Quatre matchs, c’est déjà le quart de la saison NFL. L’occasion de faire un point d’étape sur la course aux différents trophées.
MVP : Patrick Mahones (Chiefs)
Entre Jared Goff et Patrick Mahomes, c’est pile ou face, mais il faut bien en choisir un. Il avait montré de belles promesses la saison dernière face à Denver. Mais cette saison, pleinement intronisé quarterback titulaire des Chiefs, Mahones marche sur l’eau et son équipe avec lui. Les stats parlent pour lui : 1200 yards à la passe (à 65.2 % de réussite à la passe), 14 touchdowns, aucune interception et 126,5 d’évaluation. Sur la grande scène du Monday Night Football, Mahones a réalisé un dernier quart temps démoniaque pour faire plier Denver et réussir un comeback prodigieux. Il a tout ce qu’il faut pour être un crack et semble le prouver match après match.
Le plus dur va être de tenir le rythme.
Mentions : Jared Goff (LA Rams), Drew Brees (Saints)
Joueur offensif : Alvin Kamara (Saints)
Où va s’arrêter Kamara ? Rookie offensif l’année dernière, l’homme à tout faire des Saints a explosé aux yeux de tous. En l’absence de son compère Mark Ingram, il était attendu au tournant et il répond plus que présent. Avec son profil hybride (sol + air), il fait des dégâts dans toutes les défenses, qui ne trouvent pas de solutions pour stopper le phénomène venu de Louisiane. En 4 matchs, il a accumulé 275 yards au sol (5 touchdowns) et 336 yards à la réception (1 touchdown). Il est à cette occasion le premier joueur dans l’histoire de la NFL à atteindre le plateau des 1000 yards au sol et 1000 yards à la réception lors de ces 20 premiers matchs en carrière.
Mentions : Todd Gurley (LA Rams), Michael Thomas (Saints)
Joueur défensif : Khalil Mack (Bears)
Comment transformer une équipe ? Mack a quitté Oakland pour Chicago juste avant le début de la saison. Choix plus que gagnant après ce premier quart de saison. Dès son premier match contre Green Bay, il a mis sa grosse empreinte sur la défense des Bears et surtout sur le quarterback adverse ! Quand Mack est sur le terrain, la défense règne et l’attaque adverse souffre. Mack a enregistré un fumble forcé à chacune de ses rencontres ainsi qu’au moins un sack (5 au total). On ajoute à cela 2 passes contrées et une interception retournée en touchdown. La tornade Mack ne fait que commencer !
Mentions : DeMarcus Lawrence (Cowboys), JJ Watt (Texans)
Rookie offensif : Calvin Ridley (Falcons)
Sur le premier match, on ne l’a pas vu. Mais par la suite, on l’a vu et les défenses adverses s’en souviennent encore ! Avec déjà 6 touchdowns inscrits pour 15 réceptions et 264 yards, le rapport qualité/prix est plus que bon. Son match contre la Nouvelle Orléans donne toujours des maux de têtes à PJ Williams et Ken Crawley, qui ont pris des courants d’air pendant toute la partie. Avec trois grosses performances à domicile, Ridley va être testé à et en extérieur pour voir si les qualités sont toujours là. Il n’y a pas de raisons pour qu’elles restent confinées à Atlanta.
Mentions : Saquon Barkley (Giants)
Rookie défensif : Darius Leonard (Colts)
La production est immédiate dans la défense des Colts pour Leonard. Sélectionné au 2e tour, le linebacker ne ménage pas ses efforts et plaque à tour de bras au cours de ses quatre premiers matchs. Meilleur plaqueur de la ligue avec 54 unités, on ajoute à cela 7 plaquages offensifs, 4 sacks, 1 fumble forcé et 2 passes contrées. Certes, le bilan d’Indianapolis n’est pas glorieux mais Leonard ne peut pas tout faire tout seul et il fait le maximum qu’il peut faire, c’est à dire plaquer et stopper l’adversaire.
Mentions : Denzel Ward (Browns)
Comeback : JJ Watt (Texans) et Andrew Luck (Colts)
Il est de retour ! Après deux saisons gâchées par les blessures, le 3 fois meilleur défenseur de la ligue semble retrouver son niveau. En seulement 4 rencontres, les lignes offensives souffrent face à Watt qui a déjà croqué le quarterback à 5 reprises, a provoqué 4 fumbles et fait 6 plaquages offensifs. Pour remettre Houston sur les bons rails, il faudra plus qu’un Watt en mode MVP mais un Watt qui retrouve son niveau passé va enlever une belle épine du pied à sa franchise.
Impossible tout de même d’oublier qu’Andrew Luck revient de deux saisons quasiment blanches. Lui aussi mérite ce trophée. S’il n’est peut-être pas encore à 100% de la puissance de son bras, le quatrième match a montré qu’il peut porter l’attaque quasiment à lui seul et même assurer une remontée en toute fin de match. C’est tout Indianapolis qui peut être rassuré, le patron est de retour.
Entraineur : Matt Nagy (Bears)
Un entraineur ne fait pas tout mais c’est un véritable tour complet qu’a effectué Chicago en quelques mois. Après une saison plus que compliquée avec un bilan de 5 victoires et 11 défaites, les Bears confient les clés du camion à Matt Nagy qui arrive de Kansas City. Cette équipe pouvait être à 4-0 sans un exploit dont seul Aaron Rodgers a le secret. Les Bears sont bons en défense mais sont aussi bons en attaque. Avec un bilan de 3-1, ils sont en tête de la division Nord et montrent qu’il faudra compter avec eux pour la suite de la saison.