Comme si l’arrestation en elle-même ne suffisait pas, Adam Jones se retrouve un peu plus en mauvaise posture après la publication par la police de la vidéo de son trajet jusqu’au commissariat.
On y découvre le cornerback qui demande de quoi il est accusé. À l’explication de l’officier, il répond avec des injures et des menaces.
« Suce moi la bite. Qu’est ce que tu en penses ? Tu comprends ça ? […] J’espère que tu va mourir demain. Tu n’aura plus de boulot demain. »
Au milieu des « bitch », le se plaint aussi qu’on ne lui ait pas demandé ce qui s’est passé, et assure qu’il a été frappé le premier.
Visiblement adepte de la technique lama, qui consiste à cracher en cas d’énervement, Jones lance donc sa salive dans la voiture à plusieurs reprises, en expliquant également au policier.
« Je cracherais aussi dans ton cul si je le pouvais. »
Une proposition de lavement poliment refusée.
Embarrassé et plein de remords
Un communiqué de l’avocat du joueur a rapidement suivi la vidéo.
« Adam Jones est profondément gêné et plein de remords pour sa conduite et son langage après son arrestation en janvier. M. Jones a le plus profond respect pour les forces de l’ordre et les difficultés que rencontre la police au quotidien. »
Dans un communiqué, les Bengals expliquent leur déception sur le comportement de leur joueur.
Du côté de la NFL, on explique que la vidéo sera utilisée pour définir les sanctions suite à cette énième arrestation du cornerback.
Jones est accusé d’avoir poussé un agent de sécurité et de lui avoir mis un doigt dans l’oeil. Il aurait ensuite mis un coup de tête à un officier qui tentait de l’arrêter, avant de cracher sur une infirmière une fois à l’hôpital. Une bien drôle de manière de montrer son « profond respect pour les forces de l’ordre. »