Le safety des Steelers Troy Polamalu semble faire plus cas de ses coéquipiers que de sa propre santé. Invité du Dan Patrick Show, Polamalu a déclaré qu’il avait déjà menti au sujet des symptomes de commotions cérébrales simplement pour pouvoir rester sur le terrain.
Polamalu serait-il un gros menteur ? « Je ne dirais pas que j’ai sorti des mensonges énormes. En fait, lors d’une commotion cérébrale, si c’est trop sérieux, vous n’êtes de toutes façons pas suffisamment conscient pour mentir ».
D’après Polamalu, il faut distinguer les commotions cérébrales qui vous obligent à sortir du terrain, et les « petits chocs » que les médecins pourraient appeler « commotions » mais qui ne seraient en fait, selon les joueurs de football, que le prix à payer pour pouvoir faire ce métier.
« J’ai eu, je crois, 8 ou 9 véritables commotions cérébrales, a expliqué le safety à Dan Patrick. Mais si on devait dire qu’on est victime d’une commotion à chaque fois que notre tête en prend un coup, je dirais qu’un joueur subit, en moyenne, entre 50 et 100 commotions par saison ».
« Pour faire ce sport, vous devez être déterminé, a-t-il poursuivi. Ce job exige un total don de soi. Dans un autre boulot, si vous êtes vraiment blessé, vous allez peut-être prendre trois mois d’arrêt. Mais nous, on choisit de jouer le week-end suivant ».
Et, dans le cas de Polamalu, cela peut se traduire par une présence sur les terrains alors que le staff médical l’en aurait empêché s’il avait pris connaissance des symptômes…