Jusqu’à la Draft, Touchdown Actu vous propose chaque jour les meilleures vidéos des meilleurs joueurs qui seront sélectionnés les 27, 28 et 29 avril prochains à Philadelphie.
Mitch Trubisky – Quarterback – 22 ans – Junior – North Carolina
Taille : 1m88
Poids : 100 kilos
Position estimée dans la draft : Top 10 – 1er tour
Stats 2016 : 13 matches, 3 748 yards, 30 touchdowns, 6 interceptions
Dans une classe de quarterbacks relativement faible, Mitch Trubisky est presque devenu LE prospect à développer. Mais la marge de manœuvre reste assez conséquente pour le natif de l’Ohio. Ce qui rend le joueur des Tar Heels si intéressant, c’est son aptitude à être un pocket passer prometteur dans les années à venir. En 2016, le numéro 10 a fait de North Carolina l’une des places fortes de l’ACC, frôlant de peu la finale de conférence. 30 touchdowns pour 6 petites interceptions : le bilan de Mitchell fait saliver, de même que son profil particulièrement taillé pour la NFL. 1m88, 100 kilos, et un bras qui, à défaut d’être canon, lui permet de trouver ses cibles sur toute la largeur du terrain.
Le quarterback se distingue aussi par sa mobilité, qui en avait fait l’un des joueurs les plus convoités à son poste au sortir du lycée. Il sait se mouvoir dans la poche et roller pour éviter la pression adverse. Sa rapidité d’exécution fait enfin souvent mouche sur la première lecture.
Mais, puisqu’il y a un mais : pourquoi n’est-il pas le candidat idéal pour un pick de numéro 1 de la draft ? Car il soulève pas mal de points d’interrogation. Son parcours universitaire tout d’abord. En dépit de son gros potentiel, Trubisky a dû passer deux ans sur le banc, derrière le très irrégulier Marquise Williams. Sa saison 2016 est aussi une énigme à part entière : capable de découper la défense de Florida State en première mi-temps, il a aussi sombré sous la pluie contre Virginia Tech. Son bowl contre Stanford est d’ailleurs symptomatique : un pick 6 pour laisser le Cardinal s’envoler avant d’arracher un touchdown à la dernière seconde et d’échouer sur la conversion à deux points suivante.
Pour rester prolifique du début à la fin d’un match, il devra gommer certaines imprécisions, notamment sur les lancers plein centre, dans le trafic. Son système presque unidimensionnel ne l’a d’ailleurs pas aidé, le joueur évoluant toujours en position shotgun, et misant souvent sur des premières options très écartées. Pas évident d’improviser, donc, quand le plan A ne se passe pas comme prévu …
Comparaison NFL : Ryan Tannehill
Points forts
– Gabarit NFL
– Mobilité non négligeable
– Première lecture redoutable
Points faibles
– « One-year wonder » ?
– Capacité d’improvisation
– Système peu varié