Miami Dolphins (3-0) – Denver Broncos (0-3) : 70-20
Hallucinant. Fou. Record. Les adjectifs ne vont pas manquer pour qualifier l’humiliation infligée par les Dolphins à leurs visiteurs ce dimanche. Denver a encaissé 726 yards au total. 350 au sol. 376 dans les airs.
Les Dolphins ont marqué 10 touchdowns. 70 points, le troisième plus gros total de l’histoire de la NFL. Le record reste les 72 points marqués par les Redskins en 1966. Un record que Miami a eu l’occasion de battre en toute fin de match. L’équipe était à portée de field goal, mais Mike McDaniel a choisi de poser un genou au sol pour stopper l’humiliation.
Tua Tagovailoa a complété ses 17 premières passes. Tyreek Hill (9 rec, 157 yards, 1 TD) et le rookie De’Von Achane (18 courses, 203 yards, 2 TDs – 4 rec, 30 yards, 2 TDs) ont fait exploser les compteurs.
L’attaque a marqué un touchdown sur chacune des trois premières possessions pour mener 21-7 et ne plus jamais regarder dans le rétroviseur.
Miami trop rapide pour les Broncos
Que pouvait faire Denver avec une défense dominée de la sorte ? Russell Wilson (23/38, 306 yards, 1 TD, 1 int) est bien allé chercher un touchdown sur sa deuxième possession, pour recoller à 14-7. Il a ensuite graté un field goal, mais Miami était déjà loin (21-10). Et surtout, les Dolphins n’ont jamais relâché leur effort, alors que les Broncos terminaient la première mi-temps sur punt, fumble et field goal. 35-13 à la pause, c’est déjà fini.
D’autant qu’au retour des vestiaires, alors que cela semblait difficilement possible, les choses empirent encore pour Wilson et Sean Payton. Punt, fumble, interception, punt, punt… Et voilà Miami qui mène 63-13…
Et ce n’est même pas l’attaque qui sauve la face, puisque le dernier touchdown des Broncos est inscrit par Marvin Mims sur un retour de coup d’envoi de 99 yards. Achane, la sensation du jour, boucle le festival avec une course de 67 yards pour le touchdown.
Avec trois victoires et une attaque en feu, les Dolphins font plus que jamais figure d’épouvantail en AFC. Du côté des Broncos, l’arrivée de Sean Payton n’aura pas eu d’effet magique.