Toutes les semaines, Patrick vous présente tous les chiffres à retenir du précédent week-end. Le voici de retour en pleine forme pour une nouvelle saison !
A y est ! Enfin ! Le grand retour de la rubrique qui étourdit tout le monde de par le nombre de chiffres, de mots connus par pas plus de 357 français et d’abréviations occultes a lieu aujourd’hui. C’est bon de tous vous retrouver même si nous devons commencer par un deuil : comme vous le savez tous, Kurt Warner, dernièrement QB des Cardinals, a décidé de raccrocher le casque et la rubrique des perfs de la semaine se sent bien orpheline… Cela dit, ne reste plus qu’aux autres QBs qu’à combler le vide que le monsieur laisse. The show must go on, comme l’a si bien chanté Moustache et son groupe de Reines… Allez zou, c’est parti :
LE QUARTERBACK DE LA SEMAINE
Un grand nom pour une grande rubrique : Tom Brady, vainqueur de 3 Superbowls et d’une saison régulière sans tache ouvre le bal. On ne l’avait pas vu à pareille fête depuis bien longtemps ; jugez plutôt : 25 passes complétées sur 35 pour un gain de 258 yards, 3 TDs et aucune interception. Soit une bien belle évaluation de 120,9. Une fois encore, on pourra objecter de la très belle fiche de Peyton Manning mais on ne la détaillera même pas car vous savez tous ce qui a disqualifié le plus vieux des deux Manning dans la course au meilleur QB de la semaine : Il a perdu !! Et il n’y a bien que les américains pour désigner meilleur celui des deux joueurs qui a perdu… Sans compter qu’en plus de ces superbes chiffres, Tom Brady a fait ce qu’il fallait pour que son équipe soit à l’abri d’un retour de Cincinnati très tôt dans le match.
LE WIDE RECEIVER DE LA SEMAINE
Partons ce coup-ci du côté de Chicago, ce qui n’est pas bien habituel pour désigner l’un des meilleurs attaquants de la semaine. Et bien ce coup-ci, tirons notre chapeau au fringuant Matt Forte, qui avec 151 yards gagnés en 7 balles captées a inscrit 2 TDs. OK, il est l’auteur d’un fumble, d’accord. Mais ça n’a pas empêché les Bears de battre les Lions de Detroit 19 à 14 donc rien à dire. Nan, rien !
LE RUNNING BACK DE LA SEMAINE
On descend maintenant d’à peu près 2000 kms et on passe de Windy City à Houston, la ville du pétrole, des dollars et d’anciennement Hakeem Olajuwon. Ha-qui ? Je vous parle là d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas vraiment connaître mais pour les curieux, ça se passait en NBA il y a une quinzaine d’années. Pour les autres, on revient directement à la NFL et à la victoire des Texans 34-24 face aux grandissimes favoris Colts. Et le bien sympathique Arian Foster n’a pas fait que regarder ses coéquipiers filer une rouste aux perdants du dernier Superbowl : 33 courses, 231 (!) yards (7 de moyenne tout de même) et 3 TDs. Si les Colts veulent retourner au Super Sunday, il va peut-être falloir qu’ils verrouillent un peu leur défense au sol parce que le gars Arian Foster, ils vont le retrouver une seconde fois au cours de la saison. Et Chris Johnson et ses Titans sont également dans la division des gens de l’Indiana. Sans compter Maurice Jones-Drew des Jaguars. Décidément, les Linebackers des Colts ont quelques nuits blanches devant eux…
LES BOMBARDIERS DE LA SEMAINE
Et pour ouvrir la saison dans la catégorie feu d’artifice, applaudissez bien fort les Titans du Tenessee. Un petit 38-13 gentiment refilé aux malheureux Raiders d’Oakland, autrefois si fiers et redoutables. Si ! Les Titans ont parcouru 345 yards dont 142 au sol par le seul Chris Johnson (attention les Colts !). Le QB Vince Young a quant à lui rendu une jolie fiche de stats de 13 passes réussies sur 17 tentées pour 154 yards gagnés et 2 TDs inscrits. Pour un total de 5 TDs soit dit en passant. Pauvres Raiders. Et pauvres futurs adversaires des Titans. La division sud de la Conférence Américaine semble extrêmement relevée et bien malin qui pourra dire qui en sortira vainqueur. Allez, nous ici on aime bien faire les malins alors on mise une piécette sur… sur… Les Texans ! Carrément !
