Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi 02h20
San Francisco 49ers (10-1) – Green Bay Packers (8-3) : 37-8
Coup d’envoi à 22 heures
New England Patriots (10-1) – Dallas Cowboys (6-5) : 13-9
Coup d’envoi dimanche à 19h00
Cincinnati Bengals (0-11) – Pittsburgh Steelers (6-5) : 10-16
New Orleans Saints (9-2) – Carolina Panthers (5-6) : 34-31
Atlanta Falcons (3-8) – Tampa Bay Buccaneers (4-7) : 22-35
Philadelphia Eagles (5-6) – Seattle Seahawks (9-2) : 9-17
Coup d’envoi dimanche à 22h05
Tennessee Titans (6-5) – Jacksonville Jaguars (4-7): 42-20
8 minutes. C’est le temps qu’il aura fallu aux locaux pour faire basculer la rencontre. Alors que le score n’était que de 7 à 3 en faveur des Titans, ceux-ci enchaînent 3 touchdowns durant ce laps de temps dans le 3e quart. Un 28-0 qui leur permet alors de mener 35 à 3. Tennessee n’aura plus qu’à gérer tranquillement sa fin de match.
Pourtant ça n’a pas été si facile au début… Après plusieurs punts et belles actions défensives, à l’image de ce strip-sack de Yannick Ngakoue pour sauver les siens dans ses 20 yards, ce sont les Titans qui ouvrent le score en premier. Sur un drive de 73 yards, les locaux marquent un touchdown (7-0) sur une course de 21 yards de Ryan Tannehill (14/18, 259 yards, 2TD + 42 yards, 2TD au sol), qui revit du côté du Tennessee. Les Jaguars répondent sur la série suivante par un field goal (7-3) à 2 minutes de rentrer aux vestiaires. Les équipes rejoignent la mi-temps sur ce score après un nouvel échange de punt.
Au retour des vestiaires, les Titans marquent d’entrée (14-3) sur une passe de Tannehill pour Dennis Kelly. Les locaux mettent le coup de massue sur la série suivante lorsque, dès la première action, Derrick Henry (19 courses, 159 yards, 2TD) s’enfuie sur 74 yards pour le touchdown (21-3) ! Jacksonville vacille.
Quelques secondes après, les visiteurs ne vacillent plus mais sont tout simplement KO. Sur le coup d’envoi qui suit le touchdown d’Henry, le joueur des Jaguars relâche la balle et voit les Titans la récupérer. Le coureur des Titans parcoure 7 yards sur le jeu suivant pour marquer un doublé (28-3) en l’espace de 16 secondes ! Tennessee est définitivement déchaîné dans ce deuxième acte et décide d’enfoncer leur rival de division sous terre grâce à AJ Brown, qui transforme une réception en touchdown de 65 yards (35-3).
Jacksonville relève la tête sur la série suivante avec 74 yards remontés et Leonard Fournette (24 courses, 97 yards, 2TD) à la conclusion d’un touchdown qui sera ensuite bonifié par une conversion à deux points (35-11). Une embellie qui se confirme des deux côté du ballon avec un fumble récupéré pour la défense et une attaque qui ajoute un touchdown (35-17, tentative à 2pt ratée) par Fournette à 10 minutes de la fin.
C’est Ryan Tannehill qui vient calmer les ardeurs des Jaguars avec un nouveau touchdown (42-17) sur une courte course. Les visiteurs ajoutent un field goal (42-20) pour réduire l’écart mais le retard était de toute manière trop important à combler
Coup d’envoi à 19 heures
Buffalo Bills (8-3) – Denver Broncos (3-8) : 20-3
Rigueur défensive (167 yards encaissés !) et explosivité sur quelques jeux, à l’image des courses de Josh Allen (15/25, 185 yards, 2TD, 1INT + 57 yards au sol) ou des réceptions de John Brown (2rec, 39 yards, 1TD). Les semaines passent et les clés du succès des Bills sont toujours les mêmes. Denver n’aura pas pu peser offensivement pour espérer l’emporter…
Les Bills sont les premiers à marquer sur un field goal (3-0) après une belle première série offensive menée par Josh Allen sur 17 actions et 9 minutes, même si la conclusion est décevante. Derrière, Buffalo enchaîne avec un second field goal (6-0) et intercepte Brandon Allen (10/25, 82 yards, 1INT) pour empêcher celui-ci et son équipe de revenir au score. Sans être transcendant, les Bills mènent à la mi-temps avec encore une fois une défense de fer (94 yards encaissés seulement). Mais la défense de Denver leur permet de rester dans le match et d’espérer.
Buffalo démarre parfaitement sa seconde mi-temps avec un drive éclair mené par Josh Allen et conclut par un touchdown (13-0) à la réception de 18 yards de Cole Beasley. Denver trouve enfin la faille sur un field goal (13-3) après un drive de 5 minutes, illustrant bien la difficulté pour Denver de gagner chaque yard ce soir.
