rivers (16/22, 314 yards, 3TD). Jacksonville sort enfin la tête de l’eau sur la série suivante en marquant un touchdown (10-31) sur une réception de Nick O’Leary. Malheureusement pour les locaux, Philip Rivers, en cette semaine d’anniversaire, est affamé et continue son récital en trouvant Mike Williams sur une passe en profondeur de 44 yards pour le touchdown (10-38) quelques minutes après.
Jacksonville se fait humilier jusqu’au bout quand les Chargers décident de lancer Tyrod Taylor dans le 4e quart-temps et que celui-ci conduit les siens au touchdown (10-45) dès son premier drive en trouvant Virgil Green dans la end zone. Derrière, les Jaguars multiplieront les séries inoffensives et Los Angeles se contentera de gérer jusqu’à la fin. Avec cette 3e défaite de suite de plus de 17 points, les Jaguars s’enfoncent dans le bas de la ligue…
Oakland Raiders (6-7) – Tennessee Titans (8-5)
La belle histoire de Ryan Tannehill (21/27, 391 yards, 3TD, 1INT) avec les Titans continue ! Auteur d’une nouvelle bonne prestation, le quarterback des Titans a conduit les siens à la victoire. Une victoire qui leur permet de revenir à égalité avec les Texans en tête de l’AFC Sud.
Les Titans et les Raiders se sont rendus coup pour coup lors de la première période. Ce sont d’abord les Raiders qui frappent en interceptant Tannehill sur la première série du match puis en inscrivant un touchdown (7-0) trois jeux après par l’intermédiaire de DeAndre Washington (14 courses, 53 yards, 1TD) sur une course de 14 yards. La réponse des Titans ne se fait pas attendre avec Derrick Henry (18 courses, 103 yards, 2TD) qui multiplie les courses et finit par atteindre la end zone (7-7) sur une course de 12 yards. Tennessee passe même devant sur sa série suivante quand le quarterback des Titans trouve AJ Brown (5rec, 153 yards, 2TD) pour un touchdown (7-14) de 91 yards ! Mais les locaux s’accrochent à leurs adversaires et réduisent l’écart quelques actions après quand Derek Carr (25/34, 263 yards, 2TD) se connecte avec Rico Gafford sur une passe de 49 yards qui finie en touchdown (14-14). Les visiteurs repassent devant (14-21) avec le doublé pour AJ Brown mais voient une nouvelle fois les Raiders recoller tout de suite au score. Carr orchestre un superbe drive de près de 7 minutes et 14 jeux que conclut Foster Morreau pour le touchdown (21-21) à 30 secondes de la mi-temps. Les locaux peuvent en plus se réjouir de voir Ryan Succop rater un field goal de 42 yards juste avant de rentrer aux vestiaires.
Après un début de seconde mi-temps plus défensif (3 punts de suite), ce sont les Titans qui font la différence en premier avec deux drives XXL de 89 et 84 yards qui se finissent en touchdown (21-35). Le premier c’est Henry à la conclusion, le second est pour Jonnu Smith sur réception. Ce +14 est le plus gros écart du match et sera suffisamment conséquent pour empêcher les Raiders de revenir. Un écart qui augmente même en début de dernier quart quand la défense des Titans retourne un fumble pour le touchdown (21-42). En à peine 10 minutes, les visiteurs infligent un 21-0 décisif et fatal à leurs adversaires.
Après ce passage à vide, les Raiders ne parviennent pas à se relancer offensivement. De son côté, Tennessee se contentera de garder le cuir en main pour l’emporter. Avec cette défaite, les derniers espoirs d’accrocher les playoffs pour les Raiders sont quasiment nuls. En revanche, pour les Titans, cette victoire permet de se positionner en tête de l’AFC Sud, de ralentir un rival pour une place en wild-card et confirme surtout la bonne dynamique de la franchise.
Coup d’envoi dimanche à 19h00
Tampa Bay Buccaneers (6-7) – Indianapolis Colts (6-6) : 38-35
C’est sur une 4e&2 ratée mi-terrain que les espoirs de remontée des Colts se sont écrasés. Longtemps devant au score, Indianapolis a fini par craquer dans le dernier quart face aux coups de folie de Jameis Winston (33/45, 456 yards, 4TD, 3INT) et une défense de Tampa qui a su élever son niveau aux moments opportuns.
La première mi-temps est très animée du côté de Tampa Bay à l’image des deux premières séries des locaux qui se finissent par des pertes de balle : d’abord sur une interception lancée par Winston, puis sur un fumble de Ogunbowale. A chaque fois, les Colts en profitent pour marquer des points avec un touchdown lancé par Jacoby Brissett (19/36, 251 yards, 2TD) et un field goal de 50 yards pour le kicker McLaughlin (0-10). C’est à ce moment que les Buccaneers repartent de l’avant avec un drive de 70 yards et une course de quelques yards pour le quarterback local pour ramener les siens à 7-10. Tampa passe même devant au score sur sa série suivante lorsque Winston trouve Mike Evans en profondeur pour une réception-touchdown de 61 yards (14-10). A noter que le receveur se blesse sur cette action et quitte le match.
