Dans la rubrique des déclarations gonflées, le gagnant du jour s’appelle Vernon Gholston. L’ancien Jet, désormais à Chicago, a expliqué au New York Post qu’il ne pense que Rex Ryan ne lui a pas donné une vraie chance de s’imposer dans son équipe.
« Étant un choix du premier tour de la Draft, vous auriez espéré avoir un meilleure chance« , a expliqué le defenseur.
Gholston pense aussi que Ryan a privilégié les ex-joueurs de Baltimore, l’équipe dont il a été le coordinateur défensif avant d’arriver à la tête des Jets. « Lorsque vous avez un nouveau coach, vous espérez que tout est juste. Mais de toute évidence, il était à Baltimore pendant de nombreuses années et il a une passion pour ces gars« , pense Gholston en faisant notamment référence à Bart Scott, un ancien Raven arrivé dans la grosse pomme avec Ryan.
Gholston n’a peut-être pas compris qu’en NFL, il faut souvent créer sa chance et gagner sa place, même quand on est un choix du premier tour. Pendant sa saison rookie, avant l’arrivée de Ryan, Gholston a cumulé 13 petits plaquages en 15 matchs.
Pendant ses deux saisons sous les ordres de l’exubérant coach, il n’a ensuite jamais passé la barre des 17 plaquages.
Les propos de Gholston pourraient se tenir s’il était en train de rebondir magistralement et de saisir sa chance ailleurs. Or, aujourd’hui, il n’est même pas sûr de faire partie de l’effectif final des Bears. Ouch !
Si Gholston en veut à son ancien coach, c’est aussi à cause des propos de ce dernier dans son ancien livre ou il explique penser que Gholston est un bon athlète mais que, au premier abord, il a trouvé qu’il se la jouait un peu trop. Finalement, on dirait que Ryan n’avait peut-être pas tout à fait tort.