Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi 02h20
Atlanta Falcons (1-1) – Philadelphia Eagles (1-1) : 24-20
Coup d’envoi dimanche à 22h05
Oakland Raiders (1-1) – Kansas City Chiefs (2-0) : 10-28
Coup d’envoi dimanche à 22h25
Denver Broncos (0-2) – Chicago Bears (1-1) : 14-16
Los Angeles Rams (2-0) – New Orleans Saints (1-1) : 27-9
Coup d’envoi dimanche à 19h00
Pittsburgh Steelers (0-2) – Seattle Seahawks (2-0) : 26-28
Washington Redskins (0-2) – Dallas Cowboys (2-0) : 21-31
Green Bay Packers (2-0) – Minnesota Vikings (1-1) : 21-16
Cincinnati Bengals (0-2) – San Francisco 49ers (2-0) : 17-41
Houston Texans (1-1) – Jacksonville Jaguars (0-2) : 13-12
Baltimore Ravens (2-0) – Arizona Cardinals (0-1-1) : 23-17
Miami Dolphins (0-2) – New England Patriots (2-0) : 0-43
Soirée tranquille pour les Patriots, dont la défense a complètement étouffé l’attaque de Miami. Les Dolphins n’ont cumulé que 184 ridicules yards. Surtout, ils n’avaient que 38 yards au compteur au début du quatrième quart. La fiche de Ryan Fitzpatrick (11/21, 89 yards, 3 int) est aussi indigente que le reste de l’escouade. Au final, les locaux n’ont eu le ballon que pendant 23 minutes et Josh Rosen (7/18, 97 yards, 1 int) a fini le match.
Dans ces conditions, Tom Brady (20/28, 264 yards, 2 TDs) a eu tout son temps pour tester sa nouvelle arme. Antonio Brown (4 rec, 56 yards, 1 TD) a été trouvé trois fois sur le premier drive offensif des Patriots, bouclé par un touchdown au sol de Sony Michel (21 courses, 85 yards, 1 TD). Avec un maillot frappé du numéro 17, Brown a été envoyé au touchdown dès le second quart. Les intentions de New England étaient claires, puisque Brown a été ciblé huit fois au total, notamment dans la end zone.
Dans le troisième quart, Tom Brady a creusé l’écart lui-même en plongeant pour un touchdown (0-23). Stephone Gilmore et Jamie Collins ont ensuite intercepté Fitzpatrick et marqué dans la foulée pour faire tourner la soirée à l’humiliation. De manière assez inexplicable, les Pats’ ont même laissé Brady sur le terrain, et c’est lui qui a trouvé James White pour le touchdown du 43-0.
Tennesse Titans (1-1) – Indianapolis Colts (1-1) : 17-19
Une minute et aucun temp mort. Voilà ce qu’avait Marcus Mariota (19/28, 154 yards, 1 TD) pour faire remonter son attaque et aller chercher la victoire alors que les siens étaient menés 19 à 17. Mais le quarterback ne parvient pas à grand chose et se rate sur une 4e&2. Ballon rendu aux Colts et victoire pour Indy qui ne lâche décidément rien en ce début de saison.
Ce sont les Colts qui ouvrent le score en premier (0-7) après une belle série de 80 yards et une réception pour touchdown d’Eric Ebron. Il faut peu de temps aux Titans pour répondre avec un touchdown (7-7) à la réception de David Quessenbery. Malheureusement pour les locaux, l’attaque des Colts se débrouille bien sous les ordres de Jacoby Brissett (17/28, 146 yards, 3 TDs, 1 INT) qui fait repasser les siens devant sur une passe pour le rookie Parris Campbell. Ca fait 13 à 7 pour les Colts après un nouveau raté au pied pour Adam Vinatieri. Avant la mi-temps, la défense de Tennessee tente bien d’apporter sa part en interceptant le quarterback adverse par l’intermédiaire de Logan Ryan, mais l’attaque ne bonifie pas ce turnover et les gladiateurs rentrent aux vestiaires.
Le second acte reste dans le même registre, même si les Titans prennent l’ascendant. D’abord offensivement, avec un touchdown au sol (14-13) de Derrick Henry (15 courses, 81 yards, 1TD) puis avec un field goal (17-13). Ensuite, c’est défensivement que les Titans s’illustrent en récupérant un fumble de Brissett et en forçant plusieurs punts adverses.
