Plus encore que la désignation pure et simple du meilleur joueur de la saison, l’élection du MVP revêt aussi un caractère historique. De quel joueur se souviendra-t-on immédiatement dans 20 ans lorsque l’on évoquera la saison 2012?
Si le comeback de Peyton Manning est peut-être plus impressionnant encore que celui d’Adrian Peterson (selon l’avis de certains observateurs US qui relèvent l’aspect inédit des 4 opérations à la nuque subies par le quarterback des Broncos par rapport à l’operation aux ligaments de Peterson, dont d’autres joueurs sont déjà revenus, comme Wes Welker en 2011), c’est bien la saison du running-back des Vikings qui restera comme l’image de cette année.
Même en échouant à 9 yards du record mythique d’Eric Dickerson, Adrian Peterson a définitivement prouvé lors de ce dernier match contre les Packers qu’il était bien le MVP 2012. Le podium est completé par Peyton Manning et Aaron Rodgers, également auteurs de superbes saisons.
1. Adrian Peterson (-) Running-back – Minnesota Vikings (10-6) / 2097 yards pour 12 touchdowns, 217 yards en réception pour 1 touchdown.
Le running-back des Vikings a encore une fois été flamboyant face aux Packers. Amassant 199 yards à la course en 34 tentatives, Peterson a été endurant (plus grand nombre de tentatives sur un match de sa saison) tout en restant dans ses normes exceptionnelles (5,9 par tentative contre 6,0 yard sur toute la saison). C’est presque à son propre détriment que s’est effectuée sa dernière course de 26 yards, amenant les Vikings sur la ligne des 11 yards adverses car, avec les playoffs au bout du coup de pied de Blair Walsh, le coach de Minnesota n’allait pas prendre le risque de perdre la balle sur une nouvelle course. Pour battre le record d’Eric Dickerson de yards amassés à la course sur une saison (2105 yards) , Peterson aurait sans doute dû ralentir pour se faire rattraper avant, afin d’avoir droit à une nouvelle tentative vers l’en-but (qui, atteint, aurait sans doute assuré la victoire des Vikings tout en battant le record) mais son esprit compétiteur et collectif a pris le dessus et si le #28 n’est que le deuxième running-back au niveau historique, la qualification de son équipe en playoffs a suffi à le satisfaire ce dimanche, malgré une légère déception visible dans son interview avec Pam Oliver juste après le match. Son « I’m coming at you » (« Je t’ai en ligne de mire ») destiné à Dickerson prouve bien que l’année prochaine devrait le voir tenter de dépasser cette marque une nouvelle fois. Si Ponder reste au niveau où il a joué ce dimanche, on se dit que Peterson n’en sera peut-être pas très loin. L’esprit de AD (All Day, son surnom, donné par son père) doit cependant être maintenant tourné vers les playoffs et un run improbable vers le Superbowl… Adrian Peterson est dans une forme tellement grandiose que rien ne peut être écarté.
2. Peyton Manning (-) Quarterback – Denver Broncos (13-3) / 4659 yards à 68,6% – 37 touchdowns pour 11 interceptions.
Encore un match d’exception pour Peyton Manning face à une defense des Chiefs plutôt bonne contre la passe (12ème au nombre de yards encaissés à la passe) mais qui prend trop de touchdowns (26eme, avec 29 encaisses sur la saison). Si Adrian Peterson n’avait pas sorti cette saison venu d’ailleurs, il ne ferait presque aucun doute que le quarterback des Broncos aurait récolté son 5ème trophee de MVP. Il sera maintenant difficile aux votants de préférer Manning à Peterson, vu la tournure des évènements de ce dimanche. Néanmoins, cette saison reste un superbe accomplissement pour le futur Hall-of-Famer qui nous a sorti sa plus belle saison statistique depuis son année de MVP en 2004 et a assuré à Denver la place de #1 dans la conférence AFC. La compétitivité des équipes de l’ AFC Ouest devrait jouer en sa défaveur puisque les Chiefs, les Raiders et les Chargers (ayant procuré 6 victoires sur 6 aux Broncos cette saison) ont tous fini avec un bilan négatif et seulement 13 victoires combinées. Attention donc au retour de bâton toujours possible pour une équipe invaincue depuis la semaine 5 et sa défaite a Foxboro face à des Patriots qui pourraient bien être les invités des Broncos au Sports Authority Field lors de l’AFC Championship Game de fin janvier, si les deux têtes de série parviennent à éviter les embuches au tour précédent. Manning contre Brady pour une place au Superbowl, un match auquel on n’osait plus vraiment croire la saison dernière et qui, pourtant, pourrait bien avoir lieu. Quand on sait que ce Superbowl se déroulera à La Nouvelle-Orleans, terre de naissance de Peyton Manning, et que la dernière fois que les Broncos furent #1 de la saison, ils furent couronnés, on se dit que cette saison un peu miraculeuse n’est peut-être pas prête de finir…
3. Aaron Rodgers (-) Quarterback – Green Bay Packers (11-5) / 4295 yards à 67,2% – 39 touchdowns pour 8 interceptions, 259 yards à la course pour 2 touchdowns.
