Green Bay Packers (1-1) – Indianapolis Colts (0-2) : 16-10
Les Packers ont joué à se faire peur face à une terne équipe d’Indianapolis, mais ils ont su maintenir une avance acquise en première mi-temps et mettre la main sur la possession du cuir. Derrière un Malik Willis qui a assuré le minimum syndical et un monstrueux Josh Jacobs qui a tout écrasé en première période, Green Bay empoche une victoire importante en l’absence de Jordan Love.
Pour les Colts, la prestation est assez décevante. Anthony Richardson a eu la responsabilité de prendre la partie à son compte, et il a lourdement échoué avec trois interceptions qui clouent les espoirs d’Indianapolis. La défense, même si elle s’est adaptée en seconde période, s’est quand même fait marché dessus. Et les 100 yards au sol de Jonathan Taylor n’ont pas suffit à infléchir le cours de la partie.
Festival Josh Jacobs
Privés de Jordan Love (QB) pour quelques semaines, les Packers décident de compenser en s’appuyant sur leur jeu au sol plutôt que de forcer les choses dans les airs. D’entrée, Josh Jacobs (RB, 151 yards) et ses collègues coureurs s’imposent avec de gros gains et permettent à Green Bay d’ouvrir le score sur un field goal dès la première série, avant que Malik Willis (QB, 12/14, 122 yards, 1 TD) n’aggrave la marque en trouvant Dontayvion Wicks (WR, 26 yards, 1 TD) dans la peinture. La défense se met au diapason, puisque Anthony Richardson (QB, 17/34, 204 yards, 1 TD, 3 INT) se fait intercepter sur une tentative de passe longue, et les cheeseheads concluent le premier quart fermement en tête.
Pourtant le premier accroc arrive à quelques yards d’un nouveau touchdown. Jacobs perd le cuir juste avant de passer la ligne et offre à Indianapolis l’occasion de reprendre son souffle. Mais les Colts ne sont pas en rythme et n’arrivent pas à se mettre dans le match. Trop unidimensionnels, dépendants des percées de Jonathan Taylor (RB, 103 yards), ils n’arrivent pas à être vraiment menaçants. Ainsi, les deux formations rentrent au vestiaire sans points marqués durant le second quart temps. Green Bay a produit 237 yards au sol pour seulement 25 yards à la passe en première mi-temps. Avec 25 minutes de possession, la tendance est claire.
Une décision plus serrée que prévue
De retour sur le terrain, Richardson ne trouve toujours pas la solution, quand Willis produit juste ce qu’il faut sans forcer. Les Packers ajoutent 3 points et assoient leur avance, calmement. Il faut attendre les dernière minutes du troisième quart pour voir les Colts s’approcher de la zone rouge, mais toujours en manque d’actions décisives ils n’empochent que 3 points.
Malgré tout, on aurait pu croire à un réveil tardif, mais à l’image de leur match les visiteurs s’approchent de nouveau de l’en-but pour manquer un field goal. Le rencontre reste à portée, pourtant Indianapolis n’y arrive pas en attaque. Cependant la défense a enfin pris la mesure de Jacobs et décide de laisser Willis tenter de faire la différence à la passe. Un pari qui ne fonctionne que partiellement, car Green Bay enfile de nouveau 3 points et maintient son avance. Et comme Richardson envoie une seconde interception, les Packers restent sereins.
Poussés à bout, les Colts tentent le comeback de la dernière chance à trois minutes de l’échéance. Richardson trouve Antonio Pierce (WR, 56 yards, 1 TD) dans la peinture avec moins de deux minutes à jouer, les temps morts s’égrainent, et Indianapolis récupère une dernière possession avec son destin dans les mains. 30 secondes à jouer, 90 yards à remonter, 6 points d’écart, le contrat est sur la table. Mais il n’y a pas de miracle : l’ultime tentative de Richardson est de nouveau interceptée, les Packers ont joué à se faire peur mais la victoire est au bout.