Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi 01h20
Minnesota Vikings (4-3-1) – New Orleans Saints (6-1) : 20-30
Coup d’envoi à 21h
Los Angeles Rams (8-0) – Green Bay Packers (3-3-1) : 29-27
Coup d’envoi dimanche à 14h30
Jacksonville Jaguars (3-5) – Philadelphia Eagles (4-4) : 18-24
Coup d’envoi dimanche à 18h00
Carolina Panthers (5-2) – Baltimore Ravens (4-4) : 36-21
Detroit Lions (3-4) – Seattle Seahawks (4-3) : 14-28
Cincinnati Bengals (5-3) – Tampa Bay Buccaneers (3-4) : 37-34
Kansas City Chiefs (7-1) – Denver Broncos (3-5) : 30-23
Dans ce match entre deux équipes de l’AFC Ouest, Kansas City n’a jamais tremblé et enchaîne une 7e victoire en 8 matchs. Côté Broncos, la recette avait (presque) fonctionné lors de la première rencontre entre ces deux équipes cette saison. Denver avait perdu (23-27) mais avait posé des problèmes aux Chiefs. Ils avaient mis la pression sur Patrick Mahomes et abusé du jeu au sol. Alors Vance Joseph n’a pas changé sa formule pour ce match retour.
Les Broncos ont commencé ce match avec le même schéma que lors de cette semaine 4. Ils inscrivent même les premiers points de ce match après un drive de 81 yards conclu par une course de 1 yard de Phillip Lindsay (0-7). La défense aussi est de sortie avec beaucoup de bonnes actions. Mais comme il est quasiment impossible de stopper Patrick Mahomes (24/34, 303 yards, 4 TDs et 1 INT) et son attaque cette année, Denver encaisse tout de même des points. Un field goal d’abord (3-7) puis deux touchdowns. Le premier sur une réception de 9 yards de Travis Kelce (10-7) qui inscrit son 4e TD en 9 matchs contre les Broncos (6 réceptions, 79 yards et 1 TD ce dimanche). Le second, toujours dans les airs, et l’œuvre de Sammy Watkins (8 réceptions, 107 yards, 2 TDs) qui attrape une passe de 13 yards (16-7). Mais grâce à un joli touchdown lancé par Case Keenum (22/33, 261 yards, 2 TDs et 1 INT) vers Tim Patrick pour une réception de 24 yards à 5 secondes de la fin de la première mi-temps, les Broncos rentrent aux vestiaires avec beaucoup d’espoirs pour la fin de match (16-14).
Mais en deux actions au retour de la pause, Kansas City va se rendre le match facile. Patrick Mahomes continue son match parfait avec une nouvelle passe de touchdown vers Sammy Watkins sur 10 yards (23-14). La deuxième série offensive de la seconde période se termine aussi dans la end-zone adverse. Cette fois, c’est Kareem Hunt (16 courses, 50 yards et 1 TD) qui veut lui aussi se montrer. Pendant que ses amis receveurs courent de partout pour donner des solutions à son quarterback, lui s’amuse à sauter par-dessus ses adversaires. Après les Bengals la semaine dernière, ce sont cette fois les Broncos qui en font les frais. Une action spectaculaire de 23 yards qui donne encore plus d’ampleur au score (30-14).
Denver tente bien de revenir, en utilisant notamment Phillip Lindsay au sol (18 courses, 95 yards et 1 TD) mais ils ne trouvent la end-zone qu’à une seule reprise. Une passe de 4 yards vers le tight end Jeff Heuerman (30-20). Le reste est une série de perte de balle du côté de Denver avec un fumble et une interception. Les locaux finissent, eux, leur match tranquillement malgré la 6e interception lancée par Patrick Mahomes cette saison. S’ils avaient eu du mal à se défaire de leur rivaux de l’AFC Ouest lors du premiers match, les Chiefs ont parfaitement géré cette opposition. Ils enchaîneront maintenant avec la réception des Browns puis un déplacement dans l’Arizona.