Le quarterback des Packers a bien failli emmener son équipe vers la victoire et la seconde place dans la NFC mais Adrian Peterson a été trop fort pour la défense de Green Bay. Néanmoins, le MVP 2011 n’a pas à rougir de son match (365 yards à 70% et 4 touchdowns), ni de sa saison 2012, surement la deuxième plus belle de sa carrière. Premier à l’evaluation NFL (108), si l’on enlève les quarterbacks n’ayant lancé qu’une dizaine de passes dans la saison, il est 5ème, avec 72,5, à celle d’ESPN (le QBR, sur 100 pts) qui se veut être plus reflective du réel impact de chaque action. Sa note de -39 aux sacks, qui lui vaut ce classement inférieur , reflète pour sa part le gros problème qu’a eu Green Bay tout au long de la saison. Avec des pass-rushers tel que Jared Allen puis (peut-être) Aldon Smith en playoffs, Rodgers aura la fort à faire pour emmener ses Packers vers un 2ème Superbowl en 3 ans. Le quarterback de la franchise du Wisconsin aura cependant pour lui l’expérience car, si les quarterbacks de l’AFC comptent 52 titularisations au total en playoffs, ceux de la NFC n’en comptent que neuf, dont six pour Rodgers. Pire, Aaron Rodgers est le seul titulaire des 4 victoires sur ces 9 matches débutés. Si l’expérience ne fait pas tout, elle devrait néanmoins bien l’aider à aborder cette postseason que les Packers avaient totalement loupé l’année dernière, perdant leur premier match face aux Giants à Lambeau Field.
4. Tom Brady (+1) Quarterback – New England Patriots (12-4) / 4827 yards à 63,0% de réussite – 34 touchdowns pour 8 interceptions, 32 yards à la course pour 4 touchdowns.
Cela a été un match sérieux pour Tom Brady face à des Dolphins un peu amorphes et dominés par de longs drives (14 et 13 actions sur les deux touchdowns de Steven Ridley). Le Golden Boy de la NFL a tout de même réussi a amener ses Patriots à la deuxième place de l’AFC, les gratifiant donc d’une semaine de repos, et, après en avoir commis 4 en deux matches, il n’a lancé aucune interception cette semaine. Même si sa saison reste donc d’un acabit que bien des quarterbacks pourraient lui envier, le #12 des Patriots est toujours jugé à l’aune de ses précédents chiffres, exceptionnels. Ses 34 touchdowns et 8 interceptions sont donc vus comme une régression pour lui, alors qu’il se trouve tout de même à la 2ème place du QBR ESPN (avec 77,1) et à la 7ème de la NFL (pour les quarterbacks majeurs). La qualité du jeu de course des running-backs, bien supérieure à celle des années précédentes, lui a donc valu une petite régression statistique (plus petit nombre de touchdowns depuis la saison 2009) mais devrait permettre aux Patriots d’aborder la postseason plus sereinement, quand les 3 premières marches du podium sont occupées par des joueurs qui sont les principaux points de focalisation de leurs attaques respectives. Avec la jeunesse de Ridley, il est fort possible que ce schéma, un peu moins dépendant de Brady et prenant un peu plus soin de la santé du quarterback, soit la norme des prochaines années à Boston et ne mette fin à ses rêves de MVP. Il se consolerait très bien, à n’en pas douter, avec de multiples bagues de champion…
5. JJ Watt (-1) Defensive End – Houston Texans (12-4) / 81 plaquages – 20,5 sacks – 16 passes défendues – 4 fumbles forcés.