Cette légère avance des Bills sera suffisante dans un match où les deux défenses ont longtemps dressé des barricades, face à de faibles attaques certes, à l’image des 7 punts consécutifs en deuxième mi-temps. Néanmoins, comme souvent face aux équipes plus faibles, les Bills finissent par faire la différence sur une nouvelle passe de touchdown d’Allen pour John Brown. Cela fait 34 yards et un touchdown de la victoire (20-3) pour Buffalo.
New York Jets (4-7) – Oakland Raiders (6-5) : 34-3
Les Raiders avaient traversé tout le pays pour revenir à hauteur des Chiefs dans l’AFC Ouest. Ils repartent finalement en Californie avec beaucoup de doutes. Pour New York en revanche, le groupe est en train de se créer des certitudes, notamment en attaque. Pour la troisième fois consécutive, les Jets inscrivent 30 points ou plus. Face à Oakland, le festival démarre dès le premier drive. Un touchdown de Demaryius Thomas annulé pour une interférence offensive qui sera le seul répit des Raiders (3-3). Déçu, Sam Darnold (20/29, 315 yards, 2 TDs + 4 courses, 1 yards et 1 TD) va lui même dans la end-zone avec une course de 4 yards sur le drive suivant (10-3). C’est le premier touchdown de la partie, pas le dernier.
Le troisième quart-temps est une boucherie. La séquence est terrible pour Jon Gruden et ses hommes. Touchdown (Ryan Griffin pour 1 yard – 20-3), perte de balle après une quatrième tentative, touchdown (Robby Anderson pour 1 yard – 27-3), interception retournée pour un touchdown (Brian Poole pour 15 yards – 34-3). Les locaux marquent même 14 points en 14 secondes de jeu seulement. C’en est trop, le quatrième quart-temps n’a même pas encore commencé que Derek Carr (15/27, 127 yards, 0 TD et 1 INT) et Josh Jacobs (11 courses, 36 yards) sont mis sur le banc, préservés. On ne les reverra plus. Il faut dire que dans le froid, l’attaque des Raiders a beaucoup de mal à avancer, ralentie tant par la défense des Jets que par les drops de ses receveurs.
Le reste du match est anecdotique. Mike Glennon (4/7, 20 yards) ne fait pas mieux et Sam Darnold livre l’un des meilleurs matchs de sa saison, bien aidé par Robby Anderson (4 réceptions, 86 yards et 1 TD) et Le’Veon Bell (12 courses, 49 yards + 5 réceptions et 59 yards). La franchise new-yorkaise enchaîne en tout cas une troisième victoire d’affilée.
Chicago Bears (5-6) – New York Giants (2-9) : 19-14
Comme souvent, les Bears ont pu compter sur leur défense pour faire la différence, à l’image de cette 4e&4 stoppée sur les 35 yards de New-York à moins de deux minutes de la fin. Oui, il y a eu aussi un peu de mieux en attaque, mais vu l’adversité, ce n’était pas forcément difficile…
Après plusieurs punts échangés pour débuter le match, ce sont les Bears qui avancent les premiers en attaque. Sur un long drive de 12 actions et près de 7 minutes de possession, les Bears pensent avoir fait le plus dur. Mais encore une fois, Mitchell Trubisky (25/41, 278 yards, 1TD, 2INT) et son attaque piétinent en red zone et le quarterback se fait intercepter dans la end zone adverse par Alec Ogletree…. Ce sont les Giants qui ouvrent le score en premier sur une passe de Daniel Jones (21/36, 150 yards, 2TD) pour Kaden Smith (0-7) et New-York aura même l’occasion d’alourdir le score sur un drive démarré des 29 yards adverse (sur un retour de punt de Golden Tate) avant de voir un field goal raté par Aldrick Rosas. Mais la catastrophe ne s’arrête pas là pour les Giants, avec un nouvel échec de Rosas à deux minutes de la pause. Chicago ajoute de son côté un field goal (3-7) juste avant de rentrer aux vestiaires. New-York peut s’en vouloir en ne menant que de 4 points à la mi-temps…
Comme prévu, les Giants le regrettent en voyant Chicago passer devant dès le premier drive de la seconde mi-temps avec une passe de 32 yards de Trubisky pour Allen Robinson (6rec, 131 yards, 1TD) et le touchdown (10-7). Un avantage que les Bears agrandissent avec un field goal supplémentaire (13-7). Le match semble définitivement tourner quand Khalil Mack sack Daniel Jones et lui fait perdre le ballon dans ses 10 yards. Derrière, Trubisky n’a que 2 yards à faire à la course pour marquer le touchdown du 19 à 7 (extra-point raté). New-York se redonne tout de même espoir quand Jones réussie une jolie conversion sur 4e&18 en trouvant Golden Tate (3rec, 33 yards, 1TD) dans la end zone (19-14) à 4 minutes de la fin.
Mais la défense des locaux mettra le point final en bloquant une 4e tentative des Giants à deux minutes de la fin. Ensuite, l’attaque n’a plus qu’à poser le genou au sol pour l’emporter sur le score de 19 à 14.
