San Francisco 49ers (4-4) – Dallas Cowboys (3-4) : 30-24
Les 49ers étaient menés 10-6 à la pause. Alors ils ont marqué trois touchdowns dans le troisième quart pour repasser devant 27-10. Ensuite, ils ont tenu. Juste ce qu’il fallait.
Si San Francisco n’est plus le rouleau compresseur attendu en début de saison, Brock Purdy (18/26, 260 yards, 1 TD – 8 courses, 56 yards, 1 TD) et ses coéquipiers ont assuré l’essentiel. Ils ont aussi profité de la faiblesse d’une équipe de Dallas toujours pas au niveau, des deux côtés du terrain.
Les 49ers assomment le troisième quart
En début de match, les deux équipes peinent à conclure. San Francisco gagne bien des yards, mais ils calent dans les moments cruciaux, sur les troisièmes tentatives, ou même une quatrième. Les Cowboys sont les seuls à construire une offensive complète, grâce à quelques passes bien senties et une pénalité. C’est Ezekiel Elliott (10 courses, 34 yards, 1 TD) qui conclut dans la end zone pour le premier touchdown du match (3-7). À la pause, les Niners n’ont toujours pas trouvé la end zone (6-10).
Mais au retour des vestiaires, les 49ers sont transformés. Le coureur rookie Isaac Guerendo marque. Deommodore Lenoir intercepte Dak Prescott (25/38, 243 yards, 2 TDs, 2 int), et George Kittle (6 rec, 128 yards, 1 TD) sanctionne quelques actions plus tard avec un nouveau touchdown. San Francisco est devant (20-10) et continue d’appuyer sur l’accélérateur, avec un stop défensif et une nouvelle offensive longue de 75 yards, bouclée par un touchdown de Brock Purdy au sol (27-10).
Le break est fait.
Les Cowboys manquent leur comeback
Si Purdy et Kittle ont assuré le gros de l’effort, ils se calment dans la dernière période. Et Dallas en profite pour entretenir l’espoir. À huit minutes du terme, Prescott trouve CeeDee Lamb pour un touchdown (27-17), puis les deux hommes doublent la mise après un field goal des Niners. Les voilà revenus à six longueurs (30-24) !
D’autant que la défense y met enfin un peu du sien. San Francisco est stoppée. Avec un peu plus de trois minutes à jouer, Dallas tient une balle de match complètement inespérée. Sauf que… Quatre passes manquées plus tard, les espoirs s’envolent déjà. Et les 49ers mangent le reste du chrono.
Logique au final. Les Niners ont gagné largement plus de yards (469 contre 292 yards) que leurs adversaires, toujours orphelins de Micah Parsons en défense et faibles sur le jeu au sol (2,9 yards/course).