Son classement final pourra laisser quelques regrets à JJ Watt mais qu’un défenseur finisse dans le Top 5 d’un trophée traditionnellement destiné aux attaquants, c’est déjà le témoignage de la saison stratosphérique effectuée par le defensive end des Texans. Malheureusement pour lui, les deux défaites accumulées sur les deux dernières semaines de la saison, et qui obligeront les Texans à jouer un premier tour de playoffs à domicile compliqué contre les Bengals, auront eu raison de ses ambitions individuelles. Néanmoins, l’impact qu’il a eu sur la saison est indéniable et il y a fort à parier que ses performances de 2012 ne seront pas oubliées de sitôt et auront droit de cité aux côtés de celles de Peterson et Manning dans la légende de la NFL. En effet, ses chiffres furent tout bonnement astronomiques et nos confrères de Pro Football Focus le classe largement en tête de tous les défenseurs (101,7 d’évaluation sur la saison pour lui alors que le deuxième, Geno Atkins, n’émerge qu’à 79,9) tandis qu’il a explosé tous les records enregistrés par ceux de Football Outsiders, comme l’a dit Aaron Schatz lors du BS Report cette semaine. Sa domination est telle qu’il se permet d’être en tête des defenseurs de « Front Seven » (en 3-4 ou 4-3) tant contre la course que contre la passe. Avec une telle emprise, on se dit même que le record de sacks de Michael Strahan a eu bien chaud cette année mais cela ne pourrait être que partie remise si les Mercilus, Barwin ou Smith progressaient assez pour que les adversaires soient obligés de relacher un peu les prises à deux dont a été « victime » le #99 des Texans cette saison. Cap maintenant sur les Bengals qui ont eu du mal à protéger leur quarterback (26ème de la ligue avec 46 sacks encaissés) pour véritablement se relancer dans la saison et atteindre le Superbowl, objectif initial de la saison.
6. Marshawn Lynch (+1) Running-Back – Seattle Seahawks (11-5) / 1590 yards pour 11 touchdowns – 196 yards en réception pour 1 touchdown.
4ème match de suite à 100 yards ou plus pour « Beast Mode » qui a été la véritable ancre de l’attaque de Seattle, surtout en début de saison alors que Russell Wilson connaissait une période d’adaptation. Sa fin de saison fut en tout point remarquable puisque la seule défaite des Seahawks sur les 8 derniers matches fut à Miami, le seul où Lynch a veritablement loupé son match (seulement 46 yards en 19 tentatives). Avec ses 11 touchdowns, il se rapproche de son score de l’année dernière (12) mais son nombre de yards accumulés explose largement son record (qui était de 1204 yards en 15 matches la saison dernière). Si les Seahawks font partie des favoris pour aller au Superbowl, malgré leur positionnement en #5 de la NFC, c’est aussi car ils savent pouvoir compter sur Lynch. On peut d’ailleurs s’attendre à ce que Pete Carroll utilise au maximum son running-back ce weekend au FedEx Field, les Redskins étant la 3ème plus mauvaise défense contre la course de la ligue (avec 281 yards encaissés par match). Une occasion de plus donnée à Marshawn Lynch de démontrer qu’il fut l’un des running-backs les plus dominateurs de la ligue cette saison.
7. Matt Ryan (-1) Quarterback – Atlanta Falcons (13-3) / 4719 yards à 68,6% de réussite – 32 touchdowns pour 14 interceptions, 141 yards à la course pour 1 touchdown.
Même si une éventuelle défaite n’avait aucune incidence sur leur classement, puisqu’ils étaient assurés d’être classés #1 dans la NFC, les Falcons n’ont pas fait grand chose pour rassurer leurs supporters ce weekend face à Tampa Bay. Pourtant opposé à la 22ème défense contre la passe de la NFL, Matt Ryan n’a réalisé qu’un petit match, avec ses 238 yards et 1 touchdown pour une évaluation de 85,2, qui contraste avec ses deux sorties précédentes (142,6 d’évaluation). C’est tout de même une saison très réussie par le quarterback d’Atlanta, la meilleure de sa carrière avec ses records au nombre de yards, de touchdowns marqués, de pourcentage de réussite et d’évaluation. Néanmoins, au vu de son début de saison, qui avait tout de celui d’un futur MVP, on peut être un peu déçu de la façon dont Matt Ryan a joué durant la seconde partie de la saison. Son match contre Arizona (0 touchdown et 5 interceptions) en semaine 11, malgré la victoire, fut indigne d’un MVP par exemple. Dans sa 5ème saison, Matty Ice sait de toute facon déjà très bien ce qui définira le succes ou non de cette saison 2012: un long run dans ces playoffs. Déjà trois fois éliminés au premier tour des playoffs dans sa carrière (sur 3 matches joués), une victoire pourrait lui donner la confiance nécessaire et le faire revenir encore plus fort l’année prochaine. Une nouvelle défaite à domicile contre les Seahawks, les Redskins ou les Vikings (les Packers ne pouvant pas rencontrer les Falcons lors du 2ème tour) mettrait Matt Ryan dans la position très inconfortable d’un quarterback bon en saison regulière mais incapable de faire gagner son équipe en playoffs (70,9 d’évaluation sur ses 3 défaites et 3 touchdowns pour 4 interceptions). La question « Elite QB » se poserait alors sans doute de nouveau en 2013.
