Comme dans le reste des Etats-Unis ces dernières années, les règles sur la consommation de marijuana se sont déjà assouplies en NFL. En 2020, le nouvel accord collectif avait déjà allégé les sanctions en cas de contrôle positif.
Désormais, il faudra augmenter sa consommation pour se faire attraper. ESPN annonce que la NFL et le syndicat des joueurs sont tombés d’accord sur plusieurs changements de la politique anti-drogue de la ligue. Des changements qui vont prendre effet dès cette semaine !
Le principal changement serait le seuil de THC requis pour générer un contrôle positif. De 150 nanogrammes par millilitre, il passerait à 350, soit plus du double ! Un consommateur régulier aurait besoin d’environ une semaine pour passer sous ce palier.
Et si les joueurs se font attraper ? Les amendes vont se réduire. Jusque-là, un contrôle positif entraînait une première amende équivalente à la moitié d’un salaire hebdomadaire, ce qui pouvait être énorme pour les stars. La seconde violation passait à une semaine de salaire, puis deux semaines de salaire pour une troisième entorse au règlement ! À partir de la quatrième infraction, c’était trois semaines de salaire à chaque fois.
Le nouveau barème est bien plus doux : 15 000 dollars pour la première infraction, 20 000 pour la seconde, puis une semaine de salaire à la troisième et deux semaines de salaire pour une quatrième contrôle anti-drogue positif.
Une évolution qui semble suivre celle de la société, et d’une ligue où l’usage de la marijuana est déjà large.
Les amendes pour les tests manqués sont également revues à la baisse.
Le fentanyl entre dans la politique anti-drogue de la NFL
Au coeur d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis, le fentanyl apparaît dans le radar des drogues NFL. Les joueurs pourront désormais être testé « si une indication clinique » fait que cela semble nécessaire.
En cas de contrôle positif au fentanyl, pas d’amende, mais un stage obligatoire de sensibilisation. Ce n’est que si le joueur refuse ce stage qu’il devra payer 15 000 dollars.
Plus étonnant, les équipes NFL ne seront désormais plus mises au courant de la nature du produit qui a généré un test positif pour leur joueur. Elles seront juste informées du caractère positif du contrôle, mais sans savoir pour quelle substance.
Le dopage ? Plus souple aussi
Si les suspension pour dopage sont déjà assez risibles en NFL en comparaison d’autres sports, la ligue a aussi décidé d’assouplir les choses.
Jusque-là, un joueur suspendu pour prise d’un produit dopant devant fournir un contrôle négatif à la même substance pour être réintégré après sa suspension. Désormais, il suffira de prouver que la substance en question n’apporte par d’aide en terme de performance.
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