Cleveland Browns (5-6) – Miami Dolphins (2-9) : 41-24
Victoire facile pour les Browns même si le scénario aurait pu être plus « calme », eux qui ont longtemps mené 28-0 avant de voir les Dolphins revenir à deux possessions d’écart dans le 3e quart. Finalement, Cleveland a su mettre le coup de boost nécessaire pour l’emporter et confirmer ainsi que ça va mieux pour eux.
Gros début de match des Browns avec deux touchdowns sur les trois premiers drives. D’abord Baker Mayfield (24/34, 327 yards, 3TD, 1INT) trouve Jarvis Landry (10rec, 148 yards, 2TD), puis il se connecte avec Odell Beckham Jr (6rec, 84 yards, 1TD) dans la end zone. Ca fait donc 14-0 pour les locaux à la fin du premier quart. Un quart-temps où les Dolphins n’auront eu la balle que 2 minutes…
Les Browns continuent leur balade offensive avec le doublé de Jarvis Landry dans le second quart-temps (21-0). La défense s’illustre également en bloquant toutes les offensives des Dolphins, avec notamment une interception sur Ryan Fitzpatrick (21/39, 214 yards, 2TD, 2INT + 45 yards et 1 TD au sol) alors dans le camps des Browns. Un turnover que l’attaque bonifie immédiatement avec une course gagnante pour Kareem Hunt. Cela fait 28-0, puis 28-3 (suite à un field goal des Dolphins) à la mi-temps pour Cleveland.
Au retour des vestiaires, une interception de Mayfield permet aux Dolphins de se « relancer » en partant du camp adverse puis en voyant Ryan Fitzpatrick trouver Mike Gesicki (3rec, 28 yards, 1TD) pour un touchdown (28-10). Le quarterback des Dolphins est d’ailleurs le symbole de cette équipe qui n’abdique pas, à l’image de son touchdown sur une course de 8 yards pour ramener les siens à 28-17. Les Dolphins sont sur un 17-0 lors des 16 dernières minutes !
Il faut attendre le 4e quart pour voir les Browns stopper l’hémorragie avec deux field goals (34-17) pour s’assurer une victoire qui aurait pu être plus aisée. C’est la défense qui met le point final en interceptant Fitzpatrick et en permettant à l’attaque de repartir du camp adverse. Derrière, Cleveland ajoute un touchdown par l’intermédiaire de Nick Chubb (21 courses, 106 yards, 1TD + 3rec, 58 yards) pour mener 41 à 17 et tuer définitivement les maigres espoirs de Miami.
L’attaque des Dolphins marquera tout de même un dernier touchdown (41-24) pour le plaisir à 50 secondes de la fin par l’intermédiaire d’Allen Hurns (4rec, 42 yards, 1TD).
Washington Redskins (2-9) – Detroit Lions (3-7-1) : 19-16
Alors que Jeff Driskel (20/33, 207 yards, 1 TD et 3 INTs) se voit déjà comme le sauveur de son équipe, celui qui va la mener au field goal de la gagne à Washington, l’histoire ne se passe pas tout à fait comme prévu. Alors qu’il ne reste qu’une minute et que le score est de 16-16, le jeune quarterback lance un ballon beaucoup trop mou que Quinton Dunbar s’empresse de récupérer. C’est la deuxième interception de la partie pour le lanceur et elle coûte le match à sa formation. Sur le drive suivant, Dwayne Haskins (13/29, 156 yards, 0 TD et 1 INT) joue juste et met son kicker dans les meilleures dispositions pour offrir la victoire aux Redskins. Dustin Hopkins, à 39 yards, ne manque pas la cible et la défense des Redskins se permet même d’intercepter une dernière fois Driskel pour clôturer ce match.
Pourtant cette victoire était presque inespérée pour les locaux. En première mi-temps, les seuls joueurs offensifs en vue sont les kickers. Il y a bien ce superbe retour de coup de pied de 91 yards de Steven Sims pour nous sortir du marasme, mais c’est le seul touchdown de cette première demi-heure (13-6). En seconde période, Detroit semble enfin aller mieux en attaque, grâce notamment à Bo Scarbrough (18 courses pour 98 yards). Un touchdown de Logan Thomas sur 12 yards et un nouveau field goal permettent même aux visiteurs de repasser devant (13-16). Trop imprécis pendant toute la partie, Dwayne Haskins n’arrive pas à faire plus qu’un field goal en trois drives. Les équipes se retrouvent alors dos à dos (16-16) à moins d’une minute de la fin avant que Driskel ne craque. Detroit s’incline donc de nouveau et confirme que cette saison 2019 et bien à oublier pour les hommes de Matt Patricia. Pour Washington en revanche, la victoire fait toujours du bien, même s’il reste encore beaucoup de travail aux Redskins pour devenir compétitif.
Résumés par Raphaël Masmejean et Lucas Vola