8. Robert Griffin III (-) Quarterback – Washington Redskins (10-6) / 3200 yards à 65,6% de réussite – 20 touchdowns pour 5 interceptions, 815 yards à la course pour 7 touchdowns.
Sa place doit plus à sa saison complète qu’au dernier match contre les Cowboys où son compère, Alfred Morris, a assuré la majeure partie du boulot. RGIII s’est surtout fait remarquer pendant cette rencontre par ses courses un peu limitées par rapport à ce qu’il avait pu nous montrer au cours de la saison mais aussi par quelques lancers suspects en fin de scramble qui aurait pu se terminer par une interception si les defensive-backs de Dallas avaient légèrement anticipé. Griffin semble donc bien diminué sur cette fin de saison mais sa place dans le Top 10 est difficilement contestable. 4ème à l’evaluation NFL (et 6ème à celle d’ESPN), le rookie a marqué tous les esprits par sa précision (5ème de la ligue avec 65,6% de passes complétées) et sa capacité à être décisif avec ses courses (7 touchdowns à la course, ce qui le classerait 14ème running-back alors que Morris en a aussi marqué 13, 2eme dans la ligue). Celui qui a été designé capitaine par ses coéquipiers pour la seconde partie de la saison a donc bien été le phénomène que l’on attendait tous à sa sortie de Baylor, et même surement un peu plus en amenant le premier titre de division des Redskins depuis 1999. Un leader afro-américain dans la capitale fédérale, il ne faudra pas s’étonner si des panneaux « Yes, we can » surgissent dans les tribunes du FedEx Field ce dimanche soir pour ce qui s’annonce comme un des matches (le match?) les plus électriques de ce premier tour de playoffs.
9. Russell Wilson (-) Quarterback – Seattle Seahawks (11-5) / 3118 yards à 64,1% de réussite – 26 touchdowns pour 10 interceptions, 489 yards à la course pour 4 touchdowns.
Sans avoir l’air d’y toucher, le quarterback des Seahawks vient de sortir l’une des plus belles saisons rookies de l’histoire. Depuis son match en semaine 7 face à San Francisco, où il avait énormement souffert (39% de réussite, 0 touchdown et 1 interception pour une évaluation de 38,7), Russell Wilson n’a pratiquement sorti que des performances de haut niveau. Sa plus basse évaluation durant cette période restera son 88 face aux Cardinals, atomisés 58-0 et contre lesquels il n’aura eu besoin de jouer que trois quart-temps. En route vers un bilan de 11 victoires et 5 défaites, il aura au passage égalé le record de Peyton Manning pour le plus de touchdowns lancés par un rookie en une saison. Il aurait d’ailleurs pu le battre en passant la balle à un Zach Miller légèrement démarqué à 3 minutes du terme mais a admis avoir preféré jouer la sécurité et amener le ballon dans l’end-zone lui-même pour sceller la victoire de façon plus sure. C’a a été là une nouvelle marque de la maturité du quarterback, surprise de cette saison puisque les Seahawks avaient décidé de faire de Flynn leur leader avant de réaliser durant les camps d’entrainement sur quelle pépite ils étaient tombés avec l’ancien Badger de Wisconsin. Russell Wilson ressemble donc bien à la pièce manquante au puzzle des Seahawks, eux qui comptaient déjà une défense ultra-performante et un running-back de haut niveau. A lui maintenant de confirmer ce dimanche face à son plus grand concurrent au titre de Rookie offensif de l’année, RGIII.
