Wild-card weekend NFL : ce qu’il faudra suivre dimanche !

Un dimanche au soleil ? Non, un dimanche dans le froid. Un froid glacial. Pas vraiment un accueil rêvé pour les deux équipes californiennes qui se déplacent. Les Chargers seront...

Un dimanche au soleil ? Non, un dimanche dans le froid. Un froid glacial. Pas vraiment un accueil rêvé pour les deux équipes californiennes qui se déplacent.

Les Chargers seront les premiers à quitter leur chaleur pour aller affronter le froid. Miraculés de la dernière journée de la saison régulière, Philip Rivers et ses coéquipiers vont tenter de prolonger les malheurs des Bengals en playoffs une année de plus. Pour Andy Dalton, le moment est crucial. Après deux sorties prématurées ces deux dernières années, il est temps pour lui de passer la vitesse supérieure.

Le froid sera encore plus terrible dans le dernier match de ces wild-card à Green Bay. Mais les apparences peuvent être trompeuses. Car Aaron Rodgers est originaire de Californie, tandis que Colin Kaepernick, lui, a grandi dans le Wisconsin. Et avec une combinaison de défense rugueuse et d’attaque au sol efficace, les Niners seront finalement bien armés.

Coup d’envoi dimanche à 19h05
Cincinnati Bengals (3) – San Diego Chargers (6)

Keenan Allen découvre les playoffs en NFL dès sa première année. Il est aujourd'hui le receveur numéro 1 des Chargers, lui qui avait démarré la saison sur le banc.

Keenan Allen découvre les playoffs en NFL dès sa première année. Il est aujourd’hui le receveur numéro 1 des Chargers, lui qui avait démarré la saison sur le banc.

1991. Cela fait 23 ans que les Bengals n’ont pas connu le bonheur d’une victoire en playoff. Marvin Lewis l’a déclaré avant le match: pour faire taire les critiques, la victoire est obligatoire. Mais pas sur qu’ils aient tiré le bon cheval pour fermer le clapet des journalistes qui s’impatientent.

Le gros point fort des Bengals reste évidemment leur défense. Complète, 5e de la ligue à la passe comme à la course, elle peut normalement s’occuper du cas Philip Rivers comme elle s’est occupée de celui de Tom Brady ou Aaron Rodgers en début de saison. Début décembre, les Bengals ont donné une leçon d’efficacité défensive aux Chargers, vaincus 17-10, alors qu’ils avaient autant avancé dans la partie que les Bengals (334 yards contre 354 yards). Seule différence: Philip Rivers n’a pas pu fouler le sol de la Red Zone. Pas facile de marquer des points dans ces conditions…

Les deux quarterbacks semblent être les clefs du match. Philip Rivers est brillant cette année, mais a quand même réussi à sortir de vilaines fiches contre les terrifiantes escouades aériennes des Redskins et des Raiders (2, puis 3 interceptions…). Même chose pour Andy Dalton, que son héritage poursuit toujours. Mais il n’aide pas vraiment la casserole à se décrocher en lançant 4 interceptions comme lors de la victoire face aux Ravens.

Pour une fois, les Bengals se présentent en vétéran face à une équipe des Chargers plutôt jeune personnifiée par le rookie Keenan Allen.  Rien à voir avec le premier tour de l’an passé, où ils avaient perdu face aux Texans, plus expérimentés. Ils sont morts de faims, s’approchent en favori de leur proie, mais attention à ne pas déjouer face à une équipe de San Diego étonnante et qui n’a rien à perdre: ils ont déjà réussi leur saison en allant en playoff.

Coup d’envoi dimanche à 22h40
Green Bay Packers (4) – San Francisco 49ers (5)

Colin Kaepernick fixe ses records en carrière face à Green Bay. Mais il avait l'habitude de le faire au Candlestick, pas au Lambeau Field...

Colin Kaepernick fixe ses records en carrière face à Green Bay. Mais il avait l’habitude de le faire au Candlestick, pas au Lambeau Field…

Contre toute logique étant donné le niveau affiché par les deux équipes, ce sont donc les 49ers qui vont aller dans le Wisconsin défier les Packers. Un beau cadeau fait par le règlement: le Lambeau Field en hiver est une petite horreur, et des températures aux alentours de -15 degrés sont attendues. Aaron Rodgers sera heureux de montrer à d’autres californiens que si, c’est possible de vivre à Green Bay pendant l’hiver…

Le quarterback habitué au froid risque par contre de déchanter pendant le match. Il est en phase de retour, et sa première mi-temps face à Chicago l’a bien montré. Difficile de s’attendre donc à des lancers aussi fin et précis que d’habitude, lui qui aime jouer de manière risquée. C’est passé face à la défense des Bears, mais en face, ce seront les 49ers (7e de la ligue dans ce domaine). Il pourra néanmoins compter sur Eddie Lacy, qui va découvrir les playoffs face à une rude défense contre la course (4e de la ligue).

Autre élément inquiétant, la défense des Packers. L’an passé, en playoff déjà, Colin Kaepernick avait couru pour 181 yards (2 touchdowns), ajoutant 263 yards à la passe (2 touchdowns, 1 interception). Les Packers avaient pensé trouver le problème en début de saison, et ont serré les vis sur le jeu au sol. Résultat, Kaepernick embrasse son biceps 3 fois et lance pour 412 yards. Dom Capers aura-t-il trouvé la solution, sans Clay Matthews ? Il le faudra, car non seulement sa place mais l’avenir de l’équipe en playoff dépend de cette efficacité.

Si les chiffres semblent accabler Green Bay, il ne faut pas oublier le fameux « momentum », qui fait qu’aucun match en NFL n’est jamais gagné d’avance. Green Bay a réussi un rush superbe pour se qualifier en playoff, et sort déjà d’un match à élimination directe. De plus, ils se sont fait gifler deux fois à San Francisco en 2013, et ils ont surement envie de leur rendre la monnaie de leur pièce à domicile. Les 49ers sont prévenus: ils arrivent favoris sur le papier, mais le Lambeau Field est une toute autre réalité et s’y imposer sera forcément difficile. La dernière l’équipe à l’avoir fait, ce sont les Giants, en 2011. Ils avaient été titré un mois plus tard…

 

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