Après des échanges de punts, ce sont les Colts qui reprennent les commandes avec un touchdown au sol (14-17) de Marlon Mack (13 course,s 38 yards, 1TD). Indianapolis voit même son avance augmenter lorsque Darius Leonard intercepte le quarterback adverse et remonte 80 yards pour le touchdown (14-24). Juste avant la mi-temps, les locaux reviennent au score après un drive de 80 yards que Cameron Brate (4rec, 30 yards, 1TD) conclue dans l’endzone (21-24) mais les Colts sont très efficaces offensivement et parviennent à ajouter un field goal en tout juste 35 secondes pour mener 27 à 21 à la mi-temps.
Ce sont les Colts qui marquent de nouveau en premier. Zach Pascal est à la réception dans la end zone (21-35) pour conclure un long drive de son équipe. Une avance vite réduite puisque dès la série suivante Winston (revenu sur le terrain après être sorti le drive précédant) se connecte avec Justin Watson pour le touchdown (28-35). Comme souvent avec Tampa, le dernier quart est mouvementé. Alors que les Buccaneers reviennent à -4 (31-35) sur un field goal, l’équipe a l’opportunité de reprendre les commandes en forçant un fumble des Colts alors en Red Zone. Sauf que derrière Winston se fait de nouveau intercepter dans son propre camp… Heureusement pour Tampa, Indianapolis rate son field goal et reste donc à portée de tir des Buccaneers.
Une opportunité que ne vont pas rater les locaux sur leur série suivante avec 63 yards remontés en près de 5 minutes et surtout un Breshad Perriman à la réception dans l’endzone pour redonner l’avantage aux siens au score (38-35). Derrière Indianapolis ne parviendra pas à revenir et laisse la victoire aux Buccaneers. Une défaite qui éloigne un peu plus les espoirs de playoffs côté Colts.
New York Jets (5-8) – Miami Dolphins (3-10) : 22-21
Dans un match sans réel enjeu, ni New York ni Miami n’a réussi à lâcher les chevaux. Et comme souvent dans ces cas-là, la rencontre s’est jouée à un coup de pied. Et à ce jeu-là, les Dolphins ont inscrit plus de field goals, mais les Jets ont réussi le dernier, le plus important.
En début de match, le premier drive des Jets se conclu par un punt. Ce sera le seul de cette première période. Les trois suivants amènent des points. 16 exactement. Deux touchdowns lancés par Sam Darnold (20/36, 270 yards,2 TDs et 1 INT), d’abord pour Robbie Anderson (7 réceptions, 116 yards et 1 TD) sur 26 yards, puis pour Demaryius Thomas sur 14 unités. Entre les deux Sam Ficken marque trois points depuis la ligne des 37 yards.
Et si New York est devant au terme des 30 premières minutes, c’est parce qu’en face, Miami est incapable d’atteindre la zone d’en-but. L’attaque des Dolphins avancent sans souci, mais à trois reprises, Ryan Fitzpatrick (21/37, 245 yards, 1 INT) et les siens se retrouvent dans les 20 yards adverses, incapables de conclure. Il faut dire que la sortie prématurée de DeVante Parker sur blessures n’aide pas. Les visiteurs doivent donc se contenter de trois field goals (16-9).
Des soucis d’efficacité que Brian Flores n’arrive manifestement pas à régler dans les vestiaires. Dès le premier drive de la seconde période, le schéma se répète. Miami avance, mais ne conclu pas et se contente d’un coup de pied (16-12). La bonne nouvelle c’est que les Floridiens ferment les vannes en cette fin de match. New York n’inscrit de touchdown. Pire, les Jets subissent même des turnovers, notamment quand Sam Darnold est intercepté par Steven Parker. Du coup, même sans trouver l’en but les Dolphins repassent devant… grâce à deux nouveaux field goals (16-18). Dans un sursaut d’orgueil, les locaux inscrivent leur trois premiers points de la deuxième période à quatre minutes de la fin. A ce moment-là, les joueurs d’Adam Gase sont devant (19-18), mais Jason Sanders, le kicker de Miami est de nouveau de sorti. Cette fois, c’est depuis la ligne des 37 yards qu’il passe le coup de pied que l’on pense décisif. Il ne reste qu’une minute aux Jets et après on imagine mal l’attaque faire des miracles. Pourtant, Sam Darnold réussi à mettre son kicker en bonne position, non sans l’aide d’une interférence sur une 3e tentative. Sans trembler Sam Ficken réponds parfaitement à Jason Sanders et New York s’impose à domicile.