New York Giants (1-7) – Washington Redskins (5-2) : 13-20
A 4 minutes de la fin, l’attaque de New York parvient à ajouter un field goal. Avec celui-ci, les locaux reviennent alors à 6-13 et peuvent encore avoir l’espoir d’arracher une prolongation. Mais sur le drive suivant, Adrian Peterson rappelle ses grandes années avec une course de 64 yards pour le touchdown ! Washington reprend le large (6-20) et arrache une victoire sans pour autant avoir été brillant.
Après un échange de punts, ce sont les Redskins qui ouvrent la marque en premier avec une passe d’Alex Smith (20/32, 178 yards, 1TD) pour Adrian Peterson (26 courses, 149 yards, 1TD) que le coureur transforme en touchdown (0-7) avec un plaquage cassé. Un avantage que Washington conserve jusqu’à la mi-temps même si son attaque n’avance plus et enchaîne les punts. Sa chance est la faiblesse de l’attaque new-yorkaise et notamment en red zone. Les Giants y ont pénétré deux fois, résultat : une interception d’Eli Manning (30/47, 316 yards, 1TD, 2INT) dans les 10 yards adverses et un field goal (3-7). Insuffisant pour menacer les Redskins pour le moment.
Au retour des vestiaires, le scénario reste sensiblement identique. Les punts s’enchaînent, les Redskins ajoutent un field goal (3-10) et New-York perd une nouvelle fois la balle sur une interception affreuse. Heureusement pour les Giants, la défense leur permet de rester dans le match lorsque Landon Collins provoque un fumble sur les 20 yards de New York et que le ballon est retourné sur les 39 yards des Redskins.
Sauf qu’encore une fois, l’attaque de New-York se rate et Evan Engram manque l’immanquable sur une 4e&3. Derrière, les visiteurs prennent un peu plus d’avance avec un nouveau field goal (3-13). Après plusieurs punts, les Giants reviennent donc à une possession d’écart lorsqu’Aldrick Rosas réussit son field goal (6-13) à 4 minutes de la fin. Le moment choisit par AP pour faire la différence et offrir la victoire aux siens sur cette course de 64 yards (6-20). New-York réduit le score à 20 secondes de la fin lorsque Manning se connecte avec Evan Engram dans la end zone (13-20). Derrière, NY tente un onside kick mais Washington récupère le cuir pour la gagne.
Pittsburgh Steelers (4-2-1) – Cleveland Browns (2-5-1) : 33-18
C’est dans le dernier quart, sur une course de 22 yards de James Conner (24 courses, 146 yards, 2TD) et un drive de plus de 5 minutes, que les Steelers ont tué le match. Avec ce touchdown, les locaux mènent alors 33-12 à deux minutes de la fin. Un match globalement maitrisé par Pittsburgh qui n’aura douté que 15 minutes.
Les Browns prennent le match par le bon bout dans le premier quart : solides en défense, opportunistes en attaque, Cleveland parvient à faire douter les Steelers. Malheureusement il manque encore un petit truc à ce groupe, et l’équipe ne mène que 0-6 à la fin du premier quart, incapable de faire la différence dans la red zone.
Le second quart voit les Steelers reprendre la main. Ils passent devant lorsque Ben Roethlisberger (24/36, 257 yards, 2TD, 1INT) trouve Antonio Brown (6 rec, 76 yards, 2TD) pour le touchdown (7-6). Puis la défense intercepte Baker Mayfield (22 courses, 180 yards, 2TD, 1INT) pour un turnover décisif. Derrière, les locaux récupèrent la balle et ne la lâchent pas avant la mi-temps avec un drive XXL de 87 yards et 16 jeux. Juste le temps pour Big Ben de réussir une passe sur 4e & 1 devant la end zone des Browns puis de trouver Brown pour le touchdown (14-6) à 8 secondes de la mi-temps.
Au retour des vestiaires, la défense des locaux confirme sa forme en forçant un safety de Cleveland (16-6). Les Browns se relancent juste derrière grâce à leur équipe spéciale, qui profite d’une erreur d’appréciation du retourneur des Steelers pour récupérer le cuir en territoire adverse. Quelques jeux après, Mayfield trouve Antonio Callaway pour le touchdown (16-12).
