Tyreek Hill est le meilleur receveur de NFL
Après seulement une semaine, on a peut-être vu le plus grand match de cette saison. Dans une bataille légendaire, les Dolphins ont battu les Chargers au bout de la nuit. Si ce match mérite d’être analyser sur de nombreux points, il est impossible de ne pas rendre hommage à Tyreek Hill.
Auteur de 215 yards et 2 touchdowns, il a marqué le touchdown de la victoire dans une atmosphère irrespirable. En totale symbiose avec Tua Tagovaiola, il envoie un message à la ligue : pour le défendre, il va falloir se lever tôt.
TUA TO TYREEK. THIS COMBO.
DOLPHINS TAKE THE LEAD.
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Les Chiefs sont dépendants de Travis Kelce
La réussite récente des Chiefs ces dernières saisons reposent sur un trio de stars : Patrick Mahomes, Chris Jones et Travis Kelce. Si le second est toujours en grève, c’est bien l’absence du tight end qui a eu le plus fort impact sur la performance de l’équipe dans la défaite contre Detroit.
Sans lui Kansas City n’a réussi que 226 yards dans les airs, sans un seul joueur dépassant les 50 yards. Les Chiefs n’ont pas un receveur numéro 1, et personne n’a su élever son niveau pour remplacer le septuple All-Pro. Auteur de 1 338 yards et 12 touchdowns, Kelce devrait revenir en deuxième semaine, une bonne nouvelle pour le champion en titre qui doit éviter à tout prix de commencer la saison sur 2 défaites.
Les quarterbacks rookies ont du travail
Trois quarterbacks rookies sur les terrains NFL ce dimanche, pour trois défaites. C.J. Stroud (28/44, 242 yards) a fait face à la toujours féroce défense de Baltimore, sans succès. Bryce Young (20/38, 148 yards, 1 TD, 2 INT) s’est cassé les dents sur les Falcons, alors qu’Anthony Richardson (24/37, 223 yards, 1 TD, 1 INT) a craqué en fin de match.
Rien d’inquiétant après une semaine, mais cela prouve encore et toujours que la marche entre CFB et NFL est haute, et que s’habituer à la vitesse de jeu NFL n’est pas facile. Ce mur invisible ne concerne d’ailleurs pas que les quarterbacks, puisque les 5 nouveaux coachs ont eux aussi connu la défaite.
Les Vikings ont perdu le « facteur chance »
Après avoir gagné 9 matches de 7 points ou moins la saison dernière, les Vikings ont pu mesurer à quel point cette marge est fine. Contre des Buccaneers loin d’être favoris, Minnesota a fait preuve de suffisance et l’a payé au prix fort.
Baker Mayfield a montré la meilleure version de lui-même, celle du guerrier qu’il a été en début de carrière, et à sû tirer le meilleur de son équipe, et c’est suffisant contre ces Vikings là. Pour ne rien arranger, Minnesota à rendez-vous à Philadelphie dans 4 jours.
Cleveland est légitime en AFC
Gagner contre une « grosse équipe » en semaine 1 est toujours une bonne affaire. Mais humilier le finaliste de conférence, qui s’avère être aussi un rival de division, n’a pas de prix. Contre une défense des Browns en fusion, Joe Burrow n’a lancé que 82 yards. Les hommes de Kevin Stefanski ont étouffé les Bengals, dominant le match de la tête et des épaules.
Disposant d’un effectif solide sans réelle grande faiblesse, les Browns seront vraisemblablement dans la course aux playoffs en AFC, un nouveau prétendant dans une conférence déjà blindée. Avec Pittsburgh et Tennessee à venir, les Browns ont une vraie chance de commencer à 3-0.
San Francisco et Brock Purdy ne ralentissent pas
La saison dernière, les Niners ont commencé avec une défaite frustrante contre Chicago. Cette saison, les hommes de Kyle Shanahan ont envoyé un message dès la première semaine : ils sont plus que jamais prétendants au Super Bowl.
Brock Purdy est parfaitement revenu de sa blessure, et a pu compter sur des playmakers toujours aussi performants, dont Christian McCaffrey (169 yards, 1 TD) et Brandon Aiyuk (129 yards, 2 TD).
La défense a aussi connu une soirée productive, et l’émergence du sophomore Drake Jackson qui a réussi 3 sacks dans ce match. Si San Francisco reste aussi dominant des deux côtés du terrain, ils risquent d’arriver en playoffs avec le statut d’épouvantail.
Denver ne va pas mieux
Avec l’arrivée de Sean Payton, l’espoir était de retour à Denver. Mais un touchdown de Jakobi Meyers dans le quatrième quart-temps a mis fin à cette état de grâce dès la première semaine. Si la fiche statistique de Russell Wilson est flatteuse, elle ne reflète pas les difficultés de l’attaque à produire du jeu et surtout des points. Marquer 16 points contre une des pires défenses de la ligue sur le papier est un mauvais calcul, et on se demande vraiment comment cette équipe va pouvoir retrouver une mentalité positive après cet accident précoce.
Les Packers possèdent toujours les Bears
« I still own you », c’est sûrement ce que Jordan Love s’est dit après avoir vaincu les Bears. Avec le départ d’Aaron Rodgers, les Bears avaient l’espoir de pouvoir enfin renverser la montagne Green Bay. C’est loupé. Jordan Love a disséqué la défense de Chicago, Aaron Jones s’est chargé de la tuer.
Justin Fields n’a pas trouvé la clef, et les espoirs de connexion avec D.J. Moore n’ont pas survécu à la pré-saison. Dans une division homogène, cette défaite est déjà un grand pas en arrière pour la franchise, et Matt Eberflus va être sous pression.
Seattle prend un bélier en pleine face
Surprise de la saison dernière en NFC, Seattle a un des effectifs les plus complets de la conférence, et le match contre les Rams pouvait ressembler à une formalité. Sauf qu’en NFL, cela n’existe pas.
Matthew Stafford a tout simplement disséqué cette défense, s’appuyant sur une escouade de receveur méconnue : Puka Nacua, Van Jefferson et Tutu Atwell. Le premier est un rookie du cinquième tour, et ses 119 yards constituent une performance remarquable.
Pas mieux en attaque, Geno Smith et sa ligne ont pris le bouillon, on a même eu droit de rentrer dans la tête du quarterback pendant quelques secondes.
Geno Smith sees Aaron Donald coming: "OH MY GOD." 😂
(📽️ @cjzero)pic.twitter.com/5o7rvgnWbX
— Ari Meirov (@MySportsUpdate) September 10, 2023
Les Giants sont dos au mur
171 yards, 3 ballons perdus, 7 sacks encaissés, la blessure d’Andrew Thomas… la première semaine a ressemblé à une longue galère pour les Giants. Le résultat final est sans appel : 40 à 0. Daniel Jones a été mauvais, mais comment en vouloir à un joueur qui subit 23 pressions sur 36 actions?
Être la belle histoire d’une saison ne garantit pas de réussir la saison suivante, et les Giants vont devoir vite réagir pour ne pas tomber dans une spirale infernale. Car des semaines 3 à 6, il y a un enchaînement 49ers-Seahawks-Dolphins-Bills. Autant dire que la semaine 2 contre les Cardinals est déjà un match couperet.
Le football est de retour
Et c’est une sacré bonne nouvelle !