Nouvelle étape de franchie dans les négociations qui animent la ligue et l’association des joueurs (NFLPA) sur un nouveau règlement anti-drogue. L’un des principaux obstacles a été levé. Seulement, il en reste encore au moins un tout aussi important.
Le point de discorde depuis près de quatre mois ? Savoir si le droit d’appel en cas de mesure disciplinaire pour usage d’hormones de croissance et de produits dopants ne résultant pas d’un test positif revenait à un tiers ou au commissaire de la ligue Roger Goodell, rapporte le site ProFootballTalk.
La NFLPA a depuis longtemps milité pour le recours à l’arbitrage d’une tierce partie dans ce type de cas, afin que ceux-ci soient soumis à la même procédure que les suspensions pour tests positifs, comme le prévoira le nouvel accord. Si l’entente de principe est confirmée, la décision de maintenir ou non la sentence reviendra à un arbitre neutre.
Ce cas réglé (ou presque), se présente un ultime obstacle. Celui des suspensions pour conduite sous influence. La ligue souhaite pouvoir infliger des suspensions avant même que le joueur (ou dirigeant, n’est-ce-pas monsieur Irsay) soit reconnu légalement coupable. Une pratique absolument inenvisageable pour la NFLPA et que la NFL pourrait rapidement devoir abandonner si elle veut conclure un accord.
Les deux parties progressent à petits pas vers un nouvel accord anti-drogue. Une nouvelle entente qui pourrait bien bénéficier aux néo-suspendus Josh Gordon et Wes Welker. À condition que la ligue et le syndicat trouvent rapidement un accord final.