Mais les Colts n’ont décidé de rien abandonner cette année et trouvent la faille offensive à cinq minutes du coup de sifflet final. Comme souvent à Indy, la lumière vient de TY Hilton (4rec, 43 yards, 1TD )qui bat Malcolm Buttler pour le touchdown (17-19). Mais les Colts se mettent en danger avec un nouvel échec de leur kicker sur l’extra point.
Avec à peine une minute à jouer et sans temps mort, les Titans et Marcus Mariota ne parviennent pas à remonter le score. Une semaine après la belle victoire à Cleveland, c’est déjà la grimace chez les Titans. Côté Colts, après une défaite en prolongation la semaine passée, l’équipe retrouve le sourire et prouve qu’elle peut se battre pour la tête de division. Le seul moment ou les Titans ont réussi à mettre le feu a donc eu lieu avant l’entrée des équipes.
A fire just erupted here on the field. The staff at Nissan Stadium handled it swiftly. pic.twitter.com/Rma8D8Q1fJ
— TURRON DAVENPORT (@TDavenport_NFL) September 15, 2019
Detroit Lions (1-0-1) – Los Angeles Chargers (1-1) : 13-10
Ce ne sont pas les occasions qui ont manqué pour les Chargers. Deux field goal ratés, avant une passe bien trop risquée balancée par Philip Rivers (21/36, 293 yards, 1 int) dans la end zone à une minute de la fin et interceptée par Darius Slay.
Darius Slay qui intercepte Philip Rivers. Les Lions l'emportent contre les Chargers ! 🦁pic.twitter.com/eHgFB2LobJ
— TDActu.com – Actu NFL (@TDActu) September 15, 2019
Les occasions n’ont en fait manqué pour personne dans ce match décousu et brouillon. Car Detroit s’en sort malgré un field goal manqué et deux interceptions de Matt Stafford (22/30, 245 yards, 2 TDs, 2 int).
Les Chargers ont frappé les premiers grâce à Austin Ekeler (17 courses, 66 yards, 1 TD), avant une réponse de Kerryon Johnson (12 courses, 41 yards – 2 rec, 47 yards, 1 TD). Tout ça dans le premier quart. Mais Detroit a manqué l’extra point, laissant les Californiens mener 7-6, puis 10-6 après un coup de pied de Ty Long.
En deuxième mi-temps, au milieu d’un festival d’erreurs, c’est Kenny Golladay (8 rec, 117 yards, 1 TD) qui a apporté la lumière avec un touchdown de 31 yards pour mettre Detroit devant. C’est à cette action que Rivers a répondu avec son interception sur sa dernière série offensive.
New-York Giants (0-2) – Buffalo bills (2-0) : 14-28
Les matchs de Giants vont-ils tous prendre la même tournure ? D’abord une ouverture du score précoce (7-0) par le talentueux Saquon Barkley (18 courses, 107 yards, 1 TD) sur le premier drive et puis des Giants qui se font progressivement dépasser au score et se contentent de lancer le cuir pour rattraper le score sans succès ?
En tout cas, cela a été encore le cas cette semaine après que les Bills soient passés de 7-0 à 7-21 avec trois séries successives où les visiteurs ont trouvé la faille. D’abord sur des courses de Josh Allen (19/30, 253 yards, 1TD) puis de Devin Singletary (6 courses, 57 yards, 1TD), et enfin sur une réception de Isaiah Mckenzie. Comme en semaine 1, la jeune défense de New-York a été dépassée dans tous les secteurs et s’est montré incapable de mettre le quarterback adverse sous pression.
Pendant ce temps, l’attaque a enchaîné les punts face à une bonne défense aérienne et suite aux mauvaises passes du vétéran Eli Manning (26/45, 250 yards, 1TD, 2INT). New-York touche même le fond en attaque avec un field goal raté et une interception lancée par Manning juste avant la mi-temps.
En seconde mi-temps, les défenses prennent le pas sur les attaques en forçant les punts. Il faut attendre le début du dernier quart pour voir un peu de mouvement offensif avec une série des Giants qui se finit en touchdown sur une réception de Jones (14-21). Mais l’espoir de retour est de courte durée avec un touchdown au sol (14-27) de Frank Gore (19 courses, 68 yards, 1TD) en réponse sur la série suivante. Un résultat d’autant plus rageant pour la défense new-yorkaise qui avait forcé les Bills au field goal mais avait redonné une chance aux Bills en se pénalisant sur le coup de pied. Quand rien ne va…
New-York ne s’en relèvera pas vraiment avec une 4e tentative ratée et une interception sur ses autres séries. Côté Buffalo, on se contente de courir pour l’emporter tranquillement.
Résumés : Alain Mattei et Raphaël Masmejean