Ce jeudi est placé sous le signe des rookies sur Touchdown Actu. On commence par un retour sur les rookies offensifs qui ont éclaboussé cette année de leur talent.
– Andrew Luck – Quarterback, Indianapolis Colts: 339/627, 4374 yards, 23 touchdowns, 18 interception, 76,5 d’évaluation, 62 courses, 255 yards, 5 touchdowns, 10 fumbles, 5 fumbles perdus
Andrew Luck est arrivé en NFL par la grande porte et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas déçu. Certains diront que ses statistiques ne sont pas aussi impressionnantes que celles d’un RGIII ou d’un Russell Wilson, mais Andrew Luck a su mener son équipe à la victoire grâce à un sang froid exemplaire. Et comme aime le rappeler John Madden, à la fin d’une saison régulière, la seule statistique importante, c’est le nombre de victoires.
De plus, il ne faut pas oublier que la plupart des interceptions sont dues à un playcalling assez agressif de la part du coaching staff alors que les autres quraterbacks rookies ont profité d’un plan de jeu plus simple basé sur des passes courtes, passes écrans et gros jeu au sol. Voulant profiter de la vitesse des receveurs, Luck a régulièrement lancé des passes profondes, sources principales de ses interceptions. Sa force a par contre été de faire briller un corps de receveurs composés essentiellement de rookies et a réussi à former un super duo avec Reggie Wayne. Luck été attendu comme le quarterback de valeur sûre pour l’avenir, et sa première saison régulière a offert un vent de fraicheur à une franchise d’Indianapolis tout juste orpheline d’un certain Peyton Manning.
– Robert Griffin III – Quarterback, Washington Redskins: 259/393, 3200 yards, 20 touchdowns, 5 interception, 102,4 d’évaluation, 120 courses, 815 yards, 7 touchdowns, 12 fumbles, 2 fumbles perdus
Meilleur évaluation sur la saison régulière chez les rookies, Robert Griffin III confirme que les Redskins ont bien fait d’investir lourdement dans son recrutement. Les fans des Browns doivent regretter que leurs dirigeants est jugé RGIII « trop petit ». L’ancien quarterback de Baylor a profité d’un playbook offensif de type universitaire, basé sur la read-option et les passes écrans.
Cependant, RGIII possède un des bras les plus puissants de la ligue, et il n’a pas hésité à tenter des passes longues pour élargir les couvertures adverses. Le coaching staff a donc réalisé un très bon travail, profitant de la grande capacité de RGIII à lire les défenses, et ne jamais perdre son sang froid. En effet, alors que son style implique de prendre régulièrement des coups, le rookie ne s’est jamais emporté et a toujours agi en tant que leader. De plus, il a formé avec son runningback une paire prometteuse et prolifique. Les fans des Redskins vont pouvoir annuler leurs vacances de février des prochaines années car leur franchise pourrait être habituée à aller en playoffs durant les prochaines années, pour peu que RGIII reste en bonne santé.
– Russell Wilson – Quarterback, Seattle Seahawks: 252/393, 2868 yards, 26 touchdowns, 10 interception, 100,0 d’évaluation, 94 courses, 489 yards, 4 touchdowns, 6 fumbles, 3 fumbles perdus
Parti pour être remplaçant d’un certain Matt Flynn, Russell Wilson (rapidement surnommé Win-son) s’est imposé en tant que titulaire en pré-saison pour ne finalement jamais quitter la place de numéro un. Il a su faire oublier sa soit disant trop petite taille en empilant les victoires. Russell Wilson a accepté le playbook conservateur des Seahawks, ne tentant que très peu de lancers risqués, mais a su être précis sur les longues passes et a souvent inscrit des touchdowns longue distance. Quasi parfait à domicile, il a fallu attendre avant de le voir remporter un match à l’extérieur. Alors certes il est le rookie qui était certainement le mieux entouré avec un jeu de course puissant et une défense performante, néanmoins il faut lui reconnaitre une très grande capacité d’improvisation et d’adaptation à la NFL.
– Alfred Morris – Runningback, Washington Redskins: 335 courses, 1613 yards, 4,8 yards par course, 13 touchdowns, 11 réceptions, 77 yards, 0 touchdown, 4 fumbles, 3 fumbles perdus.
Drafté au sixième tour par les Redskins, ce rookie n’était pas attendu comme titulaire en puissance du côté de Washington. Mais sa complémentarité avec RGIII, sa grande capacité à prendre des yards après contact et sa protection de balle lui ont permis de battre le record du nombre de yards sur une saison pour un Redskins. Très à l’aise dans une attaque de type read-otpion, Alfred Morris a permis à son coaching staff de se baser sur ses capacités durant les moments chauds. La tendance actuelle était de dire qu’il n’y avait pas besoin de mettre un tour de draft haut placé pour un coureur et Alfred Morris a démontré que les équipes pouvaient trouver leur titulaire tard dans la draft.
– Blair Walsh – Kicker, Minnesota Vikings: 35/38 pour les fieldgoals, 10/10 à plus de 50 yards, 56 yards pour le plus long, 36/36 pour les conversions à 1 point, 141 points
Moins médiatisé que Greg Zuerlein en début de saison, Blair Walsh s’est révélé être le meilleur kicker de la fournée 2012 et pourrait bien piquer au premier le surnom de « Legatron ». Impeccable à plus de 50 yards, il a offert à son équipe une stabilité et une sureté qui est de plus en plus importante à cette distance. Alors certes, il joue à un poste qui n’est pas très médiatisé, dans une équipe où un certain Adrian Peterson fait des merveilles, mais Blair Walsh a le mérite d’être sorti d’une Université peu connue et d’avoir rapporté 141 points sur 150 possibles à son équipe.