10. AJ Green (Retour) Receveur – Cincinnati Bengals (10-6) / 1350 yards pour 11 touchdowns.
Ce Top 10 ne pouvait pas être complet sans la présence d’un receveur et c’est celui des Bengals qui occupe la 10ème place, alors que le cas Calvin Johnson sera évoqué plus bas. Avec ses 1350 yards, Green se classe dans le Top 6 de la saison aux yards amassés tout en étant aussi le 4ème au nombre de touchdowns marqués. Ses plus sérieux concurrents, James Jones ou Demaryus Thomas, font partie d’une escouade remplie d’autres bons receveurs, tout comme le duo Julio Jones-Roddy White, tandis que les Bengals mettent souvent tous leurs oeufs dans le seul panier Green (Hawkins, le 2ème receveur de Cincinnati n’émerge qu’a 533 yards et 4 touchdowns sur la saison). Dez Bryant, lui, n’a pu qualifier les Cowboys en playoffs, malgre une saison très solide (1382 yards pour 12 touchdowns). AJ Green a donc confirmé avec cette seconde saison toutes les promesses entrevues en 2011 (1057 yards pour 7 touchdowns) et devrait être le principal argument de son équipe face aux Texans. A lui maintenant de démontrer qu’il a progressé et qu’il fera mieux que les 47 petits yards (et aucun touchdown) accumulés contre les Texans la saison dernière au même stade des playoffs.
Mentions Spéciales:
Pour finir l’année, voici quatre joueurs dans chaque catégorie qui, avec des performances encore un peu meilleures, auraient surement pu prétendre au Top 10
Quarterbacks:
Andrew Luck (4374 yards à 54,1% – 23 touchdowns pour 18 interceptions, 255 yards à la course pour 5 touchdowns)
Matt Schaub (4008 yards à 64,2% – 22 touchdowns pour 12 interceptions)
Joe Flacco (3817 yards a 59,7% de réussite – 22 touchdowns pour 10 interceptions, 22 yards a la course pour 3 touchdowns)
Andy Dalton (3669 yards à 62,2% de réussite – 27 touchdowns pour 16 interceptions, 120 yards à la course pour 4 touchdowns)
Running-backs:
Alfred Morris (1613 yards pour 13 touchdowns, 77 yards en réception)
Arian Foster (1424 yards a la course pour 15 touchdowns – 217 yards en réception pour 2 touchdowns)
Frank Gore (1214 yards pour 8 touchdowns, 234 yards en réception pour 1 touchdown)
Ray Rice (1143 yards pour 9 touchdowns, 478 yards en réception pour 1 touchdown)
Receveurs:
James Jones (784 yards pour 14 touchdowns)
Demaryus Thomas (1434 yards pour 10 touchdowns)
Julio Jones (1198 yards pour 10 touchdowns)
Andre Johnson (1598 yards pour 4 touchdowns)
Défenseurs:
Aldon Smith (66 plaquages, 19,5 sacks, 1 passe defendue, 1 interception, 3 fumbles forcés)
Richard Sherman (64 plaquages, 1 sack, 24 passes défendues, 8 interceptions pour un touchdown, 3 fumbles forcés)
Geno Atkins (53 plaquages, 12,5 sacks, 2 passes defendues, 4 fumbles forces)
Von Miller (68 plaquages, 18,5 sacks, 2 passes défendues – 6 fumbles forcés – 1 interception pour 1 touchdown)
Et quelques joueurs qui, malgré les chiffres extravagants de certains, n’auront pas aidé leur equipe à participer aux playoffs. Surnommons-les alors les « losers magnifiques ».
Losers Magnifiques:
Calvin Johnson (1964 yards pour 5 touchdowns)
Brandon Marshall (1508 yards pour 11 touchdowns)
Dez Bryant (1382 yards pour 12 touchdowns)
Drew Brees (5177 yards à 63,0% – 43 touchdowns pour 19 interceptions, 5 yards à la course pour 1 touchdown)
Doug Martin (1454 yards pour 11 touchdowns, 472 yards en réception pour 1 touchdown)
Tony Romo (4903 yards à 65,6% – 28 touchdowns pour 19 interceptions, 49 yards à la course pour 1 touchdown)
Enfin, pour ceux qui voudraient pouvoir comparer, voici le vote MVP de quelques-uns des journalistes s’y intéressant.
Peter King (Sports Illustrated): Adrian Peterson
Mike Sando (ESPN): 1) Peyton Manning 2) Tom Brady 3) Adrian Peterson
Dan Parr (Pro Football Weekly): 1) Adrian Peterson 2) Aaron Rodgers 3) Peyton Manning
Greg Price (International Business Time): Peyton Manning