À quel point Daniel Jones a-t-il été en difficulté dimanche contre les Vikings ? Au point que ses adversaires ont fini par avoir de la peine pour lui.
Le quarterback des Giants a rendu une fiche de 22/42 pour 186 yards et 2 interceptions, dont une retournée pour un touchdown qui a fini de tuer le match. Jones a aussi encaissé 5 sacks.
De quoi mener le public de New York à siffler sa propre équipe… et les joueurs de Minnesota à avoir un peu mal au cœur.
« Quand on a entendu les sifflets, on s’est dit que c’était bon pour nous », a expliqué Jonathan Greenard à KFAN 100.3 mardi. Mais quand ça a commencé à devenir vraiment très fort, comme s’ils étaient en défense sur une troisième tentative, c’était dur.
On a un peu commencé à avoir de la peine pour lui, parce qu’on empêchait vraiment tout ce qu’il voulait faire. Ça fait du bien d’être dans l’autre camp, et c’est notre boulot de ne pas être l’équipe qui se fait siffler. »
Si Greenard pouvait compatir, c’est qu’il a connu ce genre de saisons difficiles à Houston par le passe.
« J’ai connu ce genre de sifflets, quand votre attaque ne fait rien. On a l’impression que c’est un match à l’extérieur. Et là on savait comment on l’attaquait, à quel moment de sa carrière il se trouve, les schémas offensifs, son contrat…
Donc on sait qu’il a beaucoup de choses en tête, et si on peut ajouter de la pression sur lui pour le faire accélérer un peu dans ses lecteurs, s’assurer qu’il ne va pas prendre confiance et être à l’aise dans la poche… C’était super de voir ça sur les premières offensives. »
Boomer Esiason pas tendre avec Daniel Jones
Les différents consultants américains n’ont pas manqué de tomber sur Daniel Jones non plus. Comme beaucoup, Boomer Esiason a été horrifié du niveau de jeu de Jones, et l’a fait savoir sur WFAN.
« Daniel Jones est nerveux. Nerveux, inquiet. Je ne sais pas si c’est le genou ou c’est juste qui il est en tant que joueur. C’était gênant de le regarder. C’était difficile à regarder… on ne peut pas perdre autant le ballon. […] L’interception dans la zone d’en-but, il y avait trois défenseurs des Vikings . C’était comme s’il était verrouillé et qu’il allait le lancer. Le résultat final est une autre interception. C’est une tuerie. »
Le MVP 1988 en a profité pour adresser un message au coach des Giants, Brian Daboll.
« Si Brian Daboll veut sauver son emploi, vous ne pouvez pas continuer avec ce genre d’indiscrétion. Les interceptions sont mortelles. »
Même si ce n’est que la première semaine, les rumeurs selon lesquelles la direction des Giants souhaiterait se débarrasser de Joe Schoen et Brian Daboll n’ont jamais été aussi bruyantes.
La saison risque d’être longue.