(Re)Bienvenue à Independance, Kansas ! Pour la deuxième année de suite, Netflix pose ses valises à la fac d’Independance Community College, désormais surnommée la Dream U. Comme lors de la saison 3, le téléspectateur suit les aventures du truculent coach Jason Brown et des jeunes un peu paumés de l’équipe de football. Cette année, la série garde son rythme et son approche qui ont fait son succès tout en ajoutant quelques nouveautés bienvenues.
Un scénario inédit
Si vous avez regardé les trois premières saisons de Last Chance U, soyez prêts à de la nouveauté ! On ne veut pas trop en dire mais on vous assure que vous allez vivre une saison qui va vous tenir en haleine jusqu’au bout. Comme pour la saison 2, quand les caméras de Neflix étaient retournées du côté de Scuba dans le Mississipi, les différents protagonistes sont désormais célèbres et le vivent plus ou moins bien. L’université, forte de son nouveau succès, a décidé d’investir plus de moyens dans l’équipe de football, notamment avec une pelouse synthétique d’entraînement dont les Ravens de Baltimore n’ont pas voulu !
Côté protagonistes, justement, ils sont bien plus diversifiés que l’an dernier. Là où l’on voyait énormément le coach Jason Brown, son cigare et son jacuzzi, cette année, place est faite aux membres du coaching staff, aux enseignants, au commentateur radio, aux familles des joueurs… On voit toujours coach Brown et on suit quelques joueurs mais bien moins que lors des saisons précédentes ce qui permet de mieux suivre leurs progressions à chacun.
On ne change pas équipe qui gagne
Si le documentaire a su évoluer dans le bon sens pour cette saison 4 par rapport à la précédente, Last Chance U garde une construction proche de ce qui avait séduit le public les premières fois. Chaque épisode, ou quasiment, a pour point culminant le match de la semaine. La tension monte au fil des minutes jusqu’à la rencontre et les fans de football américain vivront chaque rencontre avec intérêt. Si le niveau est évidemment loin de la NFL auquel on peut être habitué, reste que la qualité des images donne encore plus envie de retrouver la ligue professionnelle en septembre.
Pour les non-initiés à ce sport, l’essentiel n’est de toute façon pas là mais dans le traitement et l’accompagnement des personnages principaux au quotidien. Leurs cours, leurs galères, leur préparation, leur passé souvent chaotique. On s’attache rapidement aux différentes personnalités avec une mention particulière pour la courageuse femme du coach Martin, obligée de vivre sur le campus avec ses trois enfants tout en essayant de reprendre les cours au cas où les choses tourneraient mal pour son mari. On n’a toujours pas retrouvé d’équivalent à Miss Wagner (saisons 1 2) et à son charisme mais en diversifiant le casting, on obtient un bon mélange de personnalités attachantes.
Un retour réussi et un final retentissant
Là où la saison 2 avait peiné à retrouver l’enthousiasme de la saison 1, ce retour à Independance ravira ceux qui avaient pu avoir un premier contact difficile avec coach Brown et sa personnalité exubérante. Sans doute parce qu’il est moins mis en avant. Ou parce que l’on s’est habitué à son caractère et que cette saison 2, avec ses péripéties, offre une nouvelle facette qu’on lui connaissait moins.
Pour ceux qui ont suivi l’actualité sur Touchdown Actu ces derniers mois, vous avez peut-être vu passer une news sur le coach Jason Brown qui peut vous « spoiler » la fin de saison. C’est le risque pour un documentaire filmé un an avant. Pour la saison en cours, ça ne changera pas grand-chose mais cela pose la question du futur de la série à dans le Kansas. Pour l’instant Netflix n’a pas communiqué sur une future suite. Ils pourraient aussi bien retourner à EMCC ou changer encore d’environnement.
On finira par les recommandations habituelles : privilégiez au maximum la version anglaise sous-titrée pour visionner les huit épisodes d’environ une heure. Tous sont disponibles sur Netflix, ainsi que les saisons précédentes. On vous encourage à regarder au moins la saison 3 avant si vous ne l’aviez pas visionnée.