LE CHASSEUR DE ROTULE DE LA SEMAINE
Le titre officieux mais envié chez les défenseurs de meilleur sacker de la journée de championnat revient à Mathias Kiwanuka, grand et solide gaillard de Big Blue. Big Qui ? Purée, il faut vraiment tout expliquer ici… Les Giants de New York. Qui évoluent en bleu (et gris). D’où leur surnom de Big Blue. Ca combiné au fait que le bleu est la couleur de New York et que toutes les équipes sportives de la ville évoluent dans cette couleur. La parenthèse culture étant terminée, revenons à la partie cassage de membres. Et donc le sieur Kiwanuka a sacké par 2 fois et pour un recul total de 17 yards le QB des Panthers de Carolina. Ca plus 2 QB hits (joli nom pour dire qu’il est passé à 2 doigts de 2 sacks supplémentaires), 3 placages et 1 fumble forcé. Pas mal. Il faut dire que vu le spectacle pitoyable donné par la « défense » New Yorkaise l’an passé, il avait pas vraiment le droit de faire moins !
LA DEFENSE QU’ON ATTENDAIT PAS DE LA SEMAINE
En effet, qui attendait les Seahawks de Seattle à pareille fête ? Ils ont passé 31 points à une défense des 49ers décrite comme l’une des meilleures de la ligue et n’ont laissé inscrire que 2 pauvres petits field goals à son attaque. Les habitants de San Francisco ont peut-être parcouru 204 yards dans les airs, mais seulement 49 au sol. Il est de plus compliqué de mettre des points quand votre équipe ne réussit à convertir qu’un seul 3rd down sur les 15 obtenus pendant toute la rencontre. Si les californiens ne se réveillent pas bien vite, ils risquent d’être ridicules quand on ira tous les voir à Londres en octobre. Et accessoirement de rater une accession aux playoffs qui leur semblait promise après les matchs de pré-saison. Quant à Seattle, on ne peut que leur souhaiter de répéter une telle perf défensive.
LES CAKES DE L’ETE
On repart pour New York mais cette fois-ci du côté des Jets. Ca fait vraiment plaisir de voir une équipe pareille ! Pour commencer, ils piquent Jason Taylor à Miami. Rappelons que Taylor a toujours déclaré que le chant de soutien des fans des Jets à leur équipe était « stupide »… Ensuite il y a le feuilleton Darrelle Revis, qui fait le malin tout l’été pour être payé plus et échapper au training camp. Et il gagne sur les 2 tableaux. Puis vient l’émission de « télé réalité » Hard Knocks, durant laquelle on regarde les New Yorkais s’entraîner et on écoute surtout le coach Rex Ryan et ses « fuck » tous les 3 mots. On combine tout ça avec diverses petites phrases et déclarations laissant entrevoir comment le staff et les joueurs considèrent la NFL : une cour de récré de somme toute peu d’intérêt avant le Superbowl. Superbowl qu’ils gagneront d’ailleurs cette année sans difficulté aucune. Vient ensuite l’ouverture du championnat durant laquelle les Jets jouent en dernier et… perdent lamentablement contre les grognards de Ray Lewis et des Ravens. Après bien sûr avoir déblatéré partout que les Ravens n’étaient même pas dignes d’être considérés comme des adversaires. Bref on s’est bien amusés avec eux toute l’intersaison mais pour paraphraser un journaliste New Yorkais, cette équipe est « ennuyeuse à voir jouer sauf quand ils blitzent ». Ce qui fait tout de même peu d’occases de se réjouir !
Il faut se réjouir d’avoir une équipe pareille dans notre ligue préférée ! C’est tellement bon d’avoir quelqu’un à détester !!