Houston Texans (8-5) – Denver Broncos (5-8) : 24-38
Alors qu’ils avaient sorti l’un des meilleurs matchs de leur saison face à New England, les Texans viennent de livrer l’un des pires face à Denver. Faisant passer Drew Lock (22/27, 309 yards, 3 TDs et 1 INT) pour un futur Hall of Famer. Le quarterback rookie s’est régalé dans cette rencontre. Son festival offensif commence dès le premier drive de la partie. Ses deux premières passes font 48 puis 29 yards, sa cinquième est un touchdown de 14 unités pour Noah Fant (4 réceptions, 113 yards et 1 TD).
Ce n’est que le début pour le lanceur. Avant la mi-temps, il trouve la end-zone deux fois de plus avec une passe de 8 yards pour Jeff Heuerman et une de 2 yards pour Royce Freeman. Côté Houston, la défense n’a aucune solution, mais l’attaque de Deshaun Watson (28/50, 292 yards, 1 TD, 2 INTs + 6 courses, 44 yards, 2 TDs) n’est pas mieux. Elle contribue même au score fleuve de cette première période (31-3). Après une passe, le receveur Keke Coutee se fait arracher le ballon par Kareem Jackson avant que Jeremiah Attaochu le récupère et le rende à Jackson, un ancien Texan, pour un touchdown défensif de 70 yards.
Il reste 30 minutes à jouer, mais le match est déjà plié. Vexé, Deshaun Watson livre tout de même une bien meilleure seconde période. Un touchdown de 43 yards à la passe pour DeAndre Hopkins (7 réceptions, 120 yards et 1 TD) suivi de deux touchdowns à la course pour le quarterback. C’est trop peu, trop tard. Entre temps, les Broncos ont rajouté 7 points de plus après une course de 1 yards de Lindsay (16 courses, 51 yards et 1 TD). Pour la première fois de la saison, les Broncos battent une équipe avec un bilan positif. Ils ont peut-être trouvé leur quarterback du futur. Pour les Texans en revanche, c’est un coup d’arrêt dans une division très serrée.
Green Bay Packers (10-3) – Washington Redskins (3-10) : 20-15
Jamais vraiment inquiétés à cause d’une faible attaque de Washington, mais jamais souverains, voire même moyens, les Packers auront remporté leur match de manière peu convaincante pour la suite quand on voit les prestations des autres cadors de la NFC.
La première mi-temps est à l’avantage des Packers. Green Bay a en effet rapidement mis la main sur le score avec deux touchdowns sur ses trois premiers drives (14-0). D’abord avec une course d’Aaron Jones (16 courses, 134 yards, 1 TD, 6 rec, 58 yards), puis une réception de 12 yards de Robert Tonyan. De leur côté, les Redskins sont, comme souvent cette saison, assez inoffensifs avec plusieurs punts.
Malgré tout, les visiteurs finissent par avancer en attaque lors du 2e quart avec un drive de 95 yards qu’Adrian Peterson (20 courses, 76 yards, 1TD) vient conclure au sol (14-6) ! Les Packers pensent pouvoir reprendre de l’avance quand ils atteignent les 30 yards adverses à 50 secondes de la mi-temps, mais Aaron Rodgers (18/28, 195 yards, 1TD) est sacké et perd la balle pour la rendre aux Redskins. Un turnover qui ne sera pas « bonifié » puisque, quelques secondes après, Dwayne Haskins (16/27, 170 yards, 1TD, 1INT) se fait intercepter juste avant la mi-temps… Washington peut remercier sa défense pour être encore dans le match.
A la reprise, le scénario du match est sensiblement le même. Si Green-Bay marque un field goal (17-6), son attaque est souvent ralentie par la défense des Redskins. Malheureusement pour Washington, c’est en attaque que sont les difficultés. Les visiteurs ajoutent bien un field goal (17-9), mais cela peut paraître peu pour conclure un drive de 6 minutes et Dwayne Haskins semble embêté par son pied droit.
A 5 minutes de la fin, la défense de Washington pense offrir une balle d’égalisation à son attaque en récupérant un fumble. Mais les arbitres annulent celui-ci. Derrière, Green Bay poursuit son drive et conclut avec un field goal (20-9) qui sera suffisant pour se mettre définitivement à l’abri. Les Redskins ont tout de même de quoi se consoler en fin de match quand Haskins trouve Terry McLaurin (4rec, 57 yards, 1TD) pour le touchdown (20-15, conversion à 2 point ratée) à 1 minutes de la fin. C’est un peu tard, mais les deux rookies peuvent donnent de l’espoir à leurs fans pour les saisons à venir.
Résumés par Raphaël Masmejean et Lucas Vola