Commanders – Cowboys (26-34) : Cooper Rush relance Dallas au terme d’un match fou

Washington Commanders (7-4) – Dallas Cowboys (3-7) : 26-34

Il était jusqu’à ce dimanche l’une des rares satisfactions de la saison chaotique des Cowboys. Mais signe que plus rien ne va dans la franchise texane, leur kicker star Brandon Aubrey s’est lui aussi joint à l’apathie générale. Quasi automatique cette année, il a manqué ses deux premiers coups de pieds contre Washington. Un contré et retourné jusqu’aux 40 yards de Dallas par Michael Davis, de quoi permettre à Austin Seibert d’ouvrir le score dans la foulée (3-0). Et un autre carrément à côté. Dans une première mi-temps autrement soporifique, Brandon Aubrey aura fini par régler la mire sur le gong pour égaliser avant que les deux équipes regagnent les vestiaires (3-3).

Le momentum en faveur de Dallas

Sur la première série de la seconde mi-temps, Jayden Daniels (25/38, 274 yards, 2 touchdowns, 2 interceptions, 7 courses, 74 yards, 1 touchdown) a mené de main de maître l’escouade offensive des Commanders d’un bout à l’autre du terrain, en concluant lui-même l’affaire (9-3). Le début d’un long chemin de croix pour les Cowboys pouvait-on penser à ce moment. Mais peut-être était-ce un signe avant-coureur de la suite de la rencontre, Austin Seibert a manqué l’extra point. 

La suite, justement, a été un rebond aussi inattendu que qu’efficace de Cooper Rush (24/32, 247 yards, 2 touchdowns) et des Cowboys. Juste offensivement, Dallas a immédiatement pris l’avantage au terme d’une série rondement menée jusqu’au touchdown de Jalen Tolbert (2 réceptions, 22 yards, 1 touchdown) (9-10). La défense des Cowboys a ensuite pris le relais en faisant montre d’une solidité sans faille, face à une attaque des Commanders en-deçà de ses standards de la première partie de saison.

Après un nouveau field goal de Brandon Aubrey finalement bien entré dans son match (9-13), Donovan Wilson a provoqué un fumble de John Bates. Un turnover venant récompenser la solidité des Cowboys en seconde mi-temps. D’autant que Cooper Rush et Luke Schoonmaker (3 réceptions, 55 yards, 1 touchdown) ont capitalisé sur la bévue des Commanders en aggravant encore la marque, dès la série suivante (9-20).

Austin Seibert loupe le plus simple

Jayden Daniels, très frugal dans les airs jusque-là, a attendu le 4e quart-temps pour se montrer plus efficace. Zach Ertz (6 réceptions, 38 yards, 1 touchdown) à la réception du touchdown au bout de la série l’en remercie (15-20). Avec la conversion à deux points réussie, le quarterback de Washington ramenait là les siens à trois petits points à trois minutes de la fin (17-20). Suspense relancé, oui mais voilà… Les Cowboys ont dans leur effectif l’un des meilleurs retourneurs de la ligue. Si bien que même lorsqu’il laisse échapper le ballon, Kavontae Turpin peut s’en sortir et nous gratifier d’action de grande classe (17-27).

KaVontae Turpin goes 99 yards for the TD 🔥

📺: #DALvsWAS on FOX
📱: https://t.co/waVpO8ZBqG pic.twitter.com/IiHNVZAnt5

— NFL (@NFL) November 24, 2024

Les Commanders étaient alors morts vivants. Jusqu’à un field goal d’Austin Seibert pour réduire l’écart (20-27), un stop salutaire sur la série suivante des Cowboys et de Cooper Rush, et surtout un touchdown miraculeux à 21 secondes de la fin. Lançant la balle de ses propres 14 yards, Jayden Daniels a trouvé son meilleur ami Terry McLaurin (5 réceptions, 102 yards, 1 touchdown) qui s’est joué très (trop) facilement d’une défense de Dallas apathique sur l’action (26-27). Ne restait plus qu’à Austin Seibert de réussir l’extra point pour filer en prolongation. Plus qu’à… Plus facile à dire qu’à faire. 

Une fin de match dantesque

Le calice jusqu’à la lie pour le kicker de Washington qui aura aussi manqué l’onside kick pour redonner un maigre espoir à son équipe. Juanyeh Thomas s’est fait un malin plaisir à le récupérer et à filer dans l’en-but des Commanders pour un nouveau touchdown (26-34). Une belle action, mais qui a du coup donné une ultime possession à Washington. Improductive. Dallas s’impose à la fierté au terme d’un match et d’un quatrième quart-temps absolument fou.