Giants – Buccaneers (7-30) : Sans Daniel Jones, c’est encore pire

Les Giants sans Daniel Jones, ça vaut quoi ? Eh bien, à première vue, pas grand-chose. Dominée du début jusqu’à la fin, la franchise de New-York s’est lourdement inclinée. La faute à une défense inexistante mais aussi un Tommy DeVito sous pression qui a multiplié les erreurs. À se demander si Daniel Jones ne faisait pas un peu mieux tourner cette équipe.

Côté Buccaneers, on a assisté à une véritable promenade de santé. La défense s’est montrée irréprochable et Baker Mayfield est toujours aussi chirurgical. Bien aidé par ses coureurs, le quarterback de Tampa Bay a aussi pu se reposer sur une ligne offensive efficace, malgré l’absence de Tristan Wirfs.

Tommy DeVito en galère

 C’est sur un long drive de presque 9 minutes que les Buccaneers ouvrent le bal. Sean Tucker s’infiltre sans encombres sur une course d’un petit yard pour inscrire les 6 premiers points de la partie. Pour les Giants, ça démarre mal. Après une bonne passe, Tommy DeVito (21/31, 189 yards, 7 courses, 32 yards) est sous pression. Il est finalement sack par Calijah Kancey sur 3^e tentative.

Les G-men dégagent, Baker Mayfield (24/30, 294 yards, 4 courses, 29 yards, 1 rushing TD) et les siens aussi. Round 2 pour Tommy DeVito… et nouvel échec ! Plus dommageable cette fois : la défense de Tampa Bay parvient à stopper Wan’Dale Robinson sur 4^e tentative aux 37 yards des Giants. En superbe position, l’attaque des visiteurs évite l’accident sur un vilain fumble de Sean Tucker commis à 2 yards de la end zone. Heureusement, Baker Mayfield veille et recouvre le ballon in extremis. Les Bucs s’en tiennent à un field goal et aggravent le score.

En face, Tommy DeVito enchaîne les mauvaises prestations. Il est sack par Anthony Nelson et s’arrête après trois tentatives. À l’inverse, tout sourit à Tampa Bay. Bucky Irving est à la conclusion sur une course de 6 yards plein centre. Ça fait déjà 17 points sans réponse. DeVito est sack pour la troisième fois du match par Vita Vea. New-York n’y arrive toujours pas.

Deux minutes avant la pause, Baker Mayfield maintient la pression. Il conclut lui-même ce dernier drive avec une course de 10 yards et un joli saut de cabri par-dessus deux défenseurs. La transformation à beau ne pas passer, 23-0 à la mi-temps, ça prend des allures de déculottée.

Tampa Bay domine sans forcer

Au retour des vestiaires, les Giants semblent montrer un autre visage. Ils s’approchent de la end zone pour la première fois mais sur un snap direct, le ballon glisse des mains de Tyrone Tracy Jr. Tampa Bay recouvre. Et Baker fait du Baker. Toujours aussi précis, le chef d’orchestre des Buccaneers accumule les passes de plus de 10 yards avant de laisser Rachaad White conclure sur une course d’un yard pour un touchdown.

Pour la première fois de la rencontre, les Giants répondent à leurs adversaires. Dans un drive poussif, où Tommy DeVito est passé à deux doigts de marquer tout seul, Devin Singletary offre les premiers points à son équipe sur une course d’un yard. Grâce à un block de Baker Mayfield, Bucky Irving décolle sur une course de 56 yards. Mais sur l’action suivante, Mayfield fait tomber le ballon. Il est recouvert par D. J. Davidson aux 35 yards de New-York.

Malheureusement, les Giants n’en profitent pas et finissent par rendre la possession dans leur moitié de terrain sur une 4^e tentative manquée. Nous sommes à 7 minutes de la fin du match et le stade commence déjà à se vider. Après un échange de punt entre les deux équipes, Tampa Bay fait fondre l’horloge. New-York tente de sauver l’honneur mais échoue finalement. Score final : 30 à 7.