A l’heure en début de saison malgré l’absence de Big Ben, les Steelers ont surmonté toutes les épreuves grâce d’abord à une défense encore une fois au top., la deuxième de la ligue en saison régulière et la première en playoffs.
Le premier coup dur de la saison est tombée dès le mois d’avril pour Pittsburgh. Accusé d’agression sexuelle mais pas poursuivi légalement, Ben Roethlisberger n’échappe pas à la justice de la NFL. Roger Goodell lui inflige une suspension de 4 à 6 matchs qui sera définitivement arrêtée à quatre rencontres juste avant la saison. Il faudra donc faire son le quarterback pour le début de la saison. Du coté du recrutement, le staff a fait dans le solide avec le retour des anciens Antwaan Randle El, Larry Foote et Bryant McFadden. Flozell Adams vient aussi apporter de l’expérience à la ligne offensive. La Draft voir l’arrivée du centre rookie Maurice Pouncey qui va livrer une excellente première saison, couronnée par une sélection pour le Pro Bowl. Au rayon des départs, Pittsburgh s’est débarrassé du talentueux mais problématique Santonio Holmes.
La vie sans Roethlisberger
En l’absence de Roethlisberger, les Steelers doivent composer. Byron Leftwitch, le premier remplaçant désigné se blesse à son tour avant la saison. C’est donc Dennis Dixon qui dirige l’équipe lors du premier match de la saison. Les fans peuvent craindre le pire, pourtant, portés par leur défense, les jaunes et noirs ne manquent pas leur début de saison. Ils font tomber les Falcons dès la première semaine (15-9) avant d’enchainer avec des succès face aux Titans (24-11) et aux Buccaneers (38-13) avec cette fois Charlie Batch aux commandes de l’attaque et un Rashard Mendenhall très productif. La première défaite des Steelers intervient en semaine 4 face aux Ravens avec un touchdown de Baltimore à 33 secondes de la fin.
Le retour de Ben Roethlisberger en semaine 6, après une semaine de repos, est une réussite. Les Steelers battent les Browns (28-10) et le quarterback rend une belle fiche : 16/27, 257 yards, 3 TDs, 1int. Les Steelers retrouvent un rythme de champion. Les seuls coups d’arrêt ont lieu face aux Saints (20-10), aux Patriots (39-26) et aux Jets (22-17). La défaite contre New England est la plus cinglante. Pendant trois quart temps, Pittsburgh a été complètement dominé en attaque et en défense. Maladroit, Jeff Reed est mis à la porte après le match.
Des playoffs à émotion
Grâce notamment à une victoire arrachée aux Ravens (13-10) en semaine 13, les Steelers décrochent la tête de série numéro 2 de la conférence AFC. C’est justement Baltimore qu’ils retrouvent une nouvelle fois pour leur premier match des phases finales. Menés 21-7 à la mi-temps, les hommes de Mike Tomlin reviennent dans le match et s’imposent (31-24) grâce à un touchdown à 1mn39 de la fin et un dernier stop défensif. En finale de conférence, le scénario est inversé. C’est Pittsburgh qui prend un énorme départ pour mener 24-3 à la pause face aux Jets. Les Steelers tiennent bon malgré le retour tonitruant de leur adversaire en seconde mi-temps et ils décrochent leur place au Superbowl.
Malgré une saison qui s’annonçait compliquée, les Steelers ont démontré la solidité des futurs champions. La défense y est pour beaucoup et ce malgré la blessure d’Aaron Smith, les petits bobos de Troy Polamalu et le fait que la NFL trouve James Harrison et ses coéquipiers parfois trop virils. Le sang froid de Ben Roethlisberger et la progression de joueurs comme Rashard Mendenhall et Mike Wallace ont aussi sa part dans le succès des jaunes et noirs qui tenteront de décrocher le septième titre de la franchise dimanche prochain.