Les Patriots avaient tenté un échange pour Antonio Brown en mars

Cela faisait un moment que Bill Belichick ciblait Antonio Brown.

Les Steelers ont récupéré un choix du troisième tour et un choix du cinquième tour pour Antonio Brown, qui est maintenant un Patriots. Pour le même résultat, ils auraient pu obtenir plus.

Selon ESPN et NFL Network, New England a tenté de récupérer le receveur dans un échange dès le mois de mars, avant qu’il ne soit envoyé chez les Raiders. À l’époque, les Patriots auraient proposé un choix du premier tour. Soucieux, et cela se comprend, de ne pas envoyer un joueur de talent chez un rival, les dirigeants de Pittsburgh auraient refusé.

Avec le recul, la bonne affaire semble donc être pour les Patriots, qui finissent par mettre la main sur le joueur six mois plus tard, sans rien verser, et sans avoir à lui garantir un énorme contrat.

Des experts pour accélérer la rupture

Les adeptes de la théorie du complot vont adorer. ESPN ajoute que Brown aurait demandé les conseils de consultants en réseaux sociaux il y a quelques jours. Son but : obtenir des conseils pour accélérer son licenciement. Un des consultants aurait avoué ne pas savoir si le joueur plaisantait ou non.

Les réseaux sociaux ont, en tout cas, joué un grand rôle dans l’affaire, puisque c’est là que Brown a mis le feu aux poudres en mettant en ligne une vidéo où il se plaignait d’une amende reçue de la part des Raiders. Selon les sources de ProFootballTalk.com, c’est cette lettre qui aurait été le véritable point de rupture pour le receveur. On est donc loin d’un plan diabolique échafaudé sur six mois par Bill Belichick. Les Patriots n’ont eu qu’à s’engouffrer dans la brèche une fois que la rupture entre Brown et Oakland était consommée.

Invité chez Tom Brady

S’il y en a un qui est heureux, c’est Tom Brady. Dimanche soir, NBC a même annoncé que le quarterback aurait proposé à Brown de s’installer chez lui en attendant de se trouver un logement en Nouvelle Angleterre.

Consulté avant la signature, Brady aurait expliqué à Robert Kraft être « à 100% derrière » la transaction, avant de retourner voir le propriétaire pour lui dire finalement être… « à un million de pour cent » en faveur de l’arrivée de l’ancien Raider.

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