La NFL va s’installer à Las Vegas, grâce notamment à 750 millions de dollars d’argent public. Une somme qui va être récoltée grâce à une taxe hôtelière.
Un symbole de la politique de la NFL en matière de stades. Le mot d’ordre : faire cracher beaucoup d’argent aux autorités locales. Sinon…
ESPN a sorti la calculatrice. Sur les 21 derniers stades construits dans la ligue, 6,7 milliards de dollars d’argent public ont été apportés.
Pour les 16 enceintes finalisées sur la période 2000-2020, le total est de 5 milliards.
Entre 1997 et 1999, 873 millions ont été versés aux Redskins, Buccaneers, Ravens, Browns et Titans.
Deux exceptions
Pour les rénovations aussi, les villes payent. 262 millions pour celle du stade des Chiefs en 2011, 557 millions répartis entre les Bears et Packers pour des retouches dans leurs maisons respectives.
Les deux seules exceptions : le MetLife Stadium de New York et le projet en cours à Los Angeles, qui sont totalement financés avec de l’argent privé. Peut-être parce que les deux villes sont largement assez importantes pour assurer un investissement rentable.
Une flambée qui pose forcément des questions sur l’utilisation de l’argent du contribuable. Une question qui ne devrait plus trop se poser dans les années à venir, puisque les principales équipes en difficulté avec leur stade ont désormais toutes changé d’adresse.
À moins que Buffalo et son stade de 44 ans ne soit le prochain dossier ? Pour le moment, la franchise est engagé sur un bail qui court jusqu’à 2023. Si rien ne bouge d’ici là, les Bills seront en danger de déménagement.