Une remonté de courte durée puisque sur le drive suivant James Connor s’enfuit sur 12 yards pour entrer en terre promise (23-12) et redonner un peu d’avance aux siens. Une avance amplifiée sur le drive suivant avec un field goal (26-12) et en fin de match avec le touchdown de Conner (33-12). Cleveland réduit l’écart en toute fin de match sur une réception de Seth DeValve (33-18).
Chicago Bears (4-3) – New York Jets (3-5) : 24-10
Les Jets ont fait illusion dans le dernier quart en revenant à un touchdown de leurs adversaires sur un touchdown de Chris Herndon (17-10). Mais les Bears ont calmé tout espoir sur la série suivante, avec un touchdown de Jordan Howard (22 courses, 81 yards, 1 TD) pour remettre le score à 24-10. Même privée de Khalil Mack, la défense a ensuite plié les choses en forçant Sam Darnold (14/29, 153 yards, 1 TD) à se débarrasser du ballon sur une troisième tentative, suivie d’un punt.
Des punts, les verts en ont frappé beaucoup ce dimanche. Huit au total. Décimés par les blessures, ils n’ont pas réussi de miracle face à une défense bien en place, même sans sa star. New York termine la rencontre avec 207 petits yards.
Dans ces conditions, les Bears n’ont jamais été menés. Après un field goal raté, ils ont pris l’avantage sur une action de 70 yards signée Tarik Cohen (5 courses, 40 yards – 1 rec, 70 yards, TD) à la réception sur leur seconde offensive. Un coup d’éclat au milieu de pas grand chose pendant un long moment. Il faut attendre le troisième quart pour qu’Anthony Miller ne porte le score à 14-3. Cody Parkey fait passer le tableau à 17-3 au pied au début de la dernière période avant le touchdown des Jets. Mais la réponse immédiate d’Howard et, surtout, le gros match de la défense, n’ont pas autorisé le suspense.
Sans force, Mitchell Trubisky (16/29, 220 yards, 2 TDs) n’a pas fait d’erreur. C’était l’essentiel.
Coup d’envoi dimanche à 21h
Oakland Raiders (1-6) – Indianapolis Colts (3-5) : 28-42
6 minutes, c’est à peu près le temps qu’il aura fallu aux Raiders pour perdre ce match. A égalité au score avec les Colts, l’attaque des Raiders a été forcé à punter puis a perdu un ballon dans son propre camps. A chaque fois, l’attaque d’Indianapolis puni son adversaire avec des touchdowns. Le score passe ainsi de 28-28 à 28-42 à 3 minutes de la fin. Oakland est KO et sans surprise n’aura pas le temps de s’en relever.
Les Colts entament parfaitement le match avec un drive de 11 jeux, 75 yards gagnés et près de 7 minutes utilisées. Une série qu’Andrew Luck (22/31, 239 yards, 3TD) conclue en trouvant Mo Alie-Cox pour le touchdown (0-7). Puis sur le drive suivant, Indianapolis augmente son avantage avec un field goal (0-10).
Cependant les Raiders ne sont pas encore au fond du trou, au contraire même à l’image de Derek Carr (21/28, 244 yards, 3TD + 1 TD au sol) qui sonne la révolte. Le quarterback enchaîne deux drives avec des touchdowns (14-10) : le premier en se connectant avec Seth Roberts dans l’end zone, le second en trouvant sa cible fétiche Jared Cook (7rec, 74 yards, 1TD). En l’espace de 10 minutes, Oakland a su repasser devant au score. Un avantage que les Raiders conservent en rentrant aux vestiaires même si Indianapolis se rapproche avec un nouveau field goal (14-13) d’Adam Vinatieri, qui devient alors avec 5 547 points, le meilleur marqueur de l’histoire de la NFL.
La seconde mi-temps voit les attaques repartir sur un rythme élévé et se rendre coup pour coup. Ce sont d’abord les Raiders qui tapent avec un touchdown au sol de Carr (21-13). Derrière, les Colts répondent par un drive éclair de 4 jeux et un touchdown (21-21) à la réception d’Eric Ebron. Les locaux repassent de nouveau devant au score après un nouveau drive convaincant de Carr qui envoie Brandon LaFell au touchdown (28-21).
