Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi 02h20
New England Patriots (4-2) – Kansas City Chiefs (5-1) : 43-40
Coup d’envoi à 19h
Oakland Raiders (1-5) – Seattle Seahawks (3-3) : 3-27
Minnesota Vikings (3-2-1) – Arizona Cardinals (1-5) : 27-17
Cincinnati Bengals (4-2) – Pittsburgh Steelers (3-2-1) : 21-28
Cleveland Browns (2-3-1) – Los Angeles Chargers (4-2) : 14-38
Atlanta Falcons (2-4) – Tampa Bay Buccaneers (2-3) : 34-29
Coup d’envoi dimanche à 22h
Dallas Cowboys (3-3) – Jacksonville Jaguars (3-3) : 40-7
Denver Broncos (2-4) – Los Angeles Rams (6-0) : 20-23
Les Broncos ont bien cru pouvoir créer la surprise ce soir. Menés 23 à 13 à un peu moins de cinq minutes de la fin, l’attaque de Case Keenum (25/41, 322 yards, 2TD, 1INT) est allé chercher un touchdown à 1 minute et 22 secondes du terme. Malheureusement pour eux, l’onside kick est recouvert par les Rams qui n’ont plus qu’à poser le genou au sol pour conserver leur invincibilité.
En première mi-temps, les Rams ont marqué des points sur trois de leur quatre drives : d’abord deux field goals (0-6)puis un touchdown à la course (3-13) de l’inévitable Todd Gurley (28 courses, 208 yards, 2 TD) sur une 4&1 sur les 10 yards des Broncos. A la mi-temps, le coureur des Rams en était déjà à 88 yards à la course, 17 dans les airs et 1 touchdown.
La défense des Broncos s’en est donc pas si mal sortie en limitant le nombre de touchdown adverse. En revanche pour l’attaque de Case Keenum, cette première mi-temps a été compliquée. Les Broncos ont enchaîné les punts et ont du se contenter d’un field goal seulement.
Après un échange de punt, ce sont les Rams qui marquent en premier dans cette seconde mi-temps avec une course plein centre de Gurley (3-20). Sur le drive suivant, la défense des Rams intercepte Keenum sur leurs 6 yards. Un turnover qui ne profite pas vraiment aux visiteurs puisque 3 actions plus tard, Jared Goff (14/28, 201 yards, 1INT) est intercepté à son tour.
Cette fois l’attaque de Denver peut démarrer des 20 yards adverse et forcément cela facilite la mission. Keenum se connecte avec Emmanuel Sanders (7rec, 115 yards, 1TD) pour un touchdoown de 22 yards (10-20). Les locaux reviennent même à une possession d’écart sur le drive suivant après un field goal (13-20) de Brandon McMannus.
Sur le drive suivant, les Rams répondent avec un field goal (13-23) de Cairo Santons. Un coup de pied décisif dans la victoire puis qu’il force les Broncos à marquer deux fois pour l’emporter ou revenir à égalité. Les locaux parviennent à faire une partie du chemin avec le touchdown de Demaryius Thomas en fin de match (20-23), mais ils n’ont pas le temps pour accomplir la deuxième partie.
Sans être brillant, et avec quelques lacunes défensives, les Rams continuent tout de même leur marche triomphale. Mais attention, car sur les deux derniers matchs, l’écart final se réduit… Côté Denver, l’équipe n’a pas démérité mais elle est juste moins bonne que son adversaire du soir.
Tennessee Titans (3-3) – Baltimore Ravens (4-2) : 0-21
C’est ce qu’on appelle une soirée difficile pour les Titans. Les locaux s’inclinent lourdement et sans marquer le moindre point. Une situation qui s’explique, en grande partie, par la pression constante du pass-rush des Ravens (11 sacks ce soir, record de la franchise) sur un Marcus Mariotta (10/15, 117 yards) laissé à lui même.
Baltimore débute son match avec un drive offensif XXL : 17 actions, 94 yards gagnés et 9 minutes au chrono d’utilisées ! C’est Michael Crabtree (6rec, 93 yards, 1TD) qui est à la conclusion de ce drive pour permettre aux Ravens de mener 7 à 0.
