Pour la première fois depuis longtemps, les Patriots ont trouvés plus fort qu’eux en AFC. Depuis 2007, victoires ou défaites, ils étaient toujours favoris de leurs matches de playoff. A l’époque, c’était déjà face à Peyton Manning, d’aileurs.
Dans tous les cas, Tom Brady apprécie ce rôle « d’underdog » comme les médias américains l’appellent. C’est l’Associated Press qui a mené l’enquête:
« Je suis sur que personne ne va nous choisir ce week-end. Nous avons eu le dos contre le mur une paire de fois cette saison. Toute la saison, nous avons perdu des joueurs et les autres nous pensaient hors-jeu »
Mais ce sont finalement eux qui sont là, grâce au génie de Bill Bellichick qui n’a pas son pareil pour sortir des joueurs de n’importe où.
« Nous avons toute une floppée de « underdogs » dans notre équipe, et nous serons encore une fois challengers »
En anglais, ce mot « underdog » est bien plus précis que les termes français. Il désigne à la fois un challenger, un « Petit Poucet » ou le David qui s’est battu contre Goliath, mais aussi quelqu’un que l’on attendait pas et qui est arrivé bien plus haut que ce que l’on en attendait. Tiens, cela ressemble assez à la définition de Tom Brady…
« Il est arrivé dans la ligue avec cette étiquette sur le dos. Je suis sur qu’il en a l’habitude » explique le fullback James Develin aux médias.
Reste à confirmer cela par les résultats. En 2007, les Patriots avaient perdu…