La confiance est aussi présente côté Colts avec de suite une série qui se finit par un touchdown (28-28) de Marlon Mack (25 courses, 132 yards, 2TD). Ça fait donc 4 touchdowns de suite et l’on se dit que la défense qui arrivera à faire un stop l’emportera ce soir.
Et c’est exactement ce que va réussir la défense des Colts. D’abord en forçant un punt. Derrière l’attaque garde son rythme et voit Luck trouver Jack Doyle (6rec, 70 yards, 1TD) pour le touchdown (28-35). Mais c’est surtout lorsque Darius Leonard force Doug Martin à la perte de balle que le match tourne définitivement. En récupérant la balle sur les 26 yards d’Oakland, la défense permet à l’attaque de repartir en terrain adverse. Quelques jeux après, Mack (encore très bon ce soir) y va de son doublé (28-42). Un retard que les Raiders ne pourront combler. Oakland s’incline donc de nouveau et peu avant tout regretter de ne pas avoir de défense. Côté Colts, avec un peu d’aide en défense et surtout un jeu au sol (222 yards gagnés à la course), Indianapolis confirme que les efforts du GM vont dans le bon sens.
Arizona Cardinals (2-6) – San Francisco 49ers (1-7) : 18-15
Avec moins de 3 minutes à jouer et le drive de la victoire à aller chercher, Josh Rosen (23/40, 252 yards, 2TD, 1INT) avait l’occasion d’écrire la première belle page de sa carrière. Et le rookie n’a pas déçu en signant un drive de 12 jeux et 75 yards qu’il conclue sur une 3e tentative en trouvant Christian Kirk dans l’endzone à 30 secondes de la fin (16-15) puis son vétéran Larry Fitzgerald (8rec, 102 yards, 1TD) sur la conversion à deux points (18-15). Rosen s’offre ainsi son premier 4th comeback et la victoire.
La première mi-temps est très fermée (score de 3-5 à la MT) entre les deux rivaux de division. Les défenses ont constamment harcelées les quarterbacks adverses souvent bien délaissé par leur ligne offensive. Le meilleur exemple, c’est ce safety (0-2) provoqué par la défense de San Francisco sur Josh Rosen.
Une attaque des Cardinals en grande difficulté dans ce premier acte avec un safety encaissé, une interception lancée et 2 punts. Heureusement les Cardinals ont au moins réussi un drive avec un field goal (3-2) pour ne pas rester à 0. Côté 49ers, ce n’est pas mieux en attaque. CJ Beathard (14/28, 190 yards, 1TD) a conduit les siens à 4 punts avant d’enfin obtenir quelques yards en fin de mi-temps pour ajouter 3 points au compteur (3-5) via field goal.
Au retour des vestiaires les punts s’enchaînent sans surprise. Il faut attendre la moitié du 3e quart pour voir le premier touchdown du match. Il est l’oeuvre de Marquise Goodwin (1rec, 55 yards, 1TD) qui transforme une courte passe en gain de 55 yards pour le TD (3-12). Des 49ers qui voient leur avance augmenter avec un nouveau field goal (3-15) après un drive de près de sept minutes. Un écart de 12 points qui semble alors insurmontable pour les Cardinals à l’entrée du dernier quart.
Mais les Cardinals s’accrochent à l’image de leur rookie quarterback. Josh Rosen parvient à enchaîner les passes et finit par trouver l’éternel Larry Fitzgerald pour le premier touchdown d’Arizona (10-15). Il a même la balle de match lorsque son attaque récupère le ballon avec moins de 3 minutes à jouer grâce à un nouveau stop défensif de ses partenaires. Une occasion qu’il ne laisse pas échapper en trouvant Kirk dans l’endzone (18-15) à 30 secondes de la fin. Derrière l’attaque des 49ers ne parvient pas à arracher la prolongation et doit donc s’incliner après avoir mené quasiment tout le match.