De son côté, l’attaque des Titans n’arrive à rien dans ce premier acte. Les locaux enchaînent les punts et erreurs offenvises. Une situation qui s’explique, entre autre, par un Mariotta mis sous pression comme jamais cette saison avec 6 sacks pris en une mi-temps (contre 9 sur la saison).
Les Ravens augmentent leur avance en première mi-temps avec un touchdown sur une course d’Alex Collins. Baltimore mène alors 14 à 0 en rentrant aux vestiaires et peut donner du crédit à son attaque qui réalise un incroyable 8/9 sur 3e tentative.
Baltimore démarre la seconde mi-temps comme la première avec un très bon premier drive offensif de 12 actions, 78 yards remontés, près de 8 minutes au chrono et qui se termine sur une course victorieuse de Collins (0-21).
Par la suite les deux défenses ferment la boutique. Plus rien ne passe offensivement et l’on assiste à un concours de punts avec sept punts à la suite, trois pour les Ravens et quatre pour les Titans. Une fin de match peu enthousiasmante donc mais qui illustre parfaitement les difficultés offensives de Tennessee (172 yards gagnés ce soir…).
Coup d’envoi dimanche à 19h00
Washington Redskins (3-2) – Carolina Panthers (4-2) : 23-17
Les Redskins se sont fait peur, ils ont donné l’espoir aux Panthers de revenir dans un match qui devait être plié depuis longtemps mais ont finalement resserré leur défense au moment le plus opportun : le dernier drive. Mené de 6 points avec un peu plus de 2 minutes à jouer, Carolina n’a pas su remonter le terrain et s’incline dans la capitale, plombé par un début de match très compliqué.
L’histoire de la première demie heure est incontestablement les pertes de balles de Panthers. Eux qui n’avaient perdu que 4 ballons lors des quatre premiers matchs de la saison, en ont laissé échapper trois en seulement trente minutes. Deux fumbles de la part du receveur D.J. Moore (4 réceptions, 59 yards et 2 fumbles) et une interception lancée par Cam Newton (27/40, 275 yards, 2 TDs et 1 INT). Deux de ces turnovers sont d’ailleurs causés pas une vieille connaissance de la maison : Josh Norman. Le cornerback provoque en effet un fumble (le 7e de sa carrière) après avoir mis les mains sur une passe de son ancien quarterback. Sa première interception depuis 20 matchs. Une belle réaction après son remplacement en seconde période la semaine dernière.
Mais avec toutes ses pertes de balle, difficile d’inscrire des points pour Carolina. Et il faut attendre la toute fin de la première période pour que la franchise débloque enfin son compteur. Cam Newton trouve Devin Funchess (5 réceptions, 74 yards et 1 TD) sur une passe de 23 yards. Sauf qu’avant ça, les Redskins avaient profité des pertes de balles pour prendre de l’avance. 17 points sans réponse. Deux passes de touchdowns d’Alex Smith (21/36, 163 yards et 2 TDs) pour Vernon Davis sur 22 yards puis Paul Richardson sur 2 yards, ainsi qu’un field goal. A 17-6 à la mi-temps, Washington pense avoir fait le plus dur.
Mais en seconde période, les hommes de Ron Rivera reviennent bien mieux. Surtout, ils ne perdent plus le ballon et marquent 11 points de plus. Un field goal (32 yards) ainsi qu’un touchdown de 3 yards et une conversion de Torrey Smith. Les locaux, eux, n’arrivent plus à trouver le chemin de la end-zone. Alors ils s’en remettent au pied de Dustin Hopkins, qui inscrit deux field goals (56 et 29 yards) mais aussi aux jambes d’Adrian Peterson (17 courses pour 97 yards) qui permettent d’avancer en faisant tourner le chrono. Malgré tout ça, les Panthers sont revenus à portée de tir mais n’arrivent pas à faire le hold-up. Les joueurs de Jay Gruden s’en sortent donc très bien et reprennent la tête de la NFC Est. Pendant ce temps-là, les Panthers vont devoir travailler sur ces turnovers et loupent une occasion de revenir à hauteur des Saints, au repos cette semaine, dans la NFC Sud.
New York Jets (3-3) – Indianapolis Colts (2-4) : 42-34
Nouvelle victoire pour les Jets et Sam Darnold ! Opportunistes en défense et suffisamment bons en attaque, les Jets ont fait la différence en interceptant Andrew Luck (23/43, 301 yards, 4TD, 3INT) dans le dernier quart. Un turnover qui a permis aux Jets de prendre 12 points d’avance au meilleur des moments.
Un mot pour la première mi-temps : maladresse. On compte cinq turnovers au total, si les défenses sont à féliciter, les attaques ont quand même réalisé des jeux peu inspirés par moment. Cette maladresse on la retrouve dès la 2e passe du match avec Andrew Luck qui voit le ballon rebondir sur son coureur, un défenseur des Jets et finalement être intercepté par Morris Claiborne pour un pick-6 (7-0). Sur le drive suivant, les Colts se reprennent avec un touchdown à la réception pour Marcus Johnson (7-7).
Les Jets repassent devant sur le drive suivant grâce à un field goal (10-7) avant de voir les Colts prendre la main. D’abord, en revenant à égalité sur un field goal (10-10) consécutif à une interception de Malik Hooker. Puis Darius Leonard force un fumble et permet aux Colts de partir une nouvelle fois dans le terrain des Jets. Mais là encore la défense New-Yorkaise résiste bien en ne prenant qu’un field goal (10-13) et permet à l’équipe de ne pas couler.
En 2e quart, c’est la défense des Jets qui continue à faire la différence en forçant un fumble du coureur des Colts. Sam Darnold (24/30, 280 yards, 2TD, 1INT) en profite alors pour trouver Terrell Pryor pour le touchdown (17-13). Un nouveau turnover provoqué (interception) par la défense permet aux Jets de partir sur leur drive suivant depuis les 27 yards des Colts. New-York ajoute alors un field goal (20-13) puis un second juste avant la mi-temps (23-13).
Au retour des vestiaires, les Jets pensent faire le trou avec un nouveau touchdown (30-13). Cette fois Darnold trouve Chris Herndorn en terre promise. L’écart semble trop important à ce moment du match, mais les Colts parviennent tout de même à se rapprocher en marquant deux touchdowns : d’abord par Eric Ebron puis par Erik Swoope. Les Jets gardent tout de même la distance avec deux fields goals (36-27).
C’est finalement en défense que la différence va se faire. Les Jets interceptent une 3e fois le quarterback des Colts. Un turnover bonifié par un nouveau field goal (39-27 ). Sur le drive suivant des Colts, la défense des verts et blanc force une 4e tentative ratée dans le camps d’Indianapolis. Une nouvelle fois l’attaque de Darnold repart dans de bonnes conditions et ajoute un field goal (42-27).
Mais les Colts et Luck n’abdiquent pas. A un peu moins de deux minutes de la fin, Chester Rogers conclue un drive de 63 yards et deux minutes avec une réception pour le touchdown (42-34). Malheureusement pour eux, New-York mange le chrono en posant le genou au sol sur les deux dernières minutes.
Houston Texans (3-3) – Buffalo Bills (2-4) : 20-13
Il reste un peu moins de deux minutes à jouer et les Bills ont la balle pour tenter de l’emporter (score de 13-13). Sauf qu’encore une fois le pauvre Nathan Peterman coûte la victoire à son équipe… Entré pour remplacer un Josh Allen blessé, le quarterback lance un pick-6 dans les derniers instants du match. Buffalo est alors mené 20 à 13 et la défaite est inévitable.
Dans une première mi-temps peu animée, les Texans peuvent remercier en particulier leur équipe spéciale, auteure de deux turnovers décisifs. Le premier en forçant le retourneur des Bills à lâcher le cuir sur un punt. Derrière, Deshaun Watson (15/25, 177 yards, 1TD, 2INT) trouve Deandre Hopkins (5rec, 63 yards, 1TD) pour le touchdown (7-0). Le second en bloquant le punt des Bills. Encore une fois l’attaque en profite en ajoutant quelques points avec un field goal (10-0).
Et l’attaque des Texans en avait bien besoin car elle n’a su marquer des points que sur ces drives là. Un état qu’illustre la passe interceptée de Watson juste avant la mi-temps. Côté Bills, Josh Allen (10/17, 84 yards) n’a pas réussi à mener les siens au moindre point. Pire, l’attaque n’a même pas gagné 100 yards dans cette première mi-temps.
En seconde mi-temps, Watson est en grande difficulté, en partie à cause de sa ligne offensive. Auteur d’une interception sur le premier drive, Watson relance idéalement l’attaque des Bills qui enchaîne avec un field goal (10-3). Les Bills se rapprochent un peu plus avec un nouveau field goal sur leur drive suivant (10-6), un drive où Josh Allen se blesse au poignet.
Une nouvelle perte de balle du quarterback des Texans place l’attaque des Bills en position avancée sur le terrain. Et c’est Nathan Peterman (6/12, 61 yards, 1TD, 2INT) qui conduit ce nouveau drive pour remplacer Allen. Nathan P réussit un drive parfait et trouve Zay Jones dans la end zone (10-13) pour donner l’avantage au score aux Bills pour la première fois du match.
A moins de deux minutes de la fin, l’attaque des Texans parvient enfin à marquer des points avec un field goal (13-13). Mais c’est la défense de Houston qui fait la différence par l’intermédiaire de Jonathan Joseph qui intercepte Peterman et file au touchdown (20-13). Le quarterback lancera une dernière interception (malchanceuse) avant la fin du match.
Miami Dolphins (4-2) – Chicago Bears (3-2) : 31-28
Kenyan Drake peut remercier Cody Parker, le kicker de Chicago. Ce match est monté crescendo. Après une première période moyenne, une deuxième demie-heure beaucoup plus spectaculaire, la rencontre s’est terminée par une prolongation complétement folle. D’abord Kenyan Drake est responsable d’un fumble alors qu’il est sur la ligne des un yard adverse et qu’un touchdown met fin au match. Ensuite, c’est Chicago qui pense avoir fait le plus dur. Les Bears remontent tout le terrain après ce cadeau improbable du coureur adverse. Mais le kicker ne réussit pas son coup de pied de 53 yards qui aurait lui aussi mis fin à la partie. À croire que les deux franchises veulent un nouveau match nul cette saison. Une issue évitée à la toute fin de la prolongation quand Jason Sanders, lui, ne loupe pas l’occasion de mettre fin à tout ça avec un field goal de 47 yards.
Dix dernières minutes de folie qui était impensable à la fin de la première période tant les deux premiers quart-temps sont moroses. Chicago a du mal à se remettre dans la compétition après une semaine de repos et Miami n’avance pas beaucoup en attaque. Seul lueur, un touchdown du tight end, Nick O’Leary, qui ouvre le score sur une passe de 5 yards de… Brock Osweiler (28/44, 380 yards,3 TDs et 2 INTs). L’habituel lanceur, Ryan Tannehill, ayant été annoncé absent seulement quelques minutes avant le début de match, c’est bien l’ancien Bronco qui mène l’attaque (7-0).
Au retour des vestiaires en revanche, tout s’embrasse. Les Bears ont mis la machine en route tel un moteur diesel qui finit par fonctionner à plein régime. Résultat trois touchdowns sur les trois première possessions. D’abord une passe d’un bon Mitchell Trubisky (22/31, 316 yards, 3 TDs et 1 INT) pour Trey Burton sur 9 yards, puis pour Allen Robinson (5 réceptions pour 64 yards) sur 12 yards et enfin une course 21 yards d’un Tarik Cohen encore une fois insaisissable ce soir (5 courses, 31 yards, 1 TD, 7 réceptions, 90 yards). A la fin du troisième quart-temps, les Dolphins sont menés de 8 points (21-13) et ce sont eux qui vont jouer le rôle du chasseur dans le dernier quart d’heure. Et c’est Albert Wilson (6 réceptions, 155 yards et 2 TDs) qui va viser juste.
D’abord, le receveur égalise sur un touchdown de 43 yards. Chicago réponds alors en inscrivant 7 points par voie aérienne et par le biais d’Anthony Miller sur une réception 29 yards. L’ancien Chief se charge ensuite de nouveau de mettre les deux franchises à égalité, avec cette fois une réceptions de touchdown de 75 yards. La suite, c’est une prolongation qui pars dans tous les sens et une nouvelle victoire des Dolphins à domicile qui vont tranquillement attendre le score des Patriots face aux Chiefs. On notera dans ce match les belles performances des deux joueurs : Frank Gore qui enregistre le premier match à plus de 100 yards de sa saison (15 courses et 101 yards) et Taylor Gabriel (5 réceptions et 110 yards).
Résumés par : Raphaël Masmejean et Lucas Vola