Le 2 février, la NFL va remettre ses trophées individuels de fin de saison. En attendant, pendant toute la semaine, la rédaction de Touchdown Actu vous livre ces choix.
Aujourd’hui, le trophée de joueur défensif de l’année.
Alain Mattei – News, Podcast
J.J. Watt – Houston Texans
Qui d’autre ? 20,5 sacks, c’est déjà énorme, mais les 16 passes déviées ? Incroyable. Tout ça à seulement 23 ans.
Raphaël Masmejean – Newseur, Podcast
J.J Watt – Houston Texans
Que dire de la deuxième année du defensive end? La saison de Watt est objectivement la meilleure prestation défensive en 2012 mais est aussi pas loin d’être la meilleure de la dernière décennie. Watt cumule 81 plaquages dont 23 ayant fait reculer l’adversaire (faisant perdre 62 yards), 20.5 sacks, 4 fumbles forcés (2 recouverts) et 16 passes défendues (le record pour un defensive end était de 11). En dehors de ses stats, Watt a montré qu’il pouvait aussi bien défendre contre la passe que contre la course. Même quand il fait face à 2 adversaires (ou plus) le joueur des Texans trouve une solution. Et dire que la deuxième saison d’un joueur est censé être sa plus dure…
Johan Devaux – Newseur
Geno Atkins – Cincinnati Bengals
Je suis à peu près sûr de voir les noms de J.J Watt ou Von Miller filtrés par la plume d’un autre rédacteur donc j’en profite pour rendre hommage à un joueur moins connu du grand public : le DT Geno Atkins. Après une saison 2011/2012 couronnée d’une sélection All-Pro, Atkins s’est affirmé comme le joueur ultra-dominant qu’aurait dû devenir (entre autres) Ndamukong Suh. C’est bien simple, Atkins a marché sur un nuage toute la saison. Aucune ligne offensive n’est parvenu à le freiner car il synthétise à lui seul toutes les composantes du DT parfait. Une telle combinaison de force et de vitesse, c’est de la folie pure! Qu’il soit dans un bon ou un mauvais jour, qu’il fasse beau temps ou que le terrain soit inondé de pluie, que son adversaire soit un All-Pro, un Pro-Bowler our un rookie, Atkins dérègle systématiquement les schémas offensifs! Notez donc son nom quelque part et pensez à jeter un oeil à la défense des Bengals l’an prochain. Pour trouver Atkins, rien de plus facile : c’est le monstre au maillot rayé toujours fourré dans le backfield adverse…
Nelson Caignard – Newseur
J.J Watt – Houston Texans
Une saison stratosphérique pour le defensive end. Avec 20,5 sacks il n’était pas loin de battre le record. Mais plus que ses stats, c’est l’impact qu’il a, tant contre la course que contre la passe. Après je dois reconnaitre avoir longuement hésité avec Von Miller ou Aldon Smith, mais J.J Watt m’a laissé une plus grosse impression de puissance et de constance (point de vue totalement subjectif je reconnais). Mais le plus important pour moi est que il est vital à cette défense. Enlevez Smith de l’effectif des 49ers, ils resteront redoutables. Enlevez Watt de Houston, et la défense ne fera plus peur à personne. Voilà la différence.
Philippe Barcellona – Chronique, Podcast
Aldon Smith (San Francisco 49ers)
14 sacks en 2011. 19,5 en 2012. En seulement deux saisons, Aldon Smith est devenu le meilleur pass-rusher, de la meilleure défense NFL. Ce qui m’étonne le plus, c’est qu’il était très attendu après sa saison rookie exceptionnelle, et malgré les schémas adverses qui lui ont été proposés, il a quand même trouvé le moyen de mettre une pression constante sur tous les QBs. En plus de cela, et contrairement à la saison dernière, il a davantage pris part à la défense au sol, démontrant qu’il sait à peu près tout faire à son poste. Le plus effrayant, c’est qu’il n’a que 23 ans.
Clément Orione – Chroniqueur
J.J.Watt – Houston Texans
Une équipe s’est entrainé avec des raquettes au bout des bras pour simuler l’envergure de J.J.Watt. Ca vous donne une idée de l’impact qu’amène ce joueur, mais également de la crainte et de l’attention qu’il crée. Pour moi J.J.Watt est le défenseur « parfait » : impressionnant dans le pass rush, il l’est tout autant lorsqu’il s’agit de contrer la course. La régularité à laquelle il joue oblige les adversaires à ne faire aucune erreur et à joueur quasiment sur chaque snap en double team sur lui. Cela permet de faire briller ses partenaires et rien que pour ça il mérite ce titre.
Raoul Villeroy – Newseur
Ray Lewis – Baltimore Ravens
Oui, il est surévalué, oui il a trempé dans des affaires pas très propres, non il n’a pas beaucoup joué. Mais c’est Ray Lewis. Une légende, un futur hall-of-famer, un furieux, un combattant, un défenseur comme on en voit rarement. Et il s’en va… Ce sera mon dernier hommage pour lui (et là, j’imite la danse de l’écureuil en son honneur).
Romain Therasse – Graphiste
J.J Watt, DE, Houston Texans
Une des meilleurs saisons réalisées par un DE, si ce n’est la meilleure ! Agile, vif, j’aimerais pas me retrouver en face de lui. Il pourrait même prétendre au titre de MVP mais on sait que ca se joue entre QB et RB.
Antoine Cartiser – Chroniqueur
JJ Watt – Houston Texans
C’est le patron du front-seven des Texans. Il est partout sur la ligne. Quand il ne met pas une grosse pression sur le quarterback adverse, il arrive quand même à gêner toute l’attaque adverse par son attitude agressive sur la ligne. Il aide ses coéquipiers à être meilleurs en captivant l’attention des défenseurs sur lui ce qui laisse des espaces pour les autres défenseurs de ligne. En plus de cela, Watt ne finit vraiment pas loin du record de sacks de Straham et tout laisse à penser qu’il battra ce record dans les années à venir.
Jérémy Marchandeau – Chroniqueur
J.J. Watt – Houston Texans
Véritable machine à broyer au poste de defensive end, JJ Watt a réalisé une saison sensationnelle ! 20,5 sacks (meilleur de la NFL), 16 passes détournées (dont 5 se traduisant par des interceptions), 4 fumbles provoqués… Que pourrait-on rajouter ? Pas grand chose, si ce n’est que Watt n’est pas étranger à la première place des Texans dans la AFC South. A vrai dire, le travail qu’il a abattu cette année est tel que son nom a fait partie des discussions pour le titre de MVP tout au long de la saison, chose rare pour un défenseur.
Jean Belvèze – Newseur
J. J. Watt – Houston Texans
Durant toute la saison J. J. Watt a été sur une autre planète et a fait faire des cauchemars aux coordinateurs offensifs. C’est simple, il est partout. A deux doigts de battre le record de sacks, il ne se contente pas de mettre une pression énorme sur le quarterback, il a aussi fait de la pass deflection sa spécialité. A tel point qu’à l’entraînement, ses adversaires simulent les mains de Watt avec des raquettes de tennis… Et même malgré les double team qu’il se prend, il parvient à sortir des actions et à mettre en danger l’attaque. Monstrueux.
Mention spéciale à Charles Tillman cornerback des Bears qui a affolé les compteurs avec 10 fumbles forcés dont 4 en un match (deux records NFL) ainsi que 3 interceptions toutes retournées pour un touchdown.