Chicago Bears (3-2) – New York Giants (0-5)
La morosité pourrait bien continuer une semaine de plus du coté de New York. Alors que l’équipe souffre autant sur le plan du bilan que sur le plan du jeu (un ratio de -13 en terme de turnover par rapport à l’adversaire), ils s’en vont rencontrer des Bears opportunistes mais eux aussi en souffrance. En effet, après un début de saison canon, les hommes de Marc Trestman sont tombés deux fois d’affilés: d’abord sous les coups du front seven survitaminé de Detroit, tandis que Drew Brees s’est amusé à disséquer leur défense aérienne la semaine passée.
Néanmoins, peu de chance que cela se répète cette semaine. Le point faible de la défense des Bears se situe contre la course (seulement 20em dans la Ligue, indigne d’un candidat crédible aux playoffs), tandis que les running backs des Giants sont tous simplement…dernier de la ligue. Ils n’ont même pas besoin d’être touchés pour lâcher le ballon, c’est dire…
Ne pas faire d’erreurs !
Eli Manning devrait toutefois avoir le temps de lancer, les Bears ne mettant pas une pression folle sur le quarterback. Mais ce qui est vrai pour lui l’est aussi pour Jay Cutler, et si la rampe de lancement de Chicago n’a pas deux bagues aux doigts, elle fait mieux avancer son équipe depuis le début de la saison. Enfin protégé de manière décente – même si une partie de sa ligne est encore à l’infirmerie – il vit un renouveau avec Trestman avec un joli 65% de passe complétée depuis le début de saison, même si ses 6 interceptions font tâches.
Ce match se jouera donc d’abord au niveau des quarterbacks. Eli Manning joue à un niveau indigne de ce que l’on peut attendre de lui, et beaucoup espèrent que le phénix renaisse enfin de ses cendres. Cela risque d’être difficile face à une défense opportuniste. Mais Cutler n’est lui non plus pas exempt de tout reproche sur le plan de la fiabilité, et pourrait lui offrir quelques positions. Ce sera alors à lui de saisir sa chance, si possible sans lancer une bombe dans les mains de Charles Tillman…