Jets – Patriots (24-3) : Aaron Rodgers exorcise ses démons

Aaron Rodgers s’est rappelé aux bons souvenirs verts… et jaunes.

Aaron Rodgers avec les Ne York Jets contre les Patriots

New York Jets (2-1) – New England Patriots (1-2) : 24-3

Pour un duel de division en AFC Est, le scénario a été bien fade. New York a dominé son sujet face à une équipe de New England apathique, léthargique, lymphatique. Au milieu de ce long fleuve tranquille, le capitaine des verts, Aaron Rodgers (27/35, 281 yards, 2 touchdowns) a mené sa barque à la perfection, de quoi attaquer les prochains écueils de la meilleure des manières.

En face, les Patriots sont bien loin des performances accrocheuses des deux premières semaines. La défense a montré un visage attentiste. L’attaque, elle, n’a pas fait le déplacement. Jacoby Brissett (12/18, 98 yards) a subi derrière une ligne offensive fantôme. Drake Maye a fait sa rentrée NFL à 4 minutes de la fin, sans faire vibrer le stade.

Vintage Rodgers

Aaron Rodgers avait rendez-vous avec le Metlife Stadium. Effacée cette terrible blessure, pour son retour à domicile, Rodgers a disséqué la défense des Patriots de bout en bout. Accompagné de sa nonchalance légendaire, le quadruple MVP a eu besoin d’un drive pour huiler la machinerie.

Derrière, il s’est permis de distribuer le ballon à tous. Propre, il a converti les situations compliquées sur les 3e tentatives (10/15). Il s’est même permis de gagner une nouvelle série avec ses jambes avec une glissade « old-school ». Au final, c’est son receveur Allen Lazard (3 réceptions, 48 yards, 1 touchdown) qui a profité d’une lecture rapide du quarterback pour marquer le premier touchdown dans le premier quart (7-0).

Le jeu de course a aussi été un bon élément. Braelon Allen, fraîchement nommé Rookie de la semaine, a une nouvelle fois fait parler ses jambes. Pendant que son binôme Breece Hall a fini un drive bien construit avant la mi-temps (14-3).

Au rayon statistiques sympathiques de la première période, les Jets ont réussi 2 drives avec plus de six premières tentatives obtenues, autant que… toute la saison l’an dernier (2 sur 208 drives en 2023).

Et les Patriots dans tout ça ?

New England a été très loin de son époque triomphante. L’attaque est à plaindre. Jacoby Brissett n’a pas pu exister et Drake Maye est passé près de l’interception, derrière une ligne perdue face aux appels de blitz des Jets. Quincy Williams (LB) sort une performance majuscule.

Mais la vraie déception vient probablement des entraîneurs de Boston. Sur le terrain New England n’est pas apparue comme une équipe préparée, ni comme une équipe capable de s’adapter. Pire elle a aussi été très indisciplinée. En somme, il n’y avait rien pour empêcher la fin de promenade de santé des rivaux de division. Ainsi, après des passes lasers dans le milieu de terrain, Aaron Rodgers a exploité les zones extérieures de la même manière, jusqu’à trouver Garrett Wilson dans l’en-but (21-3) et finir de tuer le suspense dans le troisième quart.

Bryce Baringer (P) a été le joueur des Patriots le plus occupé de la soirée (5 punts). Il a repoussé les Jets plus que la défense (400 yards encaissés, 133 à la course, 267 à la passe), pendant que Rhamondre Stevenson (RB) leur a rendu le ballon sur fumble. New York a eu le loisir de contrôler l’horloge (40 min 04) et de rajouter 3 points (24-3)

Les deux franchises se tournent maintenant vers la semaine prochaine avec des dynamiques différentes, mais 10 jours pour se préparer au mieux. Seule ombre au tableau pour les verts : la blessure de Morgan Moses (RT) au genou.

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