Patriots : les langues se délient (pour le pire) autour d’Aaron Hernandez

Rien ne va plus entre Aaron Hernandez et la NFL! Si le tight-end a besoin de soutien, il vaudrait mieux pour lui ne pas se tourner vers ses coéquipiers ou...

new_england_patriots_logoRien ne va plus entre Aaron Hernandez et la NFL! Si le tight-end a besoin de soutien, il vaudrait mieux pour lui ne pas se tourner vers ses coéquipiers ou vers les journalistes car les rumeurs et les déclarations commencent à pointer le bout de leur nez, et aucune n’est à son avantage.

Sur Twitter, c’est Greg A. Bedard qui a dégainé le premier, citant deux joueurs de l’effectif des Patriots persuadés qu’Hernandez est « devenu plus insolent » après avoir signé une extension de 7 ans et 41,115 millions de dollars en août 2012. Selon Bedard, Hernandez était sur la bonne voie jusqu’au jour où il a signé cette extension.

Du côté de la Nouvelle-Angleterre, c’est Shalize Manza Young (Boston Globe) qui a pris la relève, rapportant une altercation survenue en 2010 entre le tight-end et Wes Welker. Incapable de comprendre le fonctionnement de certains équipements, Hernandez aurait demandé de l’aide autour de lui, et notamment à Wesker qui lui aurait simplement répliqué « A toi de comprendre, le rookie. » La réaction d’Hernandez ne se serait pas fait attendre : « Va te faire foutre, Wes! Je t’emmerde!« e, sur un ton « qui n’était pas celui de la plaisanterie » selon le journaliste…

Un prospect à haut-risque.

Hernandez était déjà connu à l’université pour être une tête brûlée. Sa (forte) dépendance à la marijuana (on parle de 4 à 6 échecs à des tests anti-drogue) et ses fréquentations, proches du milieu des gangs de Gainesville, ont refroidi plus d’une équipe le jour de la Draft. Lui-même aurait trempé dans des affaires assez louches après la mort de son père, notamment un échange de coups de feu dans une boîte de nuit peu après son emménagement.

Certains scouts NFL ont profité du buzz autour d’Hernandez pour republier leurs notes sur la psyché joueur au moment de la Draft 2010 : « aucun amour-propre« , « malheureux« , « lunatique« , « instable, » « un dur auquel personne ne voulait avoir à faire à Florida« … Une chose est sûre, le dossier Hernandez n’est pas prêt de se refermer.

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