Vincent Clerc, ailier du XV de France et du Stade Toulousain s’est blessé en avril dernier lors d’un match du Top 14. Une rupture des ligaments croisés qui l’empêchera de jouer les phases finales avec son club et de partir en tournée chez les All Blacks avec l’équipe de France.
Après son opération et en attendant de revenir à la compétition, Vincent Clerc a décidé de partir aux États-Unis, en Floride exactement, pour intégrer un centre de préparation pour sportif de haut niveau :
« Parce qu’il y avait une période de quinze jours, début novembre, où le centre d’entraînement du Stade Toulousain allait être désert, étant donné que le groupe était à Hong Kong (pour un match amical) puis en vacances », explique le joueur à ppeaps.com. Je n’avais pas envie de rester tout seul. J’avais parlé à un kiné, Quentin Piret, qui est un spécialiste du genou et consultant pour les New York Knicks, de mon envie de vivre une expérience différente. Il m’a permis de m’entraîner dans un centre, en Floride, qui prépare physiquement les joueurs à intégrer la NFL. »
Pendant cette période, Clerc a pu connaître une nouvelle façon de travailler : « Aux États-Unis, ils ont une approche très différente. Ils travaillent très peu l’endurance. Ils axent tout sur la vitesse, la force, l’explosivité. C’est exactement ce qu’il me fallait à ce moment de ma rééducation. Je bossais énormément avec les running-backs et les receveurs, dont le profil se rapproche de mon poste d’ailier. Leurs entraînements, durant lesquels ils ne parlent pas, sont très courts et très intenses.
Ce voyage lui aura également permis de s’aérer l’esprit : « Ce départ aux États-Unis est intervenu à un moment où ça commençait à être un peu long. C’était primordial de voir autre chose, de ne pas ressentir la frustration de regarder les autres préparer les matchs. J’ai pu assister aux entraînements des Dolphins, et à trois matchs de NBA. »
Vincent Clerc devrait reprendre la compétition dans quelques semaines avec l’objectif de revenir en équipe de France pour jouer la Coupe de Monde de rugby en 2015.
Espérons qu’il réussisse, on pourra dire que la NFL y est